Mont blanc

Posté en tant qu’invité par geof65:

Bonjour,

Je voudrai faire le mont blanc en partant du refuge de tete rousse pour éviter le convoint du gouter même si il faudra que l’on se prépare encore davantage pour les 1700m de deniv.
On peut y mettre sa tente à coté de tete rousse? (j’ai entendu parlé de restriction pour le gouter alors on sait jamais …)
Es ce que décoller à 2h00 c’est gérable ?
Quand on connait pas le lieux c’est pomatoire (de nuit) avant d’arriver au niveau du gouter ?

merci

Posté en tant qu’invité par rené:

Paumatoire certainement si tu es tout seul . Sinon tu suis le Wagon , je suis pas sur , mais je crois que le train pars à 1 H . C’est long et faut ètre rapide si tu as l’intention d’ètre à Chamonix le soir.

Posté en tant qu’invité par Emmanuel:

C’est une bonne idée :wink:
Pour la tente je sais pas trop, j’ai le souvenir que le terrain est assez accidenté mais j’avais pas étudié la question à l’époque
Pour l’horaire, il faut partir tôt évidemment mais 2h me paraît gérable, plus tu pars tard moins tu seras géné par la caravane du goûter.
Pour l’ascension de l’aiguille du Goûter de nuit, tu as déjà un avantage c’est que tu diminues les dangers de chutes de pierre puisqu’il n’y aura personne au-dessus de toi. Pour l’itinéraire, il vaut mieux avoir une bonne frontale mais ça se faitbien , il y a pas mal de câbles qui guident.

Il me semble que partir de Tête Rousse est la meilleure solution pour gravir le Mont Blanc par cette voie, sans subir les difficultés de réservation + la cohue du Refuge du Goûter.

Emmanuel

Posté en tant qu’invité par johann:

Ben tu vois, lis mon post d’il y a quelques minutes et pour peu, on fera la route ensemble !!
lol

Posté en tant qu’invité par Emmanuel:

J’ai un vague souvenir de bivouac autorisé sur terrain aménagé autour de Tête Rousse suite à l’interdiction du Goûter, quelqu’un confirme ?

Posté en tant qu’invité par johann:

Donc à priori, pas possible de bivouaquer au dessus de Tete Rousse ?!
Bonjour l’acclimatation :frowning:

Posté en tant qu’invité par Titus:

Si tu bivouaques a tete rousse, je te conseille de partir au lever du jour si tu ne connais pas du tout l’itineraire.
Avec un depart vers les 6h00 tu peux esperer etre au sommet vers les 12-13h
Ensuite tu redescend tranquillement et tu passe une nouvelle nuit a tete rousse.
De plus cette façon de faire te permettra d’eviter en partie le mam.
Cela dit…la marche sera longue, compter une douzaine d’heures pour l’aller-retour.

Bonne grimpe

Posté en tant qu’invité par Emmanuel:

Si tu bivouaques a tete rousse, je te conseille de partir au
lever du jour si tu ne connais pas du tout l’itineraire.
Avec un depart vers les 6h00 tu peux esperer etre au sommet
vers les 12-13h

En juin/juillet, il fait « jour » à 4h30, tu peux partir à 4h et tu seras au pied des difficultés (Aiguille du Goûter) à l’aube.

Posté en tant qu’invité par Bruno:

Pour avoir fait les 2 je conseil un départ de tête Rousse, c’est plus long mais ça présente pas mal d’avantage et notamment celui de faire la partie expo aux chutes de Pierre de nuit donc plus sûre et moins encombrée.

  • J’ai dormi au refuge à chaque fois mais j’ai toujours vu des Alpinistes bivouaquer avec ou sans tente juste derrière, suffit il de démonter avant de partir et de tout laisser propre évidemment?; renseigne toi à l’OHM de Cham pour les réstrictions…mais attention je crois savoir que le sujet est sensible!..l’hébergement sur les itinéraires trés classique est un vrai probléme!
  • En partant d’en bas c’est plus long mais tu dors mieux et ça joue bien, de mémoire en partant à 2 h de Tête Rousse, j’étais devant jusqu’au Goûter (bien mieux pour la sécurité) atteind lors du départ des cordées et au sommet vers 7h, de retour au Nid d’Aigle à 11h30 (avec un rythme normal)…mais j’avais déjà fait cet itinéraire quelque année avant.
  • Les inconvénients:
    1- l’accés au goûter si tu ne connais pas, mais tu peux observer l’évolution des cordées la veille car tu visualises tout le parcours depuis Tête Rousse, en début de saison avec la neige il y a pas mal de traces, de plus vers le haut l’itinéraire a été complétement rééquipé avec force câble et ancrages;
    2- quand tu redescends tu es dans le flot de ceux qui descendent et montent sous le Goûter, et là il vaut mieux des conditions hivernales ou courir vite dans le couloir

