Non au Tour de France au Col de Sarenne/Ecologie

Un exemple type de traversée de route (la grille à droite, la reprise d’enrobé et un gros tuyau sous la route), travaux réalisés à l’automne dernier probablement :

La route au niveau de la tourbière (qu’on reconnait bien aux herbes jaunies) et un bout de mon pare brise ! :

Photo de 2011 :

Même passage à gué, en mai 2013 :

Autre photo d’un gué (avant les travaux) ; je chercherai une photo du même passage prise en mai 2013 dans nos archives :

Tous les passages à gué (un peu moins d’une quinzaine) ont été supprimés (route nivelée, tuyaux sous la route) pour le passage du Tour de France (le lien est notamment établi par le Journal de l’Environnement). Quoi qu’il en soit, les voitures passent désormais plus facilement sur la route de Sarenne.

En juin 2013, le Président de la Communauté de Communes de l’Oisans a déclaré que d’importants travaux ont été envisagés pour le Tour de France, mais que ces derniers ont été abandonnés. D’après le Président de la CCO, les travaux sont finis, mais il faut rester vigilant jusqu’au 18 juillet : http://www.mountainwilderness.fr/se-mobiliser/participez/vigilance-travaux-au-col-de.html Il faudra rester vigilant les années suivantes, car le maire d’Alpe d’Huez a déclaré que ce premier passage du Tour de France au Col de Sarenne offrait beaucoup de possibilités pour le futur.

Hello guy,

D’où ton fil de discussion ouvert ici dans « Discussion Générale »

Extension Alpe d’Huez.

En fait, si je comprends bien, il faudrait que le comité de vigilance des travaux soit prolongé sur plusieurs années pour veiller aux projets du maire de l’Alpe. Fichtre, te voilà bien occupé pour au moins une décennie :wink:

Ah ! mais c’est donc pour ça que j’avais souvenir d’une route plus « tape cul » !
J’avais oublié que les passage à gué avaient cette tête.
Ce qui est critiquable c’est que tels que les ouvrages sont faits en dépit du bon sens. Je m’explique : dans le cas d’un passage à gué l’écoulement se réparti avec une faible vitesse sur la largeur de l’abaissement (d’où l’engravement visible sur la photo de 2011) et descend ensuite dans le talus de manière diffuse.
Dans le cas d’un busage il y a 1 : une grille qui sera empruntée ou pas par l’eau (il faut l’entretenir) et dans le cas où elle l’est pas, elle pourra prendre la route puisqu’il n’y a plus d’abaissement et se déverser plus loin en ayant au passage été rejointe par les écoulements d’une partie du versant selon le dévers de la route. Ensuite à l’aval, l’écoulement est très concentré avec une vitesse rapide (busage lisse) ce qui provoquer tôt ou tard l’érosion du talus à l’aval de la route et donc le tassement de la route elle même… ils ont peut être mis 2 ou 3 blocs à l’aval mais rincés à chaque pluie c’est la terre dessous qui va partir.
Bien évidemment dans son incommensurable sagesse le routier de base dira alors qu’il faut un mur de soutènement plus grand pour tenir la route alors que c’est tout le contraire…
Faudrait en causer à la RTM…

[quote=« montagne.a.vaches, id: 1527982, post:750, topic:127335 »]

Un exemple type de traversée de route (la grille à droite, la reprise d’enrobé et un gros tuyau sous la route), travaux réalisés à l’automne dernier probablement :[/quote]

Pfff tu aurais pu y aller en vélo quand même… :wink:

Moi je suis un écolo, un vrai, avec un vieux diesel qui consomme 10L/100, pas un bobo à vélo !! :stuck_out_tongue:

ingmar

  • 111111111111

et à ceux qui lui répondent que des idées pour faire bosser les gens seraient plus pertinentes, les ont-ils de leur côté ?

bien pitoyables tous ces posts systématiques qui « critiquent » les idées… top facile sur le net… j’ai signé la pétition et je suis également attentif à l’évolution de l’histoire de cette route …

[quote=« Sandrine P, id: 1527958, post:749, topic:127335 »]

[quote=« ingmar, id: 1523690, post:741, topic:127335 »]Je vous invite à lire cet article : « Le tracé de l’Alpe d’Huez, une erreur »

"Pour Tony Martin, la descente de l’Alpe d’Huez intégrée à la 7ème étape du Critérium du Dauphiné, était trop dangereuse et obliger les coureurs à l’emprunter relève de l’irresponsabilité.

