Moulinette sur un scellement

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Gepi a écrit:

Personnellement, je ne me suis jamais brûlé avec une broche au
soleil.

Oui, tu as peut-être raison finalement.

Posté en tant qu’invité par Pat:

Brule au point d’avoir des cloques, non, mais ressentir un debut de douleur due a la chaleur, ca m’est arrive. 70C est donne comme seuil de douleur. Les brulures reelles commencent vers 80C (selon l’endroit, …les doigts sont moins sensibles).
D’autre part, quand je touche mon descendeur apres un rappel (meme a vitesse normale) je peux imaginer que le meme echauffement peut se produire sur une broche utilisee en moul. De plus, etant donne que l’epoxy est un tres bon isolant, il y peu de chances que la chaleur puisse etre evacuee rapidement vers le rocher. Donc l’echauffement sur une broche pourrait etre cumulatif au fur et mesure des moulinettes successives.
Dans un tel cas, je pense que la corde sera endommagee avant le scellement, mais c’est pas mieux et dans les deux cas, c’est craignos…

J2LH a écrit:

Gepi a écrit:

Personnellement, je ne me suis jamais brûlé avec une broche
au
soleil.

Oui, tu as peut-être raison finalement.

Posté en tant qu’invité par Richard:

Faux.

On avait avec mon groupe équipé un rocher en Belgique avec des points de moulinette fabriqués avec des barres en inox de 12 mm de diamètre, pliées en U et scellées sur les deux tiges à 12 cm de profondeur.

Le rocher a eu un très grand succès à cause de l’équipement béton. Toutes les descentes se faisaient en moulinette.

Après 3 ans, certaines barres comportaient des gorges d’usures allant à plus d’un tiers de la section. 20 mètres de frottement d’une corde avec parfois des grains abrasifs, ça use terriblement.

Solution: on a mis des maillons rapides de 12 mm de section. Avantage: on peut les retourner lorsqu’ils sont usés d’un côté, et les remplacer quand ils sont nases.

Posté en tant qu’invité par Nic:

Solution: on a mis des maillons rapides de 12 mm de section. Avantage: on peut les
retourner lorsqu’ils sont usés d’un côté, et les remplacer quand ils sont nases.

Euh c’est quoi la différence entre usé d’un côté et naze ?
C’est pas très rassurant cette manière de faire je trouve !

Posté en tant qu’invité par Pat:

C’est bete en effet, mais ca rassure…
Le maillon petera la ou il est use, meme si ce n’est pas l’endroit ou la corde frotte…

Posté en tant qu’invité par mathieu lulu:

Richard : Qu’est-ce qui est faux ?

Bon, sinon, j’en viens a une autre analyse :

1 le frottement d’un moulinette est (beaucoup) plus abrasif que l’usage d’une degaine en tete.

Les equipeurs ne vont donc peut etre pas trop regarder l’etat des broches, puisqu’elles sont sence durer plus longtemps. D’ou le danger si leur duree de vie est raccourcie par la pratique des moulinettes.

2 la perte de resistance de l’ensemble colle / metal est accentuee par le fait que ces materiaux ne sont pas forcement prevu pour supporter une moulinette et peuvent craindre la chaleur

3 Ca on est tous d’accord, dans le cas d’une "vraie moulinette " (pas de degaines installees), il faut 2 points.

Ma conclusion pour l’instant :

Non, ce n’est pas dangereux de faire une moulinette sur un point. MAIS il faut eviter car du fait que cela n’est pas prevu pour ( dans l’esprit des equipeurs ), il peut y avoir une usure prematuree du materiel dans le cas d’une pratique reguliere.

Donc, pour une rechappe, aucun probleme. Sinon, si il y a plusieurs passages, je pose un mousqueton a vis ou un maillon rapide, et je laisse une degaine en dessous voir plus.

est-ce que tout le monde est plus ou moins d’accord ?

Posté en tant qu’invité par Richard:

Bon,

On semble ne pas avoir bien compris l’avantage du maillon rapîde sur le point de moulinette.

C’est quand même simple:

  1. Un maillon rapide se remplace simplement lorsqu’il est usé, pas un scellement.

  2. Pour une section de 12 mm de diamètre, une usure de 3 mm est déjà fort voyante voire alarmante, mais le point est encore TRES largement assez solide. Enfin, admettons qu’il s’agisse là de la limite d’usure tolérée. Si je place un maillon rapide, lorsqu’il est usé de 3 mm, il suffit de le retourner (usure vers le haut), pour se retrouver avec une section de frottement entière. On est donc reparti pour une nouvelle vie. La vie du maillon est donc double de celle du scellement seul.

  3. Un grimpeur confronté à un maillon usé asymétriquement va d’instinct mettre le côté moins usé vers le bas. Les lois de la physique aussi (la gorge d’usure se verrouille dans le scellement).

  4. Dernière précaution: faire gaffe à la corrosion galvanique (différence de potentiel entre des matériaux différents: maillon et scellement).

Posté en tant qu’invité par Richard:

Encore une chose: j’ai TOUJOURS un maillon rapide de 7 ou 8 mm sur mon harnais.

Posté en tant qu’invité par Pat ©®™:

Je suis d’accord avec toi a 100% pour 1 .
Pour 4, je pense qu’il n’y a pas de risque sur les sites sportifs conventionnes… a moins qu’on puisse trouver des plaquettes en alu ou en cuivre… sinon fer, acier, galva et inox ca ne devrait pas poser de probleme de corosion.
Pour 2… joker… je suis de ceux qui ne croient pas avoir change de slip en le retournant… :wink: .
Pour 3 … joker aussi. J’ai lu aussi le contraire… quand deux pieces metal se sont rodees dans une certaine position, l’usure est moindre quand on ne la change pas…

Dans le doute, je fais comme toi: je mets mon maillon rapide.

Richard a écrit:

Bon,

On semble ne pas avoir bien compris l’avantage du maillon
rapîde sur le point de moulinette.

C’est quand même simple:

  1. Un maillon rapide se remplace simplement lorsqu’il est usé,
    pas un scellement.

  2. Pour une section de 12 mm de diamètre, une usure de 3 mm est
    déjà fort voyante voire alarmante, mais le point est encore
    TRES largement assez solide. Enfin, admettons qu’il s’agisse là
    de la limite d’usure tolérée. Si je place un maillon rapide,
    lorsqu’il est usé de 3 mm, il suffit de le retourner (usure
    vers le haut), pour se retrouver avec une section de frottement
    entière. On est donc reparti pour une nouvelle vie. La vie du
    maillon est donc double de celle du scellement seul.

  3. Un grimpeur confronté à un maillon usé asymétriquement va
    d’instinct mettre le côté moins usé vers le bas. Les lois de la
    physique aussi (la gorge d’usure se verrouille dans le
    scellement).

  4. Dernière précaution: faire gaffe à la corrosion galvanique
    (différence de potentiel entre des matériaux différents:
    maillon et scellement).

Posté en tant qu’invité par Pat ©®™:

Pat ©®™ a écrit:
Dans le doute, je fais comme toi: je mets mon maillon rapide.

ou bien je descend en rappel

Posté en tant qu’invité par Richard:

Mon premier rappel au Verdon, en 82, dans Luna Bong: Un maillon rapide de 6 mm usé à au moins 1/3 sur deux spits de 8 couplés par une chaîne de vélo. Les cordées se succédaient…

Alors, franchement, les chaleurs de jeunes vierges quant à la résistance de scellements de 10 ou 12 mm un peu usés, bof…