Les compétition d’escalade sur sites naturels n’existent plus( en France ) depuis 30 ans ( Le Biot en Haute Savoie). et je pense que tout le monde s’accorde à panser que c’est vraiment une bonne chose.
Par contre je ne vois pas le rapport entre l’escalade sportive sur site naturels et l’organisation de ces grands événements de masse en pleine nature que sont les Grands Trails et ultre trails.
A part les Faucons Pellerins avec lesquels la cohabitation avec les grimpeurs se passe plutôt bien ( mieux qu’avec celle des défenseurs des Faucons Pellerin 
), l’espace naturel des falaises n’est pas partagé avec d’autres usagers ( quoique, la concurrence avec les via ferrata…) ou alors via des les espaces annexes ( routes d’acces, parking…). Quand tu donnes envie aux gens de courir sur des trails organisés, tu excites aussi les appétits des organisateurs de trail.
ET maintenant , il y en a partout.
Nouveau record sur le GR20!
Loin de moi cette idée , mon cher mangeurdefigatellu. Par contre, si tu remplaces « de chacun » par « de la foule ».
Encore une fois ce n’est pas le record le problème (J’ai parcouru le GR. , je mesure la qualité de la performance) mais la publicité et les conséquences qu’il génèrere sur des pratiques de masse pressée.
Si, mais sous une autre forme : la recherche de performance (être le premier à libérer une voie dure, ou la flasher voire la faire à vue).
Certes, une forme de compétition qui évite le phénomène de foule : lorsqu’Adam Ondra travaille un 9b, on n’est pas toujours au courant, et il n’y a pas forcément plus d’une dizaine de fans à le suivre.
Et bien là c’est pareil, les records individuels sur un GR n’attirent pas les foules ! alors pourquoi les montrer du doigt avec de faux arguments écologiques ?
Et si maintenant tu parles des compets de trail, il n’y en a pas tant que ça sur un parcours donné, une fois l’an c’est bien le maximum… mais on est un peu hors-sujet par rapport à ce nouveau record, non ?
Alors tu dois être au courant que l’hyper-fréquentation de ce GR est un réel problème pour l’environnement, que les randonneurs le fassent en 31 heures ou en 16 jours.
Et ne me dis pas que si le GR20 est si fréquenté, c’est parce que tous les 5 ans un gus en bat le record…
C’est juste parce qu’il est présenté comme l’un des plus beaux et des plus difficiles treks d’Europe, et ce depuis longtemps, bien avant la mode du trail.
Encore heureux ! Il ne manquerait plus qu’il n’y est plusieurs sessions. Cela dit, du coté du Tor des Geants, cette année…
Rassure toi, une nouvelle population va bientôt l’envahir… Ce n’est pas cette perf isolée qui me gêne et que je reconnais bien volontiers , d’un point de vue performance, comme remarquable, mais, c’est la mode ou l’élan populaire qu’elle contribuera immanquablement a entrainer.
Le GR20 en trail reste trop difficile pour se démocratiser, je ne suis donc pas inquiet.
Et même si c’était le cas, l’impact sur la nature de la fréquentation du GR20 se mesure essentiellement en nombre de nuitées ; si les randonneurs passent au trail, il n’y aura pas plus de monde sur le chemin, mais cela devrait logiquement diminuer le nombre de nuitées.
Et donc pour toi le mec qui viendra faire le GR en 3/4j est plus nocif que celui qui le fait en 15 jours?
Aucune idée. Par contre, 1000 coureurs en 3/4 jours feront plus de dégâts que 1000 randonneurs en 15j. d’autant plus que ce chiffre chiffre de 1000 coureurs se double du nombre des accompagnants, des bénévoles, de l’encadrement, de la sécurité, de la médiatisation, des spectateurs et de toute la logistique qui accompagne ces événements… sans bien évidemment compter la ̶p̶r̶i̶v̶a̶t̶i̶s̶a̶t̶i̶o̶n̶ saturation du site pendant la course.
Mais tu crois franchement qu’un mec qui rentre le record du GR20 va déclencher l’organisation d’une course sur le GR20. Je suis souvent d’accord avec tes propos mais là tu planes à 2000 à l’heure. Le GR20 n’est pas le TMB
évidemment que non. ça met un coup de projo sur le trail en général et ça dynamise les courses de masse. Concernant cette course là d’ailleurs, quand on regarde l’organisation de sa logistique ( ouvreurs - suiveurs) on voit que l’aventure a baigné dans un chouette état d’esprit d’entraide et de solidarité. Donc la perf en elle même est belle. Disons que j’anticipe les conséquences en bout de chaine…
les montagnes sont libres d’accès… n’est-ce pas ?
Tu veux aussi faire voler les parapentistes dans des gymnases ? les marins naviguer dans des piscines ? 
Que 30 mecs par an s’attaquent au record du GR20 cela provoquerait une effervescence, on irait les voir crapahuter comme des dingues. Moi j’adorerais.
Perso, avoir enlevé les compétitions d’escalade de sites naturels, je trouve cela dommage. Regarder des mecs si talentueux grimper sur des structures artificielles, c’est du gâchis. Tu ne penses pas ?
On sait organiser des événements sportifs dans des sites naturels sans dégrader ceux-ci,d’autant plus lorsqu’ils sont localisés à un point précis 
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La montagne est grande… Je pense que le problème n’est pas le nombre, mais ce sont les comportements.
En outre, pressée ou pas, chaque pratique a sa légitimité ! non ?
Quand on est un pratiquant passionné de la montagne, j’ai toujours du mal à comprendre comment on peut souhaiter la diminution du nombre de pratiquants de la montagne. Je dois avoir un neurone en moins.