« Nous avons parcouru le tracé exact du Tour. Je dois dire que je suis négativement surpris. La roue est défoncée, la surface est mauvaise, il n’y a pas de barrières. Si un coureur fait une erreur, il fera une chute de 30 mètres. Nous envoyer là-bas est irresponsable. Et je ne peux malheureusement pas espérer un changement de parcours avant le Tour » assure le coureur d’Omega Pharma - Quick Step sur son site Internet personnel."
[…]
Les coureurs sont contre le passage du Tour au Col de Sarenne. Ils se sentent mis en danger.[/quote]

Et comme je les comprends!
Même sans le contexte d’une course de vitesse, cette route à vélo me ferait vraiment flipper: beaucoup d’irrégularités de surface de la route et sur les bords, pas de protection de type parapet, nombreuses possibilités de vol planné dans des ravins plusieurs dixaines de mètre plus bas si on rate un virage…

Et vous allez voir que s’il arrivait un accident (ce que je ne souhaite évidemment pas), ca serait la faute aux écolos qui n’ont pas voulu d’aménagements sur cette route! Y avait-il vraiment besoin d’une telle idée pour mettre du piment dans ce tour de France? Ca ne tient pas debout…[/quote]

C’est l’avis d’un coureur, pas de tout le peloton. Le Giro, pour ne citer que cet exemple, regorge de descentes de ce type. Et le Dauphiné de cette année est passé par Sarenne sans problème.
Les accidents les plus graves, dans les courses cyclistes, n’arrivent que très rarement dans des descentes vertigineuses ou sur des routes étroites, où les coureurs sont particulièrement attentifs. Ils arrivent le plus souvent sur des routes larges et droites, parfois à cause de ralentisseurs ou autres ilots, parfois pas.
Le dernier Giro en était le parfait exemple : pas mal de chutes dans des descentes de col sous la pluie (certaines sans parapet), aucune blessure sérieuse. Alors que chaque mois de juillet la 1ère semaine du TDF (étapes de plat) cause plusieurs abandons sur chute.

[quote=« clash_ch, id: 1529123, post:758, topic:127335 »]

[quote=« Sandrine P, id: 1527958, post:749, topic:127335 »]

[quote=« ingmar, id: 1523690, post:741, topic:127335 »]Je vous invite à lire cet article : « Le tracé de l’Alpe d’Huez, une erreur »

"Pour Tony Martin, la descente de l’Alpe d’Huez intégrée à la 7ème étape du Critérium du Dauphiné, était trop dangereuse et obliger les coureurs à l’emprunter relève de l’irresponsabilité.

« Nous avons parcouru le tracé exact du Tour. Je dois dire que je suis négativement surpris. La roue est défoncée, la surface est mauvaise, il n’y a pas de barrières. Si un coureur fait une erreur, il fera une chute de 30 mètres. Nous envoyer là-bas est irresponsable. Et je ne peux malheureusement pas espérer un changement de parcours avant le Tour » assure le coureur d’Omega Pharma - Quick Step sur son site Internet personnel."
[…]
Les coureurs sont contre le passage du Tour au Col de Sarenne. Ils se sentent mis en danger.[/quote]

Et comme je les comprends!
Même sans le contexte d’une course de vitesse, cette route à vélo me ferait vraiment flipper: beaucoup d’irrégularités de surface de la route et sur les bords, pas de protection de type parapet, nombreuses possibilités de vol planné dans des ravins plusieurs dixaines de mètre plus bas si on rate un virage…