Posté en tant qu’invité par erick:

Pas de problème si tu veux mettre une tente à Tête Rousse.
L’arête du Gouter est entièrement balisée avec de gros points à la peinture rouge. Peu de risque de se paumer. Toujours rester sur le fil de l’arête, comme toujours, sauf dans le final où l’arête s’estompe, mais c’est évident. J’ai souvent fait le Mont-blanc seul, en franchissant le grand couloir à la tombée de la nuit vers 22h à 22h30 (début juillet) : tu as encore la visibilité suffisante pour repérer et courir dans cette traversée délicate. Comme il n’y a plus personne, tu peux écouter les chutes de pierres avant de te lancer (le plus souvent sans crampons). En montant très tranquillement, tu arrives vers minuit - une heure du mat’ au Goûter. Y’a souvent des cordées qui démarrent déjà : tu en suis une pas (trop près ! ), si tu supportes pas la solitude et la relative insécurité du solo. Et 4 à 5 heures plus tard tu assistes à un lever de soleil exceptionnel dans le final. Le plus dur c’est d’arriver à faire une très grosse sieste l’après-midi à Tête Rousse avant d’attaquer (boules Quiès conseillées). Si t’es monté à 3500 ou plus le week-end d’avant, tu ne devrais pas avoir de MAM. Boire beaucoup. C’est encore plus grandiose quand c’est pleine lune. Je déconseille de partir de Tête Rousse après 3 h du matin sauf en fin de saison (septembre).

Posté en tant qu’invité par gaspard:

salut erick ,
et merci de faire beneficier de ton experience,
l’ayant deja fait par autre itineraire ,j’ai tjrs ete refractaire a cette neanmoins belle voie (peur du monde) mais il faudra bien que j’y passe ,(en semaine!).
j’aurai donc voulu juste qlques précisions car je l’envisage ds les mm conditions (de tt rousse et en solo),le fait de partir a 22 h ou 22h30,par rapport a 1 ou 2 h du mat ,estce qu’on ne paye pas les2 ou 3 h de sommeil en moins ,(s’il y a sommeil!!),et quel est l’horaire moyen de nuit par rapport au jour tt rousse gouter ,et enfin a quelle heure est la cohue du depart du gouter ,vaut il mieux etre derriere ou devant ,sachant que tot ou tard faut se croiser en redescendant,
mais bon pour le faire seul je veux le moins de risque possible
merci d’avance

Posté en tant qu’invité par erick:

Pour le problème du sommeil : si tu pars du parking de Bionnassay de bonne heure le matin (1700 m ), tu devrais avoir envie de faire d’une bonne sieste l’après-midi à Tête-Rousse !! Mais il vaut mieux avoir des boules Quiès (il y a tout le temps du monde dans le coin, et souvent l’hélico qui treuille au dessus du grand couloir…! ). Si c’est le cagna, tu laisses ta tente bien ouverte : la fraicheur au sol du petit glacier de Tête Rousse compense. Prends une tente très légère, voire que le double toît, et un duvet très léger aussi. Tu peux même te passer de tente, mais il faut prévoir un système pour protéger le visage du soleil.
De toutes façons tu dormiras mieux qu’au Goûter, et presqu’autant qu’à Tête Rousse.
Pour le grand couloir : s’il est sec : attention il y a souvent encore 2 ou 3 pas en glace vive en plein milieu, mais souvent mélé de petites caillasses ce qui permet d’éviter les crampons. Bien continuer de se dépécher pour les trentes mètres légèrement ascendant qui suivent la traversée proprement dite, car c’est encore exposé aux chutes de pierres. Celles-ci sont beaucoup moins fréquentes à 22 heures que sous le soleil de l’après-midi. J’ai été témoin de nombreux accidents dans cette traversée : tous étaient dus à des fautes caractéristiques : traversée très lente par des gens manifestement inexpérimentés en crampons, d’autres qui s’arrètent en plein milieu pour attendre quelqu’un ou pour remplir la gourde quand le ruisseau de fonte coule, ceux qui s’arrètent précocément à la fin du couloir proprement dit…etc…ceux qui n’écoutent pas les chutes de pierres…
Pour l’arête : tu es aussi bien dans la fraîcheur de la nuit qu’en plein cagna dans la journée. Il n’y a aucune perte de temps à la recherche de l’itinéraire : c’est bien balisé. Il faut entre 1 h 30 (si bien acclimaté) et 2 h 15.
Le secret pour avaler les 1700 m , c’est de ne jamais forcer et de boire beaucoup. Tu as tout ton temps. La cohue du Goûter démarre vers 01 h 30 en juillet.
Dans la montée au Dôme, il y a une trace d’enfer avec essentiellement deux grosses crevasses, bien visibles, au pied et dans le haut de la montée.
L’une des deux bosses est souvent verglacée sur trentes mètres, mais faiblement pentue.
Pour t’acclimater tout seul : tu peux aller dormir (= y passer une dizaine d’heures minimum) au Col de la Temple ou au col de la Lavey dans les 5 à 10 jours précédents.
Voilà camarade ! Je considère cet itinéraire bien moins craignos que le Tacul ou les Grands Mulets où je n’irai plus (plaques et/ou séracs).
La prochaine fois, si tu veux, je te raconte par Eccles et le Fréney…

