Mousqueton sur mousqueton : danger?

Hello à tous,

Lorsque j’ai appris à grimper, on m’a enseigné de ne jamais mettre un mousqueton sur un autre mousqueton.
Mais au relais j’ai souvent vu des types poser un gros mousquet’ familial et clipper allègrement d’autres mousquetons dessus (et m’assurer qu’il n’y a aucun problème quand je pose la question).
Sur le net je ne trouve rien de spécial sur cette question…
Et selon vous?

Ce qu’il ne faut pas faire c’est se servir de deux mousquetons non reliés par une sangle comme d’une dégaine. A un relais je ne vois pas trop où est le problème (surtout que ce sont le plus souvent des mousquetons à vis qu’on emploie pour le coup)

Salut,

La situation type qui ne pose pas de soucis est celle que tu décris, utilisation d’un mousqueton à vis comme « mousqueton principal ». Préconisé notamment lorsqu’il n’y a pas la place de clipper plusieurs mousquetons. Contrainte : le mousqueton principal bien vissé, et ne pas l’utiliser pour autre chose (par ex. pas de reverso directement dedans, pas de cabestan directement dedans, pas de sangle directement dedans etc…)

Les situations qui posent soucis et qu’on rencontre souvent sont les suivantes :

  • Clipper des mousquetons sur des mousqueton « simple » sans vis, très peu recommandable ! Typiquement on veut parfois rallonger des dégaines en clippant dégaine sur dégaine. Il faut alors clipper dans la sangle du coté sans string et pas directement sur le mousqueton.
  • J’ai fait mon cabestan (ou avec l’assureur, ou…) sur un mousqueton à vis et ensuite j’ai plus de place pour clipper les autres, alors je les clippe sur le mousqueton du cab : surtout pas ! Si tu dois défaire ton cabestan c’est très foireux et dangereux…

Sinon quand on triangule sur sangle on peu voir deux écoles : soit tous les mousquetons directement dans l’anneau de sangle, soit un mousqueton « principal » sur lequel on clippe tout.
Les deux solutions sont OK bien que la première consomme un skif de moins :wink:

je précise que le risque principal de ce type de montage c’est que en bougeant le tout, l’un des mousquetons appuie sur le doigt de l’autre mousqueton et l’ouvre. Dans ce cas, la resistance devient plus faible et en plus le montage peut carrément de défaire…

j’aime bien la méthode avec un « primaire ». C’est vachement plus clair au relais, on voit rapidement quel est son skif de vache, et on risque pas de dévacher le pote, ou le mec de l’autre cordée ou le sac de l’un deux …

Pour la clarté du relais c’est strictement identique :wink: Chacun a ses habitudes, après quand on commence à grimper avec beaucoup de matos au beaudard on apprend vite à économiser du matos partout où c’est possible :stuck_out_tongue:
Un truc primordial pour progresser en escalade/alpi et améliorer la sécurité : savoir toujours se remettre en question dans ses méthodes et apprendre tout au long de sa vie de grimpeur :slight_smile:

1 Like

on a du te dire ça à cause d’un éventuel porte à faux métal sur métal ( suite à accident mortel sur longe ziper - absorbeur en métal relié à un mousqueton à vis, usage préconisé à l’époque ), un usage tel que tu décris ne pose aucun problème de ce genre.
avantages et inconvénients du primaire sur relais c’est un autre débat…

un problème type que l’on peut rencontrer sur une « chaine » de mousquetons dans une configuration particulière : http://www.speleo.ch/~site/index.php?option=com_content&view=article&id=121%3Aaccident-f1&catid=1%3Anews&Itemid=23&lang=fr

ps : en gros moins il y a de connecteur entre l’amarrage ( irréprochable ) et le baudrier mieux nous nous portons.

Slt, tout dépend du type de mousquetons et leur utilisation ! Par exemple des skifs sécus mis en chaine et utilisés en tension statique ne posera aucun problème… C’est d’ailleurs comme cela qu’on fonctionne pour un balancier espagnol.

Bon eh bien il me semble que j’ai ma réponse, c’est clair.
Merci m’sieurs dames!