Et vous allez voir que s’il arrivait un accident (ce que je ne souhaite évidemment pas), ca serait la faute aux écolos qui n’ont pas voulu d’aménagements sur cette route! Y avait-il vraiment besoin d’une telle idée pour mettre du piment dans ce tour de France? Ca ne tient pas debout…[/quote]

C’est l’avis d’un coureur, pas de tout le peloton. Le Giro, pour ne citer que cet exemple, regorge de descentes de ce type. Et le Dauphiné de cette année est passé par Sarenne sans problème.
Les accidents les plus graves, dans les courses cyclistes, n’arrivent que très rarement dans des descentes vertigineuses ou sur des routes étroites, où les coureurs sont particulièrement attentifs. Ils arrivent le plus souvent sur des routes larges et droites, parfois à cause de ralentisseurs ou autres ilots, parfois pas.
Le dernier Giro en était le parfait exemple : pas mal de chutes dans des descentes de col sous la pluie (certaines sans parapet), aucune blessure sérieuse. Alors que chaque mois de juillet la 1ère semaine du TDF (étapes de plat) cause plusieurs abandons sur chute.[/quote]

Des coureurs protestent : « Nous envoyer là-bas est irresponsable. » (actualisé le 28 juin) - Le Bruit du Vent

Plusieurs coureurs expriment leur appréhension au sujet de cette descente (dont les deux favoris !). Le Giro ne regorge pas de descentes de ce type. Comme l’explique Froome, comme l’explique Contador… le Dauphiné est passé à faible allure au col de Sarenne (pas d’enjeu, col situé en début de course…) : Froome a déclaré que le peloton a volontairement modéré son allure à Sarenne lors du Dauphiné (et même en modérant l’allure, un coureur a été renversé par une voiture à cause de l’étroitesse de la route) ; sur le Tour de France, ça n’aura rien à voir, il y aura un Tour de France en jeu (et lorsqu’un Tour de France est en jeu, lorsqu’une place sur le podium est en jeu, lorsqu’une victoire à l’Alpe d’Huez est en jeu, les coureurs ne peuvent pas se permettre d’être prudents), et la descente sera située dans le final (et la pluie pourra s’inviter !). Le fait est que si un coureur dérape dans cette descente (le revêtement n’est pas adapté à des descentes rapides : la route est limitée à 20 km/h), il peut faire une chute de 40 mètres (= il peut mourir ; je fais remarquer que sur les routes plates de la première semaine du Tour, s’il est fréquent qu’un coureur se casse la clavicule, il est très rare qu’un coureur meurt). Peu de descentes sont aussi dangereuses (toutes courses confondues), et je connais les cols du Giro, j’en ai fait beaucoup à vélo !

Il est très rare qu’un champion du monde de cyclisme se permette de critiquer les organisateurs d’une épreuve en qualifiant leurs choix « d’irresponsables » ou de « criminels ». La parole de ces coureurs mérite d’être entendue. Il faut les écouter : ils connaissent leur métier. Tony Martin dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas (cf. les autres déclarations). Bref, pour la sécurité des coureurs, les organisateurs feraient mieux de changer leur parcours (ce n’est pas pour rien qu’ils ont demandé à ce que la route de la vallée du Ferrand soit refaite ; dommage pour eux, les travaux n’ont pas été à la hauteur de leurs attentes… et du coup, ils persistent et sont prêts à faire prendre des risques inconsidérés aux coureurs).

Là je crois qu’il faut arrêter le sirop. Si des professionnels du vélo ne peuvent pas descendre une route pentue et étroite, ils changent de boulot. Nous sommes en pleine dramaturgie de l’étape du centenaire qui a été conçue comme un retour aux grandes épopées d’avant guerre sur les routes non goudronnées des grands cols alpins. Ces professionnels de la route sont là aussi pour faire un spectacle , ils savent ce qui est attendu d’eux et les consignes de course seront tres claires. Et l’étape sera belle sur le col de Sarenne qui ne sera accessible qu’a vélo pour les spectateurs.
Après la protection du site sensible, ce sera le second bénéfice de l’opération " verte" : introduire plus de mobilité douce au sein du tour que ce soit du coté suiveurs comme du coté spectateurs. Evidemment il ne faut surtout pas qu’un accident grave survienne sur cette route au risque de perdre tout le bénéfice de l’opération.

