Posté en tant qu’invité par fabrice:
faut quand même arrêter la deresponsabilistion! c’est parcequ’on lit les vieux livres qu’on va faire les fous fous.
Mont-Blanc: c'est fait
Posté en tant qu’invité par Olivier:
T’as pas du bien lire Rébuffat… tu peux me dire dans quels cas il a fait le Mont Blanc sans expérience avec des chaussures de trek ???
Sa première course a été faite sur la Barre des Ecrins avec une personnes qui s’y connaissait… et il tenait compte des conseils de ses ainés…
Pas de comparaison s’il te plait…
Olivier
Posté en tant qu’invité par Olivier:
tu en donne toi même la preuve en pensant à leur place… ;o)
Posté en tant qu’invité par nico:
Quant à Joe Sympson, je pense que’il avait une méchante expérience d’alpinisme etqu’il avait troqué ses baskets contre l’équipement complet d’alpinisme avant de se casser la figure et de s’en sortir miraculeusement, non?
bien a toi
Nico
Posté en tant qu’invité par nico:
Voila une analyse intéressante …
Moi, je pense que d’après mes précédents post, je dois être situé dans le ayatollah. Ce qui me fait de plus en plus rire quand je vois les diverses sauces auxquelles ils sont cuisinés. Mais c’est drôle de se sentir démasqué dans ses pensées profondes et dans son approche de la montagne. Dorénavant, il faudra que je fasse gaffe si je vais faire une petite rando tranquille dans les Voges juste pour le plaisir…
a+
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par strider:
si tu fais une petite rando tranquille juste pour le plaisir c’est que t’es pas vraiment « ayatollah »…sinon t’aurais tendance à dénigrer la rando, non?
Posté en tant qu’invité par nico:
je sais pas, j’avoue que je m’y perds un peu… Et en rando , c’est pas l’idéal
Posté en tant qu’invité par Pierrre:
A lire ,« Encordé avec des ombres », du même Simpson, qui relate ses débuts : pas vraiment le parfait manuel du petit débutant ! Dans la même veine, "Totem pole " de Paul Pritchard, ou encore « le théorème de la peur », de Greg Child… après ça le Mont -Blanc en basket n’est plus qu’un exercice de style.
Posté en tant qu’invité par Inconnue:
Francois a écrit:
inconnue a écrit:
je ne fais certainement pas l’éloge de la paresse ,mais il ne
faut pas oublier que des "fautes " comme celle ci sont
préjudiciables pour le reste de gens tout a fait conscient
des
dangers de la montagne.(gratuité des secours).
Il ne faut pas non plus leur faire de la pub a ces « anciens
inconscients » car si quelques jeunes lisent cette « pseudo »
aventure, il ne faut pas leur enlever de la tête que la
montagne c’est sérieux !!
On peut faire les « fangio » tout en calculant les risques !!
Et puis j’en ai assez de voir mourrir mes potes secouristes,
pour des gus qui ont pris des risques inutiles .
(S.P.P du GRIMP )Oui, tu as raison. Il faut brûler les bouquins de Bonatti,
Rébuffat, Terray, Joe Simpson et tous les autres. Des fois que
les jeunes tombent là-dessus…
Ce ne sont pas les rebuffat d’aujourd’hui quand même !!
Tu compare ces « entonnoirs » avec les plus grand !?!
Allez salut !!
Posté en tant qu’invité par clovis:
Ben moi , si j’avai dû faire cette traversée du Mont Blanc avec vous je n’aurai jamais accepté de m’encorder…parce que bonjour l’angoisse dans la descente des trois monts. Encore que vous avez eu de la chance de trouver une corde fixe pour descendre
de l’epaule du Maudit, parce que sinon, vous n’aviez plus qu’a faire demi tour en repassant par le sommet…remarque…cela aurait ete un super defi…deux Monts Blanc d’un seul coup.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par J.Marc:
Dans son livre « la montagne c’est pointu », Pierre Chapoutot, alpiniste de renom, grand découvreur de l’Oisans, raconte sa première course comme « chef de cordée ».
Ils sont trois. Leur expérience : Fontainebleau ! Mais aussi pour Chapoutot, la VN du Pelvoux, en second.
Leur objectif : la Meije ! Une course d’entraînement s’impose. Elle durera 36 heures, avec bivouac forcé, et trois accidents, qui fort heureusement n’eurent aucune conséquence grave. Le sommet fut loin d’être atteint, mais ça n’a guère d’importance.
