Posté en tant qu’invité par 1 des 4:
Bonne et heureuse année 2005.
C’est donc réalisé, on l’a fait le Mont-Blanc comme prévu. C’était donc un vrai faux Troll car tous ce que l’on a dit avec GEGE est vrai mais avec 13 année de retard.
Voici donc comment ça c’est passé.
13 juillet 1991 18h00, dépard de VELIZY dans les Yvelines pour CHAMONIX, arrivée vers 01h00 du mat, nous montons la tente à coté du lac des Gaillants et bonne nuit.
Le 14 au matin, location du matèriel c’est à dire seulement piolets et crampons, les beaudriers on y a même pas pensé, mais là problème lorsqu’on dit que c’est pour faire le Mont-Blanc personne ne veut nous louer de crampons pour mettre sur nos treking. Après trois refus dans trois boutiques différentes on décide de changer de tactique, on va dire que c’est pour aller marcher sur la Mer de Glace et là au premier essai nous avons nos crampons et piolets, on est super contents.
En début d’après midi, nous prenons le téléphérique des HOUCHES pour rattraper le TMB. A la gare, on nous informe que les prochains trains sont complets pour le Nid d’Aigle, donc si nous voulons être avant 18H00 au refuge du Gouter pour garder notre réservation nous ne pouvons pas attendre 2h00 des places dans le train alors sera de Bellevue le dépard de la marche (plus d’1h00 juqu’au Nid d’Aigle).
Aucun problème jusqu’à la dernière montée sur le refuge sauf que le temps passe et les 18h00 approchent, donc GEGE et moi qui sommes les plus en forme laissons nos 2 amis à leur rytme et accélérons l’allure pour arriver au refuge un peu avant l’heure.
La première partie est réalisé, nous sommes au refuge du Gouter 3800m, nous sommes jamais allé aussi haut, c’est terriblement jolie.
Mais voilà, quelques temps après, à l’heure de se restaurer, je commence à me sentir mal (fatigue, mal à respirer, aucun appétit), je décide donc d’allé me coucher sans demander mon reste surtout qu’il faut se reveiller à 02h00 , j’ai du en géner des gens dans le dortoir avec ma forte respiration, désolé. Pous mes trois compagnons le soirée se passe bien, ils ont pu aprécier un beau coucher de soleil.
Le 15 Juillet 02h00, les reveilles sonnent, tous les gens se lèvent rapidement mais pas nous, nous sommes dans le cosmos et nous décidons de pas nous léver et de continuer à dormir pour prendre des forces.
Levé donc vers 07h30, le refuge est presque vide, les seul personnes qui restent sont des gens trop mal pour continuer la montée. Après le petit déjeuner et un aspirine donné par le gardien nous nous sentons tous les 4 requinqués et nous décidons de continuer notre périple vers le haut. Dépard donc du refuge du Gouter pour le sommet 08h30. (J’entends déjà les commentaires).
Voilà mon équipement: trecking - crampons à lanieres - piolet - assurage à la taille (pas de beaudrier) - bas de survêtement avec pantalon K-way et un bombers comme blouson. Nous sommes encordés tout les quatre ensemble.
Les conditions sont bonnes et après un arrêt à la cabane des cosmiques nous arrivons au sommet vers 13h00 sans problèmes, c’était quand même très dur physiquement, surtout pour le souffle.
Au sommet, c’est magnifique, nous sommes heureux,on est sur le toit de l’europe (je sais c’est l’ELBRUZ).
Il vat falloir penser à la descente surtout qu’un de mes pote commence à avoir froid au main, on est resté une vingtaine de minutes au sommet et là nous avons l’impression que l’Aiguille du Midi est à portée de main et qu’en 2h00 on sera arrivée, nous changeons donc notre plan initiale qui était de descendre par les Grands Mulets.
Nous perdons rapidement de l’altitude pour arriver assez rapidement au col du Mont Maudit, on a quand même perdu pendant 5 minutes la trace lorsqu’on était dans les nuages.
Au col en haut de ce petit couloir une petite discussion s’improvise, l’un de nous veut faire demi-tour car il est impressionné par ce passage pentu. C’est peine perdu on est 3 pour continuer par là. On descend chaqu’un notre tour attaché au bout de corde, arrivée en bas du passage, on se tient au rocher, on enlève la corde et c’est au suivant. Tous en bas du passage on s’encorde de nouveau ensemble.
Mais voilà, quelques instants après avoir repris la marche c’est la chutte. le collègue qui est devant tombe dans la pente et aucun de nous n’a pu l’enrayer et là c’est parti pour la glissade, au début la vitesse n’est pas très rapide et on rigole dans la chutte mais ça s’accélère et je cris: « planter les piolet ». Après un peu moins de 100m de glissade on réussi à s’arréter et ils faut constater les dégats. GEGE a une plaie saignante au front (on lui fera un beau et gros bandage) et Dom a perdu son piolet dans une crevasse que l’on a sauté sans sans rendre compte (1m50 de large env.).
Après avoir repris nos espris nous décidons de nous désencorder, nous pensons qu’on sera plus sécurité. (toujours des bétises).
La descente jusqu’au col du Géant se fait malgré tout sans probléme même si le passage des crevasses sont chaudes, plus de peur pour les autres que pour soit lorsque c’est à leur tour de sauter.
Au col un gars en solo nous rattrape et nous ramène le piolet à Dom qu’il a trouvé dans la lèvre de la crevasse. D’autres personnes qui campent à proximité pensent que l’on ne pourra pas avoir la dernière beine pour CHAMONIX et nous proposent des pelles pour faire un trou dans la neige pour passer la nuit surtout que l’on avait ramené nos duvets mais vu le temps qui reste on tente le coups, on va l’avoir le ce dernier téléphérique et chacun à son ryrme mais le plus rapidement possible nous faisons ce dernier effort. Cinq minutes avant le dernier départ , nous sommes tout les 4 à l’entréé de l’Aiguille du Midi, une petite course dans les couloirs et nous sommes dans la beine avec tout les Japonais.
Arrivée à CHAMONIX, nous avons l’impression de revenir d’un autre monde.
Ca a été une belle et grande aventure, sans aucun doute mon plus grand souvenir sportif.
Quatre ans après nous commencerons avec GEGE a faire de l’alpinisme.
Depuis nous avons refait le Mont-Blanc mais cette fois comme il faut. Expérience de la montagne, aclimatation (j’étais pas malade au refuge), bon matèriel.
Pour conclure, voila ce que j’aurais repondu au poste de GEGE:
-Votre entreprise est très très dangereuse mais si vous la réalisée ce sera un très grand moment de votre vie.
Sans rancune pour le Troll et bonne année de grimpe a tous.
[%sig%]