[quote=« Zian, id: 1529465, post:760, topic:127335 »]Là je crois qu’il faut arrêter le sirop. Si des professionnels du vélo ne peuvent pas descendre une route pentue et étroite, ils changent de boulot. Nous sommes en pleine dramaturgie de l’étape du centenaire qui a été conçue comme un retour aux grandes épopées d’avant guerre sur les routes non goudronnées des grands cols alpins. Ces professionnels de la route sont là aussi pour faire un spectacle , ils savent ce qui est attendu d’eux et les consignes de course seront tres claires. Et l’étape sera belle sur le col de Sarenne qui ne sera accessible qu’a vélo pour les spectateurs.
Après la protection du site sensible, ce sera le second bénéfice de l’opération " verte" : introduire plus de mobilité douce au sein du tour que ce soit du coté suiveurs comme du coté spectateurs. Evidemment il ne faut surtout pas qu’un accident grave survienne sur cette route au risque de perdre tout le bénéfice de l’opération.[/quote]

L’opération « verte » : plus de mobilité douce ; belle blague ! Si les véhicules des spectateurs sont interdits, c’est tout simplement parce que la route est trop étroite : avec des véhicules sur les côtés, les coureurs ne passeraient pas ! Quelques véhicules auraient pu se garer du côté de la zone humide, mais si c’est le cas, l’ASPAS fera un procès. Les spectateurs feront cinq cents km en voiture, et trois à pied : vive la mobilité douce ! Ils sont doués en communication du côté de l’Alpe d’Huez (d’ailleurs, ils embauchent des greenwashers, non ?). En tout cas, Sarenne sera très convoitée par les foules (sur camping-car.com : Notre conseil : se positionner juste avant le sommet du col de Sarenne.). Avant, le Tour s’arrêtait à l’Alpe d’Huez… Maintenant, le Tour continue jusqu’à Sarenne, mais l’opération est « verte », car les voitures des spectateurs s’arrêteront à l’Alpe d’Huez ! C’est de la « pure communication » ! Ils auraient pu faire encore pire, mais comme ils n’ont pas fait encore pire : « l’opération est verte » ! Car n’oublions pas qu’amener les foules, les hélicos, des centaines de voitures qui roulent à 100 km/h (sur une route limitée à 20 km/), peindre des graffitis à Sarenne, supprimer des passages à gué (pour dix minutes de télé), c’est vert !

Dans les grandes épopées d’avant guerre, les vélos ne pesaient pas 6,8 kg, et les pneus n’étaient pas en 700x23 (et le contexte est différent : avant guerre, les écarts entre le premier et le second n’étaient pas d’une minute ou deux, mais bien souvent de plusieurs heures ; à l’époque, un Tour de France ne se jouait pas dans les trajectoires d’une descente). Les spectateurs salivent à l’idée de ce grand spectacle, des coureurs ont peur (les chochottes, ils n’ont qu’à changer de métier, n’est-ce pas ?). S’il y a un accident grave le jour de l’étape, il ne faudra pas dire que c’est la faute des associations qui ont fait pression pour que les travaux soient limités : non, car, dès le mois de février, nous avons averti (les organisateurs et la Préfecture) du danger de faire passer le Tour sur cette route. S’il y a un accident grave, les organisateurs auront leur part de responsabilité (et Tony Martin, champion du monde de cyclisme l’a clairement dit), et ceux qui les ont laissés faire aussi !