Ci-dessous, un extrait du chapitre « chef de cordée » : le premier des trois accidents, survenu le premier jour.
« Un matin je tombai en arrêt sur la Grande Aiguille de la Bérarde, très exactement sur son arête Sud. Classée P.D., cette voie offrait en apparence toutes les conditions exigées par la course d’entraînement.
[…]
Je ne sais plus vers quelle heure nous abordâmes le glacier. Il devait être aux alentours de midi. Il fut décidé de faire un effort et d’être au col à quatre heures. Après quoi, nous prîmes nos dispositions pour prendre pied sur le glacier. Il fallut répartir le matériel, ce qui fut vite fait : nous avions deux piolets et deux paires de crampons. Je dis bien deux piolets, et nous étions trois ! Les anciens s’en saisirent d’autorité – Marcel se débrouillerait comme il pourrait.
Les crampons restèrent dans le sac.
La corde aussi.
Et nous avançâmes sur le glacier, moi tassant la neige à coups de pied pour faciliter la tâche de Marcel, celui-ci suivant de son mieux à quatre pattes, Jean fermant dignement la marche. Un peu plus loin, je m’aperçus que j’avais pris trop haut, et que nous entrions dans une zone crevassée. Il fallut alors se résigner à sortir la corde de mon sac. J’en tendis une extrémité à Jean et entrepris de m’encorder à l’autre bout. C’est à ce moment que le drame eut lieu. Tandis que je m’appliquais à confectionner un nœud de chaise de la meilleure facture, un hurlement s’éleva derrière moi : « M…. ! » Je me retournai. Horreur ! Jean avait glissé des marches et, encordé, dévalait droit vers une crevasse. Il avait pris soin toutefois de laisser son piolet en haut. D’un geste convulsif, je tentai de coincer la corde autour de mon piolet, mais je m’emmêlai dans les anneaux, et bientôt un choc brutal m’avertit que j’étais à mon tour convié à visiter les entrailles du glacier. Ce fut affreux. Après avoir dévalé quelques trente mètres, je réussis à m’arrêter, le temps de voir mon malheureux compagnon absorbé par la crevasse – puis un nouveau choc, à nouveau la glissade, des gesticulations désespérées, enfin à quelques mètres de mon destin l’immobilité retrouvée, salvatrice.
C’est alors que je crus vraiment au miracle. Comme je criai le nom de mon ami, une voix sépulcrale m’informa qu’il vivait, et qu’une banquette de neige l’avait recueilli. Bientôt une tête hagarde apparut au bord de la coupure : nous revenions à la vie.
A quatre heures de l’après-midi, nous étions à vrai dire assez loin du col.
[…]
Pour la troisième fois la Providence intervint.
[…]
En trente-six heures nous avions bouclé un périple que j’ose dire exceptionnel sur les deux versants de l’Encoula ! »
Je pourrais aussi relater mes débuts… mais le style serait moins bon !
Posté en tant qu’invité par Ryoh:
Votre aventure c’est un peu comme un enfant qui traverse une route sans regarder…
on peut transformer n’importe quel fait en aventure quand les participants sont immatures et débiles
Posté en tant qu’invité par 1 autre des 4.:
Je suis admiratif et heureux de ce que tu viens de m’apprendre Ryoh… je vais essayer tout de suite de traverser sans regarder et je serai comme toi un vrai aventurier…arrêtons un peu le délire !!!.. Et pour répondre à Clovis, où as tu lu qu’on s’est servi d’ une corde fixe à la descente du col du Mont Maudit !!!..
Sinon, satisfait que ça fasse réagir… ( même les ayatollah !!!.. )
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par sylv1:
"je ne fais certainement pas l’éloge de la paresse ,mais il ne faut pas oublier que des « fautes " comme celle ci sont préjudiciables pour le reste de gens tout a fait conscient des dangers de la montagne.(gratuité des secours).
Il ne faut pas non plus leur faire de la pub a ces « anciens inconscients » car si quelques jeunes lisent cette « pseudo » aventure, il ne faut pas leur enlever de la tête que la montagne c’est sérieux !!
On peut faire les « fangio » tout en calculant les risques !!
Et puis j’en ai assez de voir mourrir mes potes secouristes, pour des gus qui ont pris des risques inutiles . (S.P.P du GRIMP ) »
Salut, hors sujet mais tu est du GRIMP de quel département (pour infos).
merci
sylvain