Posté en tant qu’invité par Leemans:
Pffffff…ça concerne des alpinistes confirmés :rolleyes:
Posté en tant qu’invité par Leemans:
Pffffff…ça concerne des alpinistes confirmés :rolleyes:
[quote=« Leemans, id: 1752367, post:21, topic:155570 »]
Pffffff…ça concerne des alpinistes confirmés :rolleyes:[/quote]
Je me cite
Au-delà de l’humour, j’ai un peu de mal avec cette stratégie de faire passer son confort avant sa sécurité, qui plus est en solo, et de venir sur un forum pour tenter de le faire valider, au cas où sur un malentendu ça peut marcher …
https://www.youtube.com/watch?v=6KZo-xKxuLY
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
[quote=« Simon73, id: 1752205, post:16, topic:155570 »]Salut Geronimo,
Pourras-tu faire un compte rendu à ton retour de ton Viso solo, car je comptais également le faire cette année en solo depuis Pian del Re sur un seul jour.
Cordialement,[/quote]
Je reviendrai poster ici le CR si les conditions sur place me permettent de faire l’ascension
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
[quote=« John D l’aventurier, id: 1752359, post:20, topic:155570 »][
Si tu penses que tu es limite physiquement, soit tu arrêtes de psychoter soit tu retournes t’entraîner.
Faire un solo quand on est limite physiquement c’est pas du tout, mais alors pas du tout une bonne idée.[/quote]
Euh…tu te bases sur quel passage de mes messages pour dire ça? A aucun moment j’ai dit que je pensais être limite physiquement…bon les gars, faut éviter de prendre les topics pour des défouloirs et pour y balancer n’importe quoi hein…l’apéro c’est bien, mais à petites doses hein
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
[quote=« sylvainc, id: 1752332, post:18, topic:155570 »]Bon le viso j’y étais l’année dernière a peu près à cette époque, et franchement sans expérience de la montagne et en solo ca me parait pas être une super idée…
Du 3 à la montée sous le soleil c’est facile, par contre dans le brouillard, la pluie, avec un peu de fatigue à la descente c’est pas la même chose…[/quote]
J’ai tout lu mais j’arrête le quote là. A priori la nebbia je ne peux rien y faire, mais la pluie j’ai quand même, a priori, corrigez-moi si je me trompe, quelques petites heures pour la voir venir (météo nationale, surtout locale, etc…). Comme je l’ai dit, je ne suis pas un casse-cou, si la pluie n’est pas inévitable/s’annonce, je renonce. Monter jusqu’à andreotti pour reconnaître le coin pour un retour futur sera déjà bien si les conditions sont moyennes.
Pour rappel, je suis breton, la montagne me fait rêver, délaisser un 3800m pour passer quelques jours entre 2000 et 3000, c’est loin d’être un énorme sacrifice
Kenavo les bouseux. [/Dupontel signature]
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
Rien compris sur cette histoire de confort/sécurité, relis depuis le début, parce que là ça ressemble à du téléphone arabe, et à ce rythme-là demain quelqu’un vient m’insulter sur le topic parce que j’ai décidé de monter l’Everest en tongues…
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
[quote=« Leemans, id: 1752208, post:17, topic:155570 »]Salut Geronimo,
Je ne savais pas que tu pratiquais la course à pied, si tu la pratiques intensément, c’est effectivement une excellente base physique pour aborder la dénivelée en montagne.
