Bonjour,
en effet, le Montserrat n’est peut-être pas la solution la plus pertinente pour un objectif couennes exclusivement. En descendant un peu plus au sud, en Sierra de Prades (Siurana, La Mussara, Mont-Ral, Margalef, etc.), les possibilités sont infinies, sur du calcaire classique. Et tout n’y est pas forcément dur, même si certaines voies sont de réputation mondiale pour leur difficulté.
Inconvénient principal : la structure même du rocher risque d’imposer, si l’on se cantonne aux voies courtes, un style peu varié (plutôt en murs et dalles redressées). Il y a beaucoup de fissures à Montserrat, techniques et très belles, quelques dièdres, mais plutôt dans les grandes voies.
Reste qu’il y a aussi des avantages, même pour un séjour centré sur les voies courtes :
- Une très grande variété d’orientations, ce qui peut être intéressant au printemps, saison durant laquelle on peut s’attendre à du bien chaud comme à du très frais dans cette région.
- Un immense choix de sites différents, avec des vues, des approches, des retours très variés. Donc des paysages, des ambiances sans cesse renouvelés. À Montserrat, grimper (en couennes ou en grandes voies), c’est toujours aussi randonner, au niveau esthétique ììì. Bon, il y en a qui n’aiment pas…
- Montserrat offre la possibilité, quand on débute, de commencer à tâter des « petites grandes » voies (3 ou 4 longueurs) en conditions idéales. Il y en a en quantité infinie. Beaucoup de faciles à très faciles, très belles pour certaines (à Montserrat, le facile n’est pas synonyme d’intérêt moindre). Et aussi bien équipées, sans engagement.
- Enfin, il ne faut pas aller à Montserrat seulement pour grimper. Au moins visiter le monastère. Ne pas manquer, tous les soirs vers 18 h 30, les vêpres : tout un spectacle !
Pour plus de renseignements, appelez-moi : 05 62 39 13 57. Ou patrick.dupouey@protonmail.com
Patrick Dupouey