Après que les corses aient proposé de limiter l’accès à la propriété aux « corses », peut-être vont-ils faire de même avec le GR20 ?
Le Corse Guillaume Perreti, ex-recordman du GR20, qui a conseillé et accompagné d’Haene sur la reco et un bout du parcours… C’est beau !
La vache, je suis disséqué au microscope…
bon je précise ma prose : la diminution du nombre d’événement qui concentrent au même endroit une foule de pratiquants surtout quand ils sont payants.
on peut aussi dire que Le nombre génère des comportements collectifs de foule qui n’ont rien à voir avec des comportements individuels même quand il y a un grand nombre d’individus.
la liberté d’aller et venir ne précise pas la vitesse à laquelle ça doit etre fait : donc, je te l’accorde 
c’est aussi pourquoi je trouve cette performance belle : l’art et la manière…
Je ne sais pas si c’était une spécificité du coin où j’ai grandi mais j’ai toujours connu les grandes randos organisées avec de la foule et tout. On dirait que pour certains ça devient nocif depuis que les gens courent (celà ne veut pas dire que je suis contre la limitation du nombre de participants en course).
Chouette, nous avons trouvé un terrain d’entente
Salut à tous,
Je pense que le problème n’est pas là…
C’est juste que parfois je me dis que les Jornet, d’Haene et autres Uli Steck n’ont finalement rien compris à la Montagne !
Même si se sont des natifs de nos beaux massifs, qu’ils se disent amoureux de la Montagne et qu’ils ont parcouru mille fois ses sentiers, souvent en profitant, en regardant, en marchant, en prenant le temps, le seul fait d’exploiter leur prédisposition physique hors-norme et leur talent (aucun doute là-dessus) pour « perfer » en Montagne sur ces mêmes sentiers et sur les sommets les plus prestigieux suffit à balayer radicalement toutes ces belles revendications. Simplement parce qu’ils désacralisent véritablement années après années la Montagne à l’heure où elle a vraiment besoin qu’on la redore et qu’on la contemple avec respect et admiration ! De les voir courir à cloche-pied en 2h et des brouettes dans la face Nord de l’Eiger, franchir en footing les bosses du Mont-Blanc chaussé de basket running, ou bien passer au dessus du Melo et du Capitello sans même les regarder ! C’est triste, je trouve…
S’attaquer aux plus grandes faces Nord, aux hivernales encore vierges, au 9b+ dans le Nose, aux pentes extrêmes en ski… bien sûr ! La Montagne est là ! Allons-y ! Tentons ! Mais pourquoi si vite et sous autant de projecteurs ??..
Je retournerai au GR20 bientôt, en prenant 3 semaines de congés, et je ferai un magnifique bivouac sous les étoiles en pensant à François !
C’est gentil de ta part de montrer la voie à ces ignorants, en leur indiquant la seule bonne façon d’aborder la montagne : la tienne.
Alors tu peux ajouter à ta liste la majeure partie des alpinistes du XIXème et XXème siècles, qui n’ont eu de cesse, une fois une première réalisée souvent en plusieurs jours, de la parcourir en deux jours, puis sans bivouac, puis en quelques heures, enfin en enchaînant plusieurs voies ou sommets à la journée.
Et puisque tu parles du Nose, sache que le record de vitesse sur cette voie mythique est un jeu des locaux depuis son ouverture, en 1958 (en 47 jours), ou plutôt depuis sa 1ère répétition en 1960… avec un cap en 1975 (moins de 24h), et aujourd’hui moins de 2h30.
Et Lynn Hill elle-même, après avoir libéré la voie en 2 jours, a recommencé en moins de 24h…
Bref, ça en fait un paquet de gens qui n’ont rien compris depuis plus de 150 ans…
J’avoue que je ne suis pas sûr de saisir le réel ton de ta réponse…
Si ta réponse est ironique et sarcastique et que tu n’es pas d’accord avec moi, je le respecte !
Si ta réponse est sincère et que tu es d’accord je le respecte aussi même je ne pense pas que les personnes citées dans mon post ou sur ce forum soient des ignorants…
C’est ma façon de voir les choses sur ce genre d’exploit en Montagne. C’est ma façon d’aborder la Montagne. Ce n’est certainement pas la seule, ou la seule bonne. Je la partage c’est tout, pour alimenter le débat, avoir d’autres points de vue.
« Bref, ça en fait un paquet de gens qui n’ont rien compris depuis plus de 150 ans… »
Oui mais tous ne sont pas sous le feux des projecteurs, des unes des mag de Montagne et des sponsors et ne contribuent donc pas tous à réduire un peu la Montagne et ses sommets mythiques à travers le monde à de banales pistes de course, brisant un peu le rêve…
Chacun sa façon de voir les choses.
[quote=« J.Marc, id: 1838938, post:34, topic:165919 »]
Chouette, nous avons trouvé un terrain d’entente :)[/quote]
+1 
Quand à notre trollesque joall, je lui suggère la lecture de quelques bons bouquins sur l’histoire de notre milieu, ou le visionnage du film Valley Uprising, ou alors de retrouver quelques pubs faites à l’époque par les tops guns de nos activités: pubs granny années 80, film Christophe ou autres…
Le pire dans tout ça c’est qu’il pourrait se rendre compte que parmi ceux qui ont courru les cîmes on trouve des gens qui ont aussi fait des projets où la contemplation prenait le pas sur la vitesse ou la technique…
D’ailleurs quand il a traversé les Alpes Steck s’est quand même fait plusieurs détours pour le plaisir, mais bon vu sa vitesse moyenne même en mode contemplatif, on va surement nous dire que lui aussi a rien compris à la montagne.