Posté en tant qu’invité par Titus:

Tu ne connais pas l’itineraire par l’eperon de la tournette par hasard ?
Apres la vn et les trois monts cette voie m’interresse.

Posté en tant qu’invité par erick:

Désolé, j’ai pas fait par la Tournette.

Posté en tant qu’invité par erick:

Par contre, j’ai cotoyé et observé " l’Innominata" en allant au Freney par Eccles. Ca ne me parait pas bien difficile. Par contre itinéraire pas forcément évident, et surtout très-très engagé comme toutes les voies du versant italien (Tournette inclus).

Posté en tant qu’invité par alain:

J’ai fait cette course il y a pas mal d’années. La dénivellée est conséquente, il y a de la recherche d’itinéraire et de l’engagement. Dans mon souvenir, la partie glaciaire n’est pas trop difficile mais quelques passages exposés aux séracs. La partie rocheuse ( éperon de la Tournette) est en III mais à ne pas sous estimer vu l’altitude ( on sort sur l’arête au dessus des bosses). A mon avis c’est une course superbe mais à ne pas sous estimer et qui demande une bonne forme physique et de l’expérience. A entreprendre par bonnes conditions et temps stable.

Posté en tant qu’invité par geof65:

Merci pour tous vos post en tout cas,
franchement ca gère trop camptocamp, c’est le site d’alpinisme le plus vivant que je connaisse.

+++

Posté en tant qu’invité par jcb:

salut erick
j’embraye sur votre sujet : as-tu fait la voie italienne des aiguilles grises ? raconte!!!
je dois tenter le mb par là avec ma femme entre le 13.06.05 et le 26.06.05…
a+ et merci

Posté en tant qu’invité par c.l:

J’ai fait la Tournette en 2002, et la montée à Quintino est plutot scabreuse.
Rochers pourris herbes glissantes et une partie a monter directement dans la fin du glacier. Il y a un itineraire qui passe par Gonella et utilise un couloir à 45/50° pour arriver au dessus de Quintino, ca me semble un meilleur itineraire.
Apres, ben c’est comme d’hab dans les itineraires sauvages c’est « au mieux » !

C’est surtout l’engagement qu’il ne faut pas sous-estimer dans cette course.
On a d’ailleurs pas mal depassé l’horaire et on a du dormir à Vallot, car la descente par les aiguilles grises n’est pas evidente non plus. (et encore on a eu du bol elle etait à moitié tracée, par une cordée partie de Gonella qui a rebroussé chemin la veille)

Posté en tant qu’invité par Erick:

Désolé, je ne connais que les Trois Mont-Blancs (dont 4 fois demi-tour au Tacul pour mauvaise visibilté), Les Grands Mulets à ski (grandiose mais terriblement exposé aux séracs du Dôme), une dizaine de fois le Goûter (le plus souvent en solitaire), et une fois le Pilier central du Freney par Eccles ( sans commentaire…).
A noter que des topos anglo-saxons mentionnent souvent l’arête Payot comme alternative à l’arête du Goûter car non exposée aux chutes de pierres. On voit régulièrement du monde dedans. Je sais par des copains que la voie des Aiguilles Grises est longue et fastidieuse, tant pour la montée au refuge que pour le lendemain.