Posté en tant qu’invité par catherine:
Merci Sylvain pour ces explications.
Bravo de vous en être si bien tirés, ça nous a tous vraiment soulagés d’apprendre que vous aviez été retrouvés.
On est tout plein à pratiquer régulièrement la montagne et le ski de rando, et à avoir eu nous aussi des problèmes dans le brouillard.
C’est vrai que naviguer par tempête de neige n’est vraiment pas facile, il y a des techniques pour s’orienter, et qui commencent bien au chaud à la maison ou en refuge par la préparation de la rando avec cartes et boussole :
Repérage de l’itinéraire et choix du meilleur en cas de mauvais temps, avec inscription sur un petit carton des différents tronçons du parcours, les points caractéristiques, les azimuts, les altitudes, les erreurs systématiques etc …
C’est vrai qu’ouvrir une carte dans le tempête, c’est pas facile, on risque même de la voir s’envoler, et le petit carton c’est hyper pratique. Il faut aussi bien sûr altimètre et boussole.
Malgré toutes ces techniques, dans la neige, il y a des reliefs qui se forment et en cas de mauvaise visibilité on croit apercevoir des grandes pentes là où il n’y a qu’une petite bosse ! Ce n’est pas évident de faire coller la réalité à la théorie.
Une phrase de je ne sais plus qui, mais que j’aime bien :
« la distance entre la théorie et la pratique est plus importante en pratique qu’en théorie »
:-))
Une chose importante aussi que j’ai apprise après m’être retrouvée en pleine tempête avec de la neige qui se mettait dans mes lunettes de glacier ou m’aveuglait si ne je les mettais pas : c’est indispensable dans certains cas d’avoir un masque ! Je m’en suis acheté un depuis.
Bonne continuation dans vos aventures montagnardes,
vous avez sûrement appris plein de choses dans cette aventure-ci, mais je vous conseillerais quand même de faire des stages pour apprendre certaines choses sur le plan de la sécurité en terrain enneigé, et en orientation.
Amicalement, et à un de ces jours sur skirando ou en montagne.
Catherine qui a encore à apprendre, elle aussi 