"- Jeudi 18 juillet : Gap / Alpe d’Huez (168 km)
Deux ascensions successives de l’Alpe d’Huez… oui, ils vont le faire, soit deux fois une montée classée « hors catégorie » dans une même étape !
Notre conseil : se positionner juste avant le sommet du col de Sarenne.
"

As tu une idée des emplacements visés ? Je plains les habitants de Clavans…

[quote=« criss19, id: 1529478, post:762, topic:127335 »]"- Jeudi 18 juillet : Gap / Alpe d’Huez (168 km)
Deux ascensions successives de l’Alpe d’Huez… oui, ils vont le faire, soit deux fois une montée classée « hors catégorie » dans une même étape !
Notre conseil : se positionner juste avant le sommet du col de Sarenne.
"

As tu une idée des emplacements visés ? Je plains les habitants de Clavans…[/quote]

L’emplacement visé sera les derniers km d’ascension (entre l’Alpe d’Huez et le col de Sarenne). Il y aura foule à Sarenne, le maire de l’Alpe d’Huez l’a lui-même dit ! C’est évident : ce sera comme le sur-sommet de l’Alpe d’Huez, et en plus, ce sera une grande première dans l’histoire du Tour !

Et ce sera ingérable ! Ils fermeront la route aux véhicules des spectateurs SEULEMENT deux jours avant le Tour ! Alors que des camping-cars viennent se poser 7 à 10 jours avant les grandes étapes de montagne (et cette étape est clairement la plus attendue de cette 100ème édition du Tour ; elle est vendue comme une étape extraordinaire : deux ascensions de l’Alpe d’Huez, quelle folie !). Donc, en gros, pendant une semaine, ce sera le bazar ! Des gens vont aller se garer un peu n’importe où, puis ensuite, des gendarmes (gentiment rétribués par les contribuables) se battront pour qu’ils se déplacent !

Si des professionnels du vélo ne peuvent pas descendre une route pentue et étroite avec un revêtement très sommaire, des virages en épingle, et avec, en cas d’erreur, une chute dans le vide de 40m, doivent-ils changer de boulot ? Imaginez qu’il pleuve !

Le petit détail, dans la descente de Sarenne, c’est la chute de 40m dans le vide. Pour le spectateur, c’est un détail. Pour les coureurs comme Martin, Froome, Contador, Monfort, Joly et les directeurs sportifs comme Madiot, c’est un peu plus qu’un détail. Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que le Tour est censé se jouer dans cette descente : Cadel Evans, un des favoris, ancien vttiste, a clairement dit qu’il faudrait qu’il donne tout dans cette descente, car s’il veut gagner le Tour, c’est là que ça se jouera. Les coureurs seront poussés à prendre des risques (en gros, ce sera leur job) ; et les risques dans la descente de Sarenne peuvent se payer très chers.

Tu exagères certainement, mais le spectacle vaudra surement le coup

Je suis impressionné par le "professionnalisme " d’ingmar. Avec toutes tes connaissances tu aurais du proposer tes services aux organisateurs du tour de France

Posté en tant qu’invité par rufus:

Le seul truc qui m’intéresse dans cette histoire, c’est de savoir quelles sont les dates et les lieux à éviter dans les Alpes.

Ben c’est dit. Nous sommes ravis de l’apprendre. Si tu as d’autres choses du même acabit interessante à dire, n’hésite surtout pas.

Ca m’étonnerait qu’il ait dit cela en ces termes, les endroits pour gagner ou perdre le tour sont multiples, à commencer par les 3 étapes corses !
Donc la descente de Sarennes ne sera qu’une péripétie parmi d’autres et les coureurs peuvent très bien aussi décider de se neutraliser, selon les circonstances.
Ils connaissent les risques qu’ils prennent et pas plus là que sur les pavés glissants de Paris-Roubaix par ex. où les chutes sont parfois lourdes, ce sont des accidents du travail comme dans tous les métiers.

De toute façon, ce ne sont pas des arguments à opposer, ça ne concerne pas la protection du site.

Allez faire une chute de 40m dans le vide sur Paris-Roubaix !