Mont aiguille - trop de monde bivouaque sur le plateau?

Bonjour,

Un tas de sommets et de grottes ont des passages câblés pour y accéder. Mais ils n’ont pas la notoriété du Mont Aiguille, et ne sont pas victimes de la surfréquentation. Le problème principal est la notoriété, bien difficile à contrer.

Bernard

Je crois qu’en fait les gens qui montent bivouaquer, ou même simplement au sommet, et qui trouvent qu’il y a trop de monde là-haut, font aussi partie de ce « trop de monde » sans en être tous conscients (quelle que soit la voie d’accès).
Et les bivouacs multiples abîment beaucoup plus le milieu qu’un simple passage.

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Ben un peu, quand même. Catherine l’a bien dit.

Comment se plaindre du monde quand on y est soi même ? on se jette immédiatement de la falaise ?

Quand à la nuisance, je suis monté 3 fois au sommet, (jamais bivouaqué mais pourquoi pas) j’ai jamais été frappé par la saleté, des poubelles ou je ne sais quoi. Des gens sympas, peu alpinistes, sans prétention, émerveillés par ce coin. On est pas à l’Everest ! Contrairement à beaucoup, je trouve qu’au contraire nos lieux de montagnes sont bien plus propres qu’il y a quelques années.

Concernant le cable, je m’en fiche, la voie normale c’est de la marche il y aura toujours autant de monde.

Et que l’Etat s’en mêle, c’est toujours aussi risible, lui qui encourage dans les mêmes prairies d’en face (sur le plateau) des énormes troupeaux de moutons qui dévastent tout, ou des tirs de loups, espèce protégée.

j’avais raté ça… Non tu as raison, personne n’a évoqué les « bons » et « mauvais » summiters, tout juste suggéré :grin:

Les mangeurs d’huîtres, c’est bien, ça rajoute du calcaire avec les coquilles qu’ils laissent, mais il faut quand même qu’ils redescendent les bouteilles de champagne (même les vides)

:joy:
Ouais j’avoue tenir ce propos… la discussion serait trop simple sans incohérence…
Ceci dit, je ne me trouve pas totalement contradictoire, puisque je ne crois pas que l’on retrouverait ce type de profil « dans des conditions normale d’utilisation », c’est à dire itinéraire non sur-protégé…donc point de prétendant farfelu…
M’enfin, bref, le débat s’éternise un peu.
Comme j’ai l’impression que l’on est pas très nombreux à trouver aberra

Depuis ta première intervention, tu imposes à plusieurs reprises le postulat que la présence des câbles (et des câbles seuls) est le dénominateur commun de la surfréquentation.
Il faudrait toi aussi que tu prennes la peine de relire les différents écrits ci-dessus, en particulier les miens, où j’essaye de démontrer que la (sur)fréquentation (à certaine période) de ce sommet emblématique n’est pas directement liée à l’équipement qui date, je le rappelle, de 1878.
Comme le précise fort justement @Bubu, mise à part un véritable sentier tracé de la sortie de la voie Normale jusqu’au point culminant, les traces de « présence humaine » sont rares. Les études exhaustives et systématiques de la pelouse sommitale, par une équipe de scientifiques, qui ont eu lieu en 2012 & 2017, attestent d’un endroit particulièrement protégé.

B.A.

Mouais… Je ne suis pas sûr que sans le câble ancien (2002) de la normale je serais monté avec tente, pinard, magret de canard et copine pour y passer une nuit mémorable.
On n’a rien salit et on était seul à l’époque.
Peut être que sans câble ça démotiverait pas mal de monde quand même non ?

je reprend (fausse manip désolé) :
…Comme j’ai l’impression que l’on est pas très nombreux à trouver aberrant ce genre d’équipement, je vais naturellement me remettre en question.
BA, j’ai bien lu tes propos, mais j’ai juste beaucoup de mal à comprendre que l’on ne fasse pas de rapport entre équipement et fréquentation, ça paraît tellement gros…
Je me réjouis cependant de lire que les traces humaines sont peu nombreuses.

Finalement c’est ça qui est important.

Eu égard à la spécificité incontestablement « attirante » de ce sommet (je ne cesserai de démontrer), il se trouve que j’ai eu l’honneur et le bonheur d’accompagner au sommet un habitant de Chichilianne de 80 ans, mais aussi Gilbert Robino (Ex professeur de l’ENSA, auteur entre autre la voie du Z à la Meije), âgé de plus de 90 ans, et tellement d’autres plus jeunes et pas du tout familiarisés avec les techniques de l’alpinisme, sans oublier des bivouacs 4 étoiles dont parle @Sambuis. Je suis presque sûr que sans les câbles ça n’aurait pas été possible, ou pour le moins pas si évident, même si je garde une certaine nostalgie des vieux câbles de 1878 qui faisaient incontestablement partie de l’histoire de ce sommet, de son attrait aussi, particulièrement celui du mythique passage des Meules.

Oui, pour maintes et maintes occasions que je ne déballerais pas, j’ai eu à faire le même type d’accompagnement, c’est géniale : et il se trouve que installer des mains courantes avec de la stat, monter une petite échelle de corde, prévoir des stratégies d’assurage complexes mais permettant une sécurité optimale ont fait partie de la course, et maintenant du souvenir. et n’ont laissée aucunes traces.

Sans câble tu aurais abandonné quoi dans tous ces éléments :slight_smile:. Attention ta copine lit peut être ce post!

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Petite précision historique.
La voie du Z, c’est Maurice Fourastier et Casimir Rodier (août 1933). La voie du Z a été complétée avec la sortie au sommet par Albert Tobey et Gilbert Robino en août 1947.
Rendons à chacun ce qui est à chacun !

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