Parfois mais pas souvent (La majorite des topos papiers n’utilisent pas les cotations intermediaire). Et a mon avis c’est vraiment pas utile. Pour faire simple, les cotations expo qui sont vraiment « problematique » sont R et X, le reste c’est du detail sans grande importance pratique.
Modification rédaction E3
Non, pas toujours!
Example: une longeur dont le crux est bien protege (par example par un spit) mais ou l’on ne peut pas tirer au point pour passer (le pas dur est un peu au dessus du point) et qui comporte une section plus facile mais expo. Cela donne par example 7a obligatoire / 6b R. Si mon niveau a vue est proche de 7a je sais que je peux y aller, meme si le crux me demandera peut etre de me reposer sur le spit ou de faire plusieurs essais.
Je viens de (re)lire la definition des differentes cotations exposition.
En gros l’equivalance avec l’echelle US G-PG-R-X est la suivante:
E1 et E2 = G
E3 = PG (specifique aux voies deversante)
E4 = PG (general)
E5 = R
E6 = X
Je ne vois vraiment pas l’interet de differencier E1 et E2.
En pratique on peut combiner E3 et E4 sans perdre d’info a mon avis. La difference entre « accident mineur » et chute longue sans consequence est vraiment tenue. A part dans des voies tres deversantes je ne vois pas trop a quoi s’applique E3.
Où peut on trouver la définition de P et PG ?
Pourquoi ne pas considérer que :
- E4 = R
- E5 = R/X
- E6 = X
Pourquoi pas, perso je ne vois pas la nécessité de distinguer R/X et X
De plus la cotation proteggibilità intègre cette distinction ça ne doit donc pas être totalement absurde
Et encore une fois, l’objectif n’est pas de tout changer en voulant coller à un système existant, mais d’essayer, autant que possible, de rester dans une échelle à 6 niveaux. A priori, ce qui existe sur c2c découle plus du système italien ou espagnol expliqué par @bourras.
L’intérêt d’intégrer une notion de « potentielle blessure bénigne » dans la cotation E3 permet justement d’éviter un phénomène de gonflage des cotations Ex des voies à l’équipement éloigné.
moi non plus! Du reste c’est rarement le cas
parce que la deffinition actuelle de E4 ne colle pas du tout avec celle de R!
Hum, tu pourrais être plus précis ? Y’a une notion de probabilité dans la définition de R : « likely », qui n’existe pas dans le E5 où la chute entraîne un accident grave : ça peut être la mort, alors qu’elle existe dans le E4 : « dans la plupart des cas ».
Dans le E6, c’est la mort sauf si tu es extrêmement chanceux.
Après mon incompréhension peut venir du concept de runout que j’interprète comme « fuite en avant » et donc nécessairement de points éloignés là où le E4 laisse la place à des situations où malgré des points pas trop éloignés la chute est dangereuse.
E4 c’est « accident mineur » alors que R c’est potentiellement gros bobo … c’est pas la meme!
La longueur de la chute n’est pas le seul critere pour la cotation R (meme si souvent cela correspond a des points eloignes). La qualite des points (par exemple la difficulte de s’assurer que le point est bien pose) rentre en compte, de meme que les consequences de la chute (retour au sol ou sur vire, pendule dans un diedre …).
J’avoue ne pas bien comprendre:
- Il n’est question nul part d’« accident mineur » mais de blessures sans conséquence à long terme (subjectif mais pour moi pas incompatible avec gros bobo : la définition de l’expo donne comme donné d’entrée pour les vrai bobo la fracture de la cheville)
- et [quote=« proto, post:73, topic:250065 »]
retour au sol ou sur vire, pendule dans un diedre …).
[/quote]
c’est textuellement dans la définition de l’E4
je sais pas la definition de E4 que j’ai trouve sur le site c’est:
E4 : La chute n’est pas bénigne. Elle entraîne un accident mineur même si les points à demeure ou protections amovibles ne sont pas trop espacés.
c’est pas la bonne?
« E4 : La chute n’est pas bénigne. Elle entraîne un accident avec des blessures sans séquelle à long terme dans la plupart des cas. »
D’où vient ta définition ?
Pour moi le pb de la définition ci-dessus, c’est qu’on sait pas bien sur quoi porte le "dans ma plupart des cas : l’accident, la blessure, le type de séquelle
OK, je sais pas pourquoi je ne tombe pas sur la definition officielle mais bon passons.
C’est plus proche de R en effet mais perso je supprimerai la partie « sans sequelle … » parceque franchement a partir du moment ou l’on se blesse va savoir s’il y aura des sequelles …
Par example une fracture de la cheville est tres rarement sans sequelles.
Donc en gros E1 E2 = G, E3 = PG (il faudrait supprimer le passage trop specifique aux devers a mon avis), E4 = R, E5 = R/X et E6 = X
Au final autant utiliser une echelle a 4 niveaux:
E1 (pas de pb, actuel E1 et E2),
E2 (potentiellement un peu spicy mais pas de gros risque, E3 actuel),
E3 (potentiellement dangeureux, E4 actuel) et
E4 (potentiellement mortel, E5 et E6 actuel)
Ok merci.
Tu regarderas si tu te retrouves dans les propositions du vote (voir 1er post). Tu y trouveras d’ailleurs le lien vers les définitions actuelles.
Comme le précise le titre, c’esr un article utilisé pour la préparation de la mise en place des cotations exposition et risques objectifs en 2013.
Les définitions des niveaux ont évolué depuis.
L’article de référence, dont le texte est affiché dans l’aide contextuelle, est celui-ci : Camptocamp.org
merci, je n’avais initialement pas remarque que je regardait un article outdate …
Je viens de changer le titre pour éviter les malentendus.