Concernant les civilités, en montagne ou ailleurs, je n’y crois plus trop…il convient de prendre ses précautions, l’isolement pouvant favoriser les « visites », voire les disparitions. …[/quote]
Salut Leemans,
effectivement la CAP est une bonne base pour la rando au niveau souffle, par contre mon peu de pratique en rando, mais mon regard assez « critique », m’a bien fait comprendre qu’il s’agit d’efforts complètement différents. Physiquement parlant, en rando montagne, il faut bien plus lever le genou qu’en CAP, ce qui implique une fatigue supérieure des fléchisseurs de hanche, psoas et droit fémoral par exemple…après une rando « pentue », un coureur à pied aura les quadris qui chauffent le lendemain…de plus, un randonneur/CAPeur aguerri de montagne encaissera bien mieux les descentes, alors qu’un coureur à pied de route pourra avoir les tendons rotuliens HS après 1000m de descente sur caillasse roulante…
Pour ce tour du viso, étant plutôt sec, et léger, j’ai désiré sacrifier le confort parfois trompeur des chaussures à tige haute pour des salewa tige basse ayant cependant une semelle vibram classique de chaussure tige haute.
Pourquoi?
Parce que mon objectif principal c’est quand même l’ascension de ce Viso, et avec des tiges basses, on « sent » quand même mieux la caillasse sous ses pieds. Eviemment, ça ve demander plus de concentration sur les kilo pré/post ascension…mais je ne me voyais pas crapahuter dans la roche comme je le fais ici avec les chevilles rigides et 3cm de caoutchouc sous la plante des pieds…
Bon, c’est mon dernier message avant mon départ, pour les VCA je leur souhaite de lire ma nécro pour animer leurs soirées. Pour les autres, j’espère pouvoir leur faire un CR/des photos digne(s) du bonheur que j’aurai eu à découvrir ces montagnes magnifiques
Kenavo.
Celui-là:
C’est « l’y laisser » qui dérange
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
[quote=« John D l’aventurier, id: 1752442, post:28, topic:155570 »]Celui-là:
C’est « l’y laisser » qui dérange[/quote]
Je veux bien, mais ça voudrait dire que les seules personnes qui grimpent le Viso sont des gens qui y consacrent la journée, il n’y a pas de randonneurs qui se tapent de « gros » sacs qui le font?
Ce que je compte emporter dans l’ascension, pour en finir : polaire/doudoune technique/gore tex/casque/couv survie/teleph/eau/calories/apn, avec un camelbak. Le « gros » sac à dos de trek de 13/14kg risquant de gêner un peu…pour ces histoires de « vol », je me dis que finalement je ferais mieux de tout laisser au niveau du lac de Forciolline, dans la tente, si vols il y a j’imagine que les gens qui se risquent à ouvrir des sacs « errants » oseront peut-être moins ouvrir une tente…
Si j’ai bien compris, c’est 4h A/R du refuge Andreotti + temps au sommet (1/4h pour moi le temps de prendre les photos, je ne suis pas un gros contemplatif).
++
[quote=« Geronimo, id: 1752454, post:29, topic:155570 »][/quote]
J’étais certes téméraire à l’époque mais j’ai fait l’ascension seul alors que je n’y connaissais pas grand chose en matière d’alpi.
Je n’avais d’ailleurs qu’un matos de randonnée. C’était très bien balisé à l’époque et mes chaussures suffisaient pour les pas de 2 et les passages sur neige à 20°. Dans mon souvenir, il y a quand même un ultime petit névé plus pentu (30°) peu avant le sommet, où de bonnes grolles et un piolet droit sont utiles.
Rétrospectivement, aussi parce que j’ai refait l’ascension 3 fois, je vois combien les conditions jouent beaucoup. La fameuse nebbia, très dense et fréquente au niveau du Monviso, et un fort enneigement changent évidemment beaucoup de choses.
Bonjour
Si tu pouvais donner tes recettes je suis partant
Le Viso en bonne condition se fait en trail mais je te conseille le casque et j’ai toujours eu une petite corde dans le sac au cas où.
Bonnes randos et bon Viso.
Oui, parce-que le Viso ce n’est pas une rando. C’est de l’alpinisme. Maintenant c’est vrai que
mais par des personnes très expérimentées.
Essaie d’y glisser trousse à pharmacie, frontale, sifflet, miroir (si tu as déjà tout ça pour ta rando).
Ca serait bête d’en avoir besoin le seul jour où tu ne l’as pas …
Et ça peut aussi être toi qui est amené à porter secours !
