Nettoyage - Elagage

#1

Les voies faciles ou en terrain d’aventure changent parfois avec les années et quelques touffes d’herbe, ronces, vernes et autres fantaisies végétales peuvent apparaître. Sans parler des approches.

Alors pourquoi pas agir pour la communauté des grimpeurs et nettoyer un peu à chaque passage, utiliser une scie pliante d’élagueur, nettoyer quelques prises, améliorer l’approche, faire une terrasse pour s’équiper au départ de la voie. Cela ralentit un peu mais est bien agréable.

Avec un ami, nous avons parcourus quelques anciennes voies ces derniers temps et nous n’avons pas hésité à passer un peu de temps pour ceux qui nous suivront.

Aujourd’hui j’ai nettoyé deux voies en 5 au petit Biclope… et je suis très heureux d’avoir donné un peu de mon temps pour le plaisir de tous.

Qu’en pensez-vous?

Au fait, je cherche des compagnons ou compagnes de cordée autour d’Annecy pour des voies pas trop dures en écoles ou plus longues (4+ à 5+ max). J’ai cordes, coinceurs et pitons…

#2

Je trouve ça canon, merci.
J’entends hurler à l’avance les fans du « terrain d’av » à tout prix. Enlever la terre, les cailloux branlants, les végétaux, tailler proprement quelques branches: je vois mal ce qu’on peut objecter de sérieux. Mais je suis bien loin d’Annecy ;-(

#3

Merci Brafougne… je suis un fan du terrain d’aventure et de l’escalade propre sur coinceurs mais je n’hésite pas à poser un bon goujons dans une dalle expo non-protégeable maintenant (et moi aussi j’ai exposé la viande sans mettre un point sur 35 mètres! mais est-ce vraiment raisonnable?).

Nettoyer les petites fissures, les trous, cela permet de découvrir des emplacements pour poser des points et l’escalade peut rester un plaisir dont on peut atténuer le danger.

Par contre, il me parait très dommage d’équiper des zones où coinceurs et anneaux permettent de bien se protéger. il faut qu’il reste des zones d’escalade sans trop d’équipement.

#4

Je reviens du valle dell’orco: des couennes en fissure sans équipement ni rochers branlants, mais avec des relais béton: c’est possible. Et quelle régalade.
Et en plus ça cohabite avec des voies en dalle assurées sur ring.
Les équipements modernes me font penser à la vague de contruction bétonnante des années 70. Qu’il en faille, c’est super, mais pas que ça svp.
Les théories de clous rouillés dans les fissures des voies « d’aventure » me font gerber aussi, mais je préfère encore ça que des échelles à spit.

Y’a pas moyen d’inventer des choses intermédiaires?

#5

Posté en tant qu’invité par Dwarfclimb:

Je suis d’accord avec vous deux, la pratique du terrain d’aventure n’est pas incompatible avec un peu de nettoyage
Pour ma part , j’ai toujours dans mon sac une scie pliante, un sécateur et une vieille fourchette ( pour dégager la terre et l’herbe dans les écailles )
Dans nos régions oú il pleut souvent la végétation repousse très rapidement et si on ne nettoie pas, certaines voies deviennent difficilement faisables
Bonne grimpe

#6

Bonjour ! Je pratique l’escalade et un peu de terrain d’av sur cherbourg. et bien sûr quand je peux je prends un sécateur et je débroussaille les marches d’approche. on a deux sites qui ne sont quasiment pas fréquentés, ceux là j’enlève volontiers les fougères et autres.
par contre on a un autre site qui est assez fréquenté, je préfère laisser les ronces et les orties dans le chemin car je pense que cela régule un peu la fréquentation (surtout des gens qui viennent pas pour grimper).
toutes nos voies sont relativement propres par contre.

#7

Ravi de voir des grimpeurs jardiniers!

C’est peut-être un vœux pieux, mais réserver quelques zones à l’apprentissage de a pose de coinceurs dans des voies semi-équipées et faciles à protéger, cela serait bien et permettrait à ceux qui le souhaitent de sécuriser leur progression.

Il faudrait peut-être laisser peu-équipés ou non-équipés les secteurs qui s’y prêtent en école d’escalade, car l’escalade propre, c’est de l’escalade, pas forcément de l’alpinisme.

#8

Ne va pas faire ça à Ste Victoire STP.
D’une part parce que les végétaux que tu trouveras dans ce type de falaises poussent très lentement et peuvent être des espèces protégées.
D’autre part par ce que certains (genévriers par ex) peuvent faire des points d’assurage très corrects.

#9

Ne t’inquiète pas JP13… je fais ça vers chez moi, et ce qui sert à l’assurance, je le laisse, j’en ai trop besoin.

Sinon, ce petit rafraichissement est marginal par rapport aux purges, débroussaillages et excavations pratiqués en site école. Le but est juste de dégager les prises. En bref, refaire un peu le travail des ouvreurs pour que leurs traces ne deviennent pas une friche…

#10

Faut peut être pas confondre « faire le désert » et enlever les broussailles, les branches mortes, l’herbe la terre et les cailloux.
Par exemple aux deux aiguilles « les rognures d’ongles d’allah » sont dans un état lamentable: alors que c’est un itinéraire superbe dans cette difficulté: quelques spits pourris des pitons rouillés (en plus largement inutiles).
J’avais parcouru ça il y a trente ans avec l’impression d’une petite merveille en 4, et là c’est une friche.
Préserver la sainte d’un équipement genre « Mac Donald » à consommer sans réflexion, voilà qui me va.
Mais pendant l’immobilisme semble la seule solution adoptée par certains, les vieux pitons merdiques rouillent à qui mieux mieux.

#11

IL y a 30 ans la rognure d’ongle d’allah était très parcourue et donc pas mal patinée.

Par ailleurs, il me semble que le secteur des deux aiguilles est un secteur d’escalade sportive ou des rééquipement sont possibles.
Est ce que je me trompe?