Ca change quoi si c’est proche ? Tu t’orientes en comparant quelques mesures simples à la carte et aux éléments du paysage. Ça peut certes passer pour archaïque mais après tout marcher pour atteindre un sommet ça peut aussi facilement passer pour archaïque.
On peut penser que l’orientation n’est pas un aspect intéressant de nos pratiques, juste une contrainte qu’il vaut mieux simplifier en utilisant un GPS.
On peut penser que monter à pieds n’est pas un aspect intéressant du ski, juste une contrainte qu’il vaut mieux simplifier en utilisant des remontées mécaniques.
Je mets ça sur le même plan, même si je suis conscient que ça échappera à beaucoup.
Mont Blanc : On est perdus
Posté en tant qu’invité par MATOU ZALEM:
Absolument vrai…C’estdifficile d’etre aimé par des c…
Posté en tant qu’invité par Ml:
[quote=« J2LH, id: 1637710, post:152, topic:144856 »]
Le 26 juin 1492 est une date couramment admise
L’alpinisme loisir date de la fin du 18ème siècle et l’altimètre existant déjà il devait être couramment utilisés par les pionniers (les expéditions avaient souvent une vocation scientifique) puis ceux qui les ont suivi.
La différence est que le GPS est un instrument qui ne nécessite aucune observation de l’environnement pour se situer sur une carte.
Le ski de fond peut parfaitement être considéré comme de l’alpinisme, pas si il nécessite une piste damée bien sûr.[/quote]
C’est bizarre, la boussole est utilisée a mainte reprise pour se diriger quand justement on a plus de repères : on navigue a la boussole, comme en bateau, ou bien sur, au large, la boussole aide grandement pour se repérer sur la carte… Si on utilise pas la carte, on a plus le droit d’utiliser la boussole ? Tu n’as pas répondu a la question concernant la deuxieme boussole donnant la deuxième moitié des coordonnes : acceptée dans ta définition de l’alpinisme ou pas ? et les panneaux, les kairns ? les topos ? Et si on regarde travers des lunettes qui soulignent les repères du terrain, nomment les sommets, détaillent les altitudes et les orientations ? En gros des lunettes qui te donnent « les yeux du guide » ?
Pour les dates, effectivement ça colle, ça doit être exactement ça : les montagnards ont du attendre la démocratisation de l’altimètre pour faire de l’alpinisme. A moins que ça ne soit justement l’invention de l’altimètre qui ait défini leur pratique comme de l’alpinisme. Avant il faisaient des sommets mais arrivés en haut, ils disait « merde, on a pas d’altimètre, on va passer pour des touristes ». D’ailleurs vu que c’était a but scientifique comme tu le dis bien, l’altimètre pouvait bien sur servir d’instrument d’orientation pour se repérer sur des cartes jamais pas encore établies avec des altitudes jamais vérifiées… Tu te doutes bien que l’utilisation de l’altimètre des pionniers était bien différente de celle que tu as avec ton alti que tu étalonnes sur des cartes ultraprecises et peut a lui seul te donner ta position sur une carte dans certaines conditions.
Bref, je sais bien que tu trouveras encore une pirouette ridicule pour t’en sortir et je ne vais même plus essayer de te répondre. C’est triste, ton avis de départ est défendable et c’est pour ça que je suis intervenu: pour te défendre un peu : oui, un usage « obtu » du gps modifie grandement la pratique et un certain esprit de l’alpinisme, mais ça ne reste que ton avis, ton éthique, ta définition (que d’autres partagent sans aucun doute).
Si tu veux partager le plaisir de l’orientation et la satisfaction d’utiliser des outils traditionnel, il faut commencer par ouvrir un peu les yeux : oui, il faut que tu lèves le nez de ta boussole et que tu regardes un peu plus autour de toi. Un comble…
Mais non , tu vas vouloir avoir raison avant tout défendre ton idée que contrôler sa position sur un gps plutôt que sur un autre instrument, ça dénature l’ Alpinisme avec un grand A.
Du J2LH… pas foncièrement bête à la base ses idées, mais un tel entêtement qu’il en devient ridicule et indéfendable.
Quand on a plus de repère immédiatement mais quand on a quand même une connaissance de l’environnement sinon pourquoi aller dans une direction plutôt qu’une autre ? Quand on fait une erreur volontaire à l’aide de la boussole (pour les utilisateurs de GPS je précise que l’erreur volontaire est une technique d’orientation) parce qu’on ne voit même plus ses pieds on utilise bien une méthode d’orientation par l’observation.
Alors puisqu’on ne voit plus rien, on observe quoi ?
L’erreur volontaire est inutilisable en montagne vu le relief et les obstacles potentiels (crevasses, barres rocheuses…)
D’autre part elle est également inopérante si on est perdu, contrairement au GPS
Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:
Donc il faudrait en conclure qu’à se perdre, autant le faire dans une zone que l’on connaît mdr…grotesque.
