En effet. J’appelle ça du vandalisme.
Ne grimper que la première longueur d'une voie de plusieurs?
Ah, ça me fait penser aux camping sauvage en van.
Si c’est pour aller grimper ça va. Si c’est pour aller promener le chien c’est pas bien.
Pareil pour les longues voies, faut la finir sinon c’est du vandalisme 
Il y a une différence entre commencer une grande voie puis abandonner à R1, et venir faire de la moulinette toute la journée sur L1 avec un groupe de 12.
Or dès lors qu’on considère que les L1 sont aussi des couennes, on ne trouve rien d’anormal qu’un groupe de 10 ou 20 se relaye en moulinette toute la journée en moulinette sur des L1 (même si je trouve que se relayer un moulinette même sur des couenne est anormal).
Ben oui, car le parking a été dimensionné par rapport à la fréquentation des randonneurs et grimpeurs, il n’y avait pas de promeneur de chien en camping-car avant la construction du parking. Si ce parking est squaté à 50% par des promeneurs de chien en camping-car, c’est un détournement d’usage, et du manque de respect pour les usagers auxquels est destiné ce parking.
Pareil pour les moulinettes dans les L1 (le maillon du relai n’est pas prévu pour ça), les teufs à 30 dans un refuge non gardé, etc.
Un groupe de 50, même 
T’as plein de sites de couennes avec des voies d’une longueur, et des voies de plusieurs longueur genre 2 ou 3. Généralement les voies de 2 ou 3 longueurs sont aussi grimpées juste pour leur première longueur.
Perso ça m’arrive souvent de pas finir une longue voie. Parce que j’ai pas le temps, parce que la météo se dégrade, parce que c’est pourri, parce que c’est trop dur…
Je suis un dangereux vandale.
Toutes ces voies que je patine, au lieu de les laisser à Bubu…
Bonjour à tous.
Vandalisme ? Je dirais même terrorisme, crime contre l’humanité (peut-être génocide…).
Il faudrait se calmer un peu, et se souvenir - attention, je vais encore faire le prof ! - que les mots ont un sens. Si je vandalise en ne grimpant qu’une première longueur, quel terme pour parler de celle ou celui qui taille des prises, ou qui en colle, ou qui arrache un piton dont il n’a pas eu besoin (ce débat fit rage dans les années 70 du siècle dernier, à l’époque d’un certain J-CD) ?
Sans nier la réalité du problème que pose, considérée globalement, la patine des voies, nous devrions nous garder de cette mode bien actuelle : escalader à tout bout de champ l’échelle lexicale, de peur que si nos mots n’atteignent pas tout de suite le point culminant, nous ayons l’air de ne pas suffisamment blâmer.
Même de magnitude 6 sur l’échelle de Richter (qui en compte une douzaine), un séisme reste un séisme et fait des dégâts.
Bonne grimpe à tous, couennes ou GV. Mais quand même, n’allez pas tirer prétexte de ce que j’ai écrit ici pour patiner la 1ère longueur du pilier sud de la Dent d’Orlu, sans faire les 44 suivantes !
Ça m’arrive de casser une prise dans les voies. Je dois au moins être à 8,5 sur l’échelle de Richter 
Salut,
Hors des considérations ci dessus, je pense qu’il faut surtout prendre en compte la question de la sécurité : faire une journée de couenne en restant stocké au pied d’une paroi, quand ça grimpe (haut) au dessus, ce n’est pas nécessairement la meilleure idée selon les lieux 
Attention cependant à ce qu’il y a au dessus de vous : si une ou plusieurs cordées sont engagées, il y a plus de risque de se faire parpiner. Donc passer trop de temps à faire de la moul au pied d’une grande voie peut être dangereux, selon les secteurs.
A part ça, ça se fait mais vu la pléthore de sites de couenne qui existent, l’idée est un peu étrange (mais il arrive en effet que des sites de couenne et de GV se mélangent, avec des couennes qui sont aussi les premières longueurs de grandes voies).