Je comprends ton propos mais il ne faut pas non plus trop se la jouer.
Il existe effectivement des pratiques mortifères en montagnes. Mais, l’escalade E1, E2, E3 n’a pas grand chose à voir avec l’Eigerwand des années 30, les 8 000m ou même le E6.
L’escalade E1, E2, E3 est moins dangereux/risqués que le rugby, le foot ou même le ski (va donc faire juste un entrainement de descente dans une course régionale). Les principales raisons des absences du lundi matin au boulot sont : foot, rugby et bricolage.
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@proto L’echelle de cotation « Exposition » de c2c est à la fois une échelle de cotation de l’engagement (au sens escalade avec des points éloignés et pas de blessure) et d’exposition (blessure) relativement similaire au système US. En réalité, il faudrait l’appeler quelque chose comme « Cotation engagement au sens escalade et pas alpinisme et cotation exposition ». C’est simplifié en « Exposition » mais ça ne concerne pas que l’exposition.La définition, ne prenant pas en compte les blessures bénignes, est :
- Pour les 3 premiers niveaux (E1, E2, E3), le grimpeur ne se blesse pas lors d’une chute, en étant correctement assuré. La progression dans la cotation correspond à l’augmentation de la longueur de chute potentielle (ou la distance entre les protections).
- Pour les niveaux plus élevés (E4, E5, E6), la chute entrainera des blessures, malgré un bon assurage par le partenaire. La cotation correspond à la sévérité des conséquences de la chute depuis la fracture de cheville jusqu’à la mort.
Un principe général de c2c est de prendre en compte toute les pratiques, et donc également les pratiques « aseptisés » sur équipement rapproché, d’où E1 et E2.
Cette discussion a justement été lancé parce qu’il y a des interrogations entre des voies d’Orpièrre et des Cerces. Toutes les voies sportives de ces 2 sites sont relativement bien équipées. Mais des personnes souhaitent des précisions du style "est ce que les points sont à 2m ou à 2m50. Compte tenu de relative facilité à gérer ce genre de chose dans un topo-guide informatique, il n’y a pas de raison de refuser d’avoir une échelle de cotation prenant également en compte les « petits » niveaux d’engagement.
A l’instar de la cotation équipement, le problème est également, voir surtout, que les pratiquants ont tendance à vouloir faire bouger l’ensemble pour avoir plus de niveaux pour leurs pratiques personnelles. Comme la tendance est plutôt à l’aseptisation à outrance, avec des pratiquants venant de plus en plus de la salle, il y a une forte tendance à vouloir plus de niveaux pour définir les intervalles d’équipements dans les voies bien équipés.
Si c’est possible de le faire sans foutre le bazar dans le topo-guide, il ne faut pas se priver.
Dans ma pratique perso, j’ai juste besoin du R et du X, pour savoir si je risque de finir dans une chaise roulante ou dans une boite en sapin. Mais, ce n’est manifestement pas le cas de tous le monde. Cette discussion, évoquant les blessures bénignes, l’illustre bien.
On peut/doit prendre en compte ces besoins, y compris si cela ne correspond pas à notre besoin perso.
Les principales raisons des absences du lundi matin au boulot sont : foot, rugby et bricolage.
C’est sans doute vrai, mais cela n’apporte aucune information sur la dangerosité de l’escalade ou de la pratique de la roulette russe.
En ce qui concerne «l’aseptisation» et la pris de risque, plutôt que de vouloir changer les définitions de E1 et compagnie, on peut toujours ajouter une paragraphe en haut de l’article de définition qui rappelle que l’escalade se passe en milieu naturel et qu’on n’est jamais à l’abris de rien.
Je pense aussi que les paragraphes autour des définitions doivent être modifiées.
Même pour une blessure bénigne, on se blesse
- Pour les 3 premiers niveaux (E1, E2, E3), le grimpeur ne se blesse pas lors d’une chute, en étant correctement assuré. La progression dans la cotation correspond à l’augmentation de la longueur de chute potentielle (ou la distance entre les protections).
- Pour les niveaux plus élevés (E4, E5, E6), la chute entrainera des blessures, malgré un bon assurage par le partenaire. La cotation correspond à la sévérité des conséquences de la chute depuis la fracture de cheville jusqu’à la mort.
Pourquoi ne pas intégrer un schéma du type de celui que j’ai fait qui permet également d’orienter vers un niveau de cotation :
Voilà un petit schéma pour expliquer comment fonctionne la cotation c2c. Ça marche pas mal sauf à la croisée entre l'engagement et l'exposition où une blessure n'est pas à exclure. [image]
Il manque pas un niveau "normal" entre surprotégé et espacé ?
Également, dans ces topos, bien que ce ne soit spécifiquement précisé, je me suis rendu compte que cette cotation exposition est donnée pour les longueurs considérées comme « dures » de la voie, grosso modo jusqu’à une lettre, une lettre et demi de la cotation max (Ex : si la longueur la plus dure est 7b, on ne tient pas compte de l’exposition dans les longueurs en dessous de 6c+/7a).
Je pense que cette notion/prévenance devrait être rajoutée à l’explication des cotations.
Cette précision ne peut elle pas s’intégrer au dernier point ?
- La cotation Exposition est évaluée en excluant les sections où on considère qu’on ne tombe pas lorsque la voie est en bonne condition (rocher sec, bonne météo). Pour une voie d’escalade en libre, ce sont les sections dont la cotation libre obligatoire est bien plus faible que la cotation libre obligatoire de la voie.