Si on sort la boussole, c’est pour :
- si visibilité, orienter la carte et déterminer le point de station par triangulation
- pas de visibilité, marcher a l’azimut (brouillard, nuit)
- si visibilité, marcher à l’azimut sur des terrains compliqués, uniformes, par exemple le Vercors.
La boussole seule ne sert à rien.Elle est associée à la carte et si possible à un alti. Ecrire que la boussole est associée à l’observation est stupide.
Bien sûr que si, et ce n’était qu’un exemple de technique.
Si justement, bien sûr si tu penses être dans les Alpes et que tu es dans les Pyrénées ce n’est pas la méthode à utiliser.
Ai-je prétendu le contraire ?
Ah bon ? C’était pourtant bien toi qui parlait par exemple de triangulation, faire une triangulation sans une observation du paysage ? Bravo !
Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:
Avec une carte !!! T’auras l’air fin seul avec ta boussole et ton observation !
C’est pas donné d’avoir un esprit aussi obtus :rolleyes:
[quote=« J2LH, id: 1637982, post:168, topic:144856 »][/quote]
Le principe de l’erreur volontaire est d’avoir un repère connu en butée, à droite ou à gauche de l’objectif visé, ce qui permet de rejoindre + facilement celui-ci en évitant de le rater, contrairement à une route directe qui pourrait passer à côté.
Par conséquent, si on est perdu, c’est qu’on a aucun repère connu donc cette méthode est alors inapplicable.
Difficile d’infirmer une lapalissade mais je ne doute pas que tu vas essayer.
Idem pour cette méthode en montagne, je veux bien un exemple: au hasard le dôme du Goûter dans le brouillard.
Si tu veux rentrer aux Houches, tu tires plus à droite jusqu’à buter sur Chamonix, puis tu fais alors 5 km sur la gauche. Pas besoin de GPS pour ça !
En gros tu descends…
Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:
Et en cas de difficulté, appliquer la Formule de Jideuhèlache : « avant toute sortie, reconnaître la zone où on va se perdre ».
Posté en tant qu’invité par Matt7:
Et beh, on est en route pour les 200 messages ou bien ?, je vais bientôt être à court de pop-corn …
Je ne pensais pas que mon étonnement sur le fait qu’aucun des groupes « secourus » il y a 8 jours n’avait de GPS susciterait autant de prose ( mais c’était sans compter sur l’infatigable J2LH)
Une chose est à peu près sûre dans cette affaire : on ne peut pas faire de reproche au GPS d’avoir pousser ces alpinistes à « y aller quand même » malgré une météo semble-t-il un légèrement incertaine (ou alors ils ne savaient pas s’en servir, ce qui revient au même)
L’histoire ne dit pas si les nounous du PGHM qui ont balisé la voie du retour se sont guidés au GPS…
Posté en tant qu’invité par aquuuuueeeeeee:
A l’instar de la plupart des techniques de progressions sans GPS, l’erreur volontaire est toujours enseigné à l’ENSA. Mais, ils ne doivent probablement pas aller souvent en montagne.
L’erreur volontaire est une technique de base pour franchir un col. Ca consiste simplement à viser sciemment à droite ou à gauche du point à atteindre, afin de le pas le rater, pour ensuite revenir vers le point visé en sachant qu’on est trop à droite ou à gauche.
Même avec un GPS, j’ai tendance à utiliser une petite erreur volontaire pour passer un col : je ne vise pas le centre du col mais un poil à droite ou à gauche du centre du col pour être certains de ma destination et ne pas perdre trop de temps.
Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:
Extraits du « traité de chirurgie obstétrique pour les Nuls » - 2012.
Tu peux savoir globalement où tu es, j’ironisais en disant dans les Pyrénées ou les Alpes. Comme tu n’as pas d’idée précise de ta position, par exemple dans le cas d’une visibilité nulle, et qu’il est de toute façon aléatoire de suivre précisément un cap tu vas viser à côté de l’objectif pour être sûr d’être à droite ou à gauche et une fois ce que tu appelles la butée qui doit te mener à ton objectif tu vas à droite ou à gauche suivant le cas.
[quote=« Piolet-Cannes06, id: 1638085, post:177, topic:144856 »]
Extraits du « traité de chirurgie obstétrique pour les Nuls » - 2012.[/quote]
« La sodomie pour les nuls » - 1969
Where is the exit ?
pour tenter de s’aérer un peu l’esprit et partager une autre manière de voir l’alpinisme :
de qui est cette phrase :
- "dans tout ce que j'ai entrepris [...] je me suis toujours adapté au terrain. Je n'ai jamais rien lu, je n'ai jamais étudié les topos, je n'ai jamais consulté la littérature, je n'ai jamais mémorisé la documentation. Je sais où est le sommet, je sais où est le point de départ. A partir de là, c'est comme dans la vie, j'improvise."