Je suis d’accord que « vandalisme » est inapproprié.
Mais je n’ai pas pris le temps de rechercher un autre terme.
« Manque de respect » n’est pas assez fort.
- Gueuler dans les voies : manque de respect, dès que les gueulards sont partis, ça s’arrête.
- Laisser des tickets : c’est réversible, mais ça demande du boulot aux suivants, c’est un manque de respect plus fort que l’exemple précédent.
- Patiner inutilement des L1 : c’est irréversible, il faudrait un terme plus fort que « manque de respect ».
Autant ce n’est pas dérangeant de faire une longueur et de tirer un rappel pour x raisons, autant je suis déjà entré en conflit avec une cordée qui squattait le maillon du relai avec sa moul alors que je tirai mes rappels
Au-delà des considérations de patine ou de risque comme l’a rappelé Rob, pour savoir si le premier relais est adapté à la pratique de la couenne je pense que le meilleur moyen reste de consulter le topo local, en général plus détaillé de ce point de vue là. Il y a des endroits où c’est une pratique tout à fait standard, comme par exemple le Rocher de Leschaux qui est à la fois un site de couennes et de GVs, la plupart des GV sportives ont une première longueur qui correspond à une couenne, ce qui est clairement indiqué dans le topo.
La patine est malheuresement inherente à la grimpe. Si on parle de « patiner inutilement », peut-on aussi parler de « patiner utilement » ? Et quid du mec qui grimpe pour la 10ème fois la classique du coin car c’est à coté de la maison…
Tout à fait. Dans les Calanques aussi, et à la St Victoire. Et aussi l’inverse (grimper que la dernière longueur) comme dans le Verdon, cette pratique étant à l’origine du terme « couenne » si je ne me trompe pas.
Bonjour,
Il faut prendre aussi en compte que même le relais équipé pour le rappel peut etre inadapté à la moulinette papr la configuration des rochers. Sinon je ne suis pas scandalisée par les gens qui font L1 et décident que la voie les plaît pas.
Après, si le relais est pas digne de ce nom, …
Ben on fait relais quand même. 
Salut, c’est quoi l’histoire du mouskif avec sparadrap ? C’est un moyen de pouvoir le récupérer ou juste pour bloquer le doigt et/ou le faire travailler dans l’axe ?
Oui c’est juste pour pouvoir bloquer le doigt.
Tout à fait d’accord. Autant la cordée qui ne se sent pas de faire les longueurs suivantes et décide de redescendre en rappel se gère courtoisement avec une cordée qui monte alors dans L1 pour faire la voie, autant le squat des maillons de relais par les moulinettes, avec grimpeurs en moul qui montent et qui descendent, laisse peu de place aux cordées qui veulent monter à R1 et enchaîner sur les longueurs suivantes.
Par conséquent, sur un site hyper fréquenté, mieux vaut préférer les écoles d’escalade avec des couennes, si on ne veut pas enchaîner. Il y a quand même du choix en la matière.
Typiquement les dalles des cheserys a argentiere
Dalles qui n’ont pourtant pas vocation à se transformer en une école d’escalade.
Là, il n’y a aucune raison de se limiter à la 1ère longueur : ce sont des voies bien équipées et relativement courtes (4 à 5 longueurs maximum).
Au final tout est une question de nombre. Aller faire les L1 (qui peuvent valoir le coup à elle seules comme au rocher du midi par exemple) parce qu’on a buté, pour bien finir la journée ou juste pour grimper une belle longueur d’une voie que l’on a pas le temps/niveau de faire en entier pourquoi pas
Après si comme dit avant ca ce transforme en « vrai couenne » sur fréquenté pour les L1, moulinette etc c’est plus dérangeant surtout que ce serait adressé à un public plus débutant ayant très souvent des secteurs avec des voies dédié à la couenne de même niveau/qualité dans les environs. Néanmoins j’ai l’impression que ce phénomène n’existe pas trop, j’ai jamais entendu parler de foule en bas de GV qui raillent les premières longueurs à longueur de journée