Posté en tant qu’invité par Pascal:
Je pense que par le goûter, c’est franchement scabreux car
- tu te tapes un dénivelé d’enfer ce qui est déjà une grosse épreuve mais en plus il va falloir vraiment marcher très fort pour l’avaler.
- la remontée jusqu’au refuge et notamment le couloir du gouter de nuit doit être franchement périlleuse.
Pourquoi ne pas monter normalement au goûter (fin de journée) et manger, se reposer à proximité et bien couvert puis repartir à l’heure « normale » ?
Sinon, il y a une autre solution que j’ai faite il y a quelques années : partir de l’aiguille et faire la traversée. Soit tu pars avec une des premières bennes le matin (notre cas, aiguille à 8h, sommet à 14h, descente par les grands mulets, la jonction et les houches, ça brasse bien à la descente et c’est un peu scabreux depuis la fin de l’arête des bosses jusqu’à la jonction compte tenu de l’heure, mais tu es vraiment peinard à la montée et tout seul au sommet), soit prendre une benne de la veille et bivouaquer soit dans la gare du télé soit au col du midi ce qui permet un départ très tot et donc un horaire plus normal. La traversée est plus technique que la VN à deux endroits : sur la VN du Tacul surtout si elle est dans les conditions de l’an dernier et la remontée sous l’épaule du Maudit, toujours dépendant des années. Nous l’avions fait dans des conditions extraordinaires et cela a été de la super ballade jusqu’au sommet. Départ 8h de l’aiguille, retour 20h aux Houches (ouf les troquets n’étaient pas encore fermés, merci la bière ;-).
De toutes les façons, attendre les bonnes conditions pour faire le mont-blanc ! C’est tellement génial dans ce cas et cela est tellement galère dans le cas contraire que je ne vois vraiment pas l’intérêt de s’y lancer autrement.
Bonne course.