Et ça évitera de laisser penser que tu sacrifies la sécurité devant le confort …
[quote=« John D l’aventurier, id: 1752503, post:32, topic:155570 »]
Oui, parce-que le Viso ce n’est pas une rando. C’est de l’alpinisme. Maintenant c’est vrai que
mais par des personnes très expérimentées.
Essaie d’y glisser trousse à pharmacie, frontale, sifflet, miroir (si tu as déjà tout ça pour ta rando).
Ca serait bête d’en avoir besoin le seul jour où tu ne l’as pas …
Et ça peut aussi être toi qui est amené à porter secours !
Et ça évitera de laisser penser que tu sacrifies la sécurité devant le confort …[/quote]
et une couverture de survie, en cas de bivouac imprévu…
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
J’ai. Mais bon. Un petit tour sur meteo-france pour les jours à venir (ascension prévue vendredi) ne présage rien de bon.
Plus précisément ici non plus :
[quote=« Geronimo, id: 1752703, post:34, topic:155570 »]
J’ai. Mais bon. Un petit tour sur meteo-france pour les jours à venir (ascension prévue vendredi) ne présage rien de bon.
Plus précisément ici non plus :
:/[/quote]
Je suis également intéressé pour gravir le Viso cette année ou l’année prochaine. Mon expérience de la montagne se limite à des 3500m. Je serais donc curieux de connaître tes impressions si tu as eu l’opportunité d’aller au sommet. Merci
Posté en tant qu’invité par Geronimo:
Salut,
alors non, je n’ai pas eu l’opportunité de le gravir. A 24h près c’était faisable. Je l’ai eu en visu (ha ha) pendant mes 48 premières heures de rando, et le jour précédent le changement de météo (mercredi dernier) j’étais au pied à midi/13h…il était encore faisable je pense dans l’après-midi…un peu frustré.
Cependant, pour bien préciser les choses, comme dit précédemment, j’avais une bonne condition physique, mais peu/pas d’expérience de sommets. Et quand, seul, vous arrivez au pied du colosse, la montagne vous remet les idées en place
Ce que je veux dire : même avec du beau temps, seul et avec mon expérience limitée, je n’aurais pas eu les corones je pense de m’y attaquer.
Et puis je me suis rendu compte qu’être dans un trip rando, pour y inclure un sommet, ce n’est pas évident. La fatigue s’accumule, on porte un sac de 13/14kg sur plusieurs jours avec bivouac-tente, ce n’est pas comme si on faisait une journée d’approche, qu’on dormait en refuge, et qu’on partait frais la fleur au fusil à 5h du matin, ce qui est nettement plus prudent.
Cela dit, j’ai croisé, lors du passage du pas des Sagnettes, deux personnes qui en descendaient et l’avaient monté « facilement », sans matériel hormis un casque, en 3h30 du refuge Quintino Sella. Les conditions étaient vraiment parfaites.
Pas mal d’italiens forcément qui en descendaient, des équipés, des non-équipés, mais tous avec la langue qui pendait. D’ailleurs avec mon sac de rando peu allégé et le tapis de sol qui dépassait des épaules, le passage de la via ferrata du pas des sagnettes n’a pas forcément été en lui-même une grosse balade de santé. Il faut parfois bien monter les genoux :lol:
A minima partir du refuge du lac de Forciolline peut être rassurant au niveau timing, et éventuellement le refuge Andreotti pour une montée « express ».
Car mine de rien, entre le refuge « Forciolline » (j’ai plus le nom en tête) et le refuge Andreotti, il y a je pense une bonne heure et demie de marche dans des pierriers, ça ne laisse pas trop le temps d’apprécier le paysage le nez dans les blocs de pierre…
Les jours suivants c’était pas la peine, le sommet a très peu montré son nez avec la météo…
[quote=« Geronimo, id: 1755261, post:36, topic:155570 »]Salut,
alors non, je n’ai pas eu l’opportunité de le gravir. A 24h près c’était faisable. Je l’ai eu en visu (ha ha) pendant mes 48 premières heures de rando, et le jour précédent le changement de météo (mercredi dernier) j’étais au pied à midi/13h…il était encore faisable je pense dans l’après-midi…un peu frustré.
Cependant, pour bien préciser les choses, comme dit précédemment, j’avais une bonne condition physique, mais peu/pas d’expérience de sommets. Et quand, seul, vous arrivez au pied du colosse, la montagne vous remet les idées en place
Ce que je veux dire : même avec du beau temps, seul et avec mon expérience limitée, je n’aurais pas eu les corones je pense de m’y attaquer.
Et puis je me suis rendu compte qu’être dans un trip rando, pour y inclure un sommet, ce n’est pas évident. La fatigue s’accumule, on porte un sac de 13/14kg sur plusieurs jours avec bivouac-tente, ce n’est pas comme si on faisait une journée d’approche, qu’on dormait en refuge, et qu’on partait frais la fleur au fusil à 5h du matin, ce qui est nettement plus prudent.
Cela dit, j’ai croisé, lors du passage du pas des Sagnettes, deux personnes qui en descendaient et l’avaient monté « facilement », sans matériel hormis un casque, en 3h30 du refuge Quintino Sella. Les conditions étaient vraiment parfaites.
Pas mal d’italiens forcément qui en descendaient, des équipés, des non-équipés, mais tous avec la langue qui pendait. D’ailleurs avec mon sac de rando peu allégé et le tapis de sol qui dépassait des épaules, le passage de la via ferrata du pas des sagnettes n’a pas forcément été en lui-même une grosse balade de santé. Il faut parfois bien monter les genoux :lol:
A minima partir du refuge du lac de Forciolline peut être rassurant au niveau timing, et éventuellement le refuge Andreotti pour une montée « express ».
Car mine de rien, entre le refuge « Forciolline » (j’ai plus le nom en tête) et le refuge Andreotti, il y a je pense une bonne heure et demie de marche dans des pierriers, ça ne laisse pas trop le temps d’apprécier le paysage le nez dans les blocs de pierre…
Les jours suivants c’était pas la peine, le sommet a très peu montré son nez avec la météo…[/quote]
Salut!
Désolé que tu n’aies pu gravir le sommet. Après toutes les conditions n’étaient pas réunies pour se faire plaisir sur ce sommet.
Perso , je pense avoir trouvé le bon compromis pour le timing. Premier jour: Castello-Forcioline (refuge bivouac) 1200m+. Deuxième jour: Forcioline -sommet 1000m+ rretour Castello 2200-
Je pense alléger le sac au max pour la partie escalade tout en conservant les crampons. La partie la plus a craindre est sans doute la désescalade quand on ne sait pas s’il faut rester face au rocher ou dos au rocher.
Salut Geronimo
Merci pour le retour, et désolé pour toi.
Ceci dit, ils n’ont pas prévu de travaux sur le Viso, l’an prochain il sera toujours là.
Maintenant que tu connais mieux les lieus et que tu as mieux appréhendé à quoi ça correspond de gravir cette montagne, il te reste juste à y revenir !
Alors je te souhaite d’y parvenir.
Posté en tant qu’invité par Leemans:
Hello Geronimo,
Je note, au travers de tes contributions, que tu abordes ce projet avec beaucoup de sagesse sans jouer les têtes brûlées.Le report de ton entreprise sera l’occasion de peaufiner la préparation en arrivant l’année prochaine en terrain connu.
J’avais porté l’accent sur la mise en sûreté de tes affaires personnelles : sur ce sujet je t"invite à lire le témoignage (forum alpinisme/cascade) de la gardienne du refuge de l’Aigle qui a récemment constaté la disparition de son matériel sur le terrain.Ce fait divers consternant nous rappelle qu’il faut être plus que jamais vigilant en tous lieux.
Etre à l’aise (et moins se fatiguer) en désescalade dans ce genre de terrain peut s’apprendre sur des courses plus courtes.