Mobilité douce et vie de tous les jours

Réussissez-vous à aller faire vos courses, à aller travailler, etc. sans utiliser de voiture?
Estimez-vous que vivre sans voiture est un effort ou/et une liberté?
Avez-vous choisi (ou compter vous choisir) votre lieu de vie en fonction de sa compatibilité avec les différentes formes de mobilités douces?
Y a-t-il des obstacles qui vous empêchent de pratiquer la mobilité douce? Peur du vol de vélo? Peur de l’accident à vélo? Fatigue des longs transports en commun? etc…

Oui, sauf pour le plein d’essence, en prévision du weekend.

Ni l’un, ni l’autre. C’est simplement que le vélo est le moyen de transport le plus rapide en ville.

Euh… oui. De l’avantage de la double question.

Les radars à vélo.

Hello

c’est un sujet de post auquel je pensais donc je réponds d’autant plus rapidement !

Réussissez-vous à aller faire vos courses?

oui mais ça réduit quand même le champ d’action (plus de courses en centre ville) et pour les grosses charges, pas facile.

à aller travailler

oui, bus ou vélo. Seul pb: dès fois, j’ai besoin d’une voiture pour certaines périodes professionelles (salons, visite de sous-traitants, horaires particuliers)

Estimez-vous que vivre sans voiture est un effort ou/et une liberté?

dès fois, j’oublie où j’ai garé la voiture et je me dis que c’est sympa de passer une semaine ou plus sans voiture. Surtout quand j’entends tout le monde se plaindre du prix des carburants :lol: Mais il y a aussi des jours où il est difficile de ne pas tomber dans le "confort"que procure la voiture …

Avez-vous choisi (ou compter vous choisir) votre lieu de vie en fonction de sa compatibilité avec les différentes formes de mobilités douces?

Oui mais du coup j’habite en plein centre-ville et c’est bruyant à cause de … la circulation. Bref, si on veut être actif en mobilité douce, ça se passe souvent en ville et c’est un peu frustrant.

Y a-t-il des obstacles qui vous empêchent de pratiquer la mobilité douce? Peur du vol de vélo? Peur de l’accident à vélo? Fatigue des longs transports en commun? etc…

Le principal obstacle c’est le regard des autres, je pense. On passe rapidement pour un intégriste ou un allumé … Et puis faire tous ces efforts pendant que d’autres partent aux antipodes plusieurs fois par an, ça lasse par moments. Difficile aussi de s’accorder en terme de tempo avec les potes, par exemple pour les courses de montagne. Sinon, le problème majeur c’est pour moi l’accès aux sorties en ski de rando. Il y a bien des bus pour les stations mais il ne permettent pas une dépose assez matinale aux départs types Confins à La Clusaz. Quand aux départs excentrés (Charvin , Tournette) , là on oublie … voiture obligatoire.

Il reste du pain sur la planche mais autant que possible je ne reviendrai pas en arrière. Il y a une vraie satisfaction à vivre la mobilité douce au quotidien, surtout quand on peut faire la même chose que les autres.

Bruno

Pour moi, la mobilité douce, c’est clairement une façon de vivre libre.

Pas besoin de me fatiguer à passer le permis, pas besoin de dépenser de l’argent pour payer une voiture, une assurance, du carburant, les contrôles techniques et compagnie.

En voiture, j’ai le sentiment de perdre mon temps, d’être enfermé dans une boîte, d’être physiquement et mentalement pas très vivant. A vélo, même si je me déplace dix fois moins vite, c’est tout le contraire: le corps est en mouvement, on peut flâner, rêver.

Pédaler, c’est plus vivant que tenir un volant.

Les transports en commun me plaisent bien également. C’est un lieu intéressant où l’on peut se plonger dans la société un peu comme dans un théâtre. Les voitures sont, en général, des lieux pas vraiment sociaux.

J’ai choisi mon lieu de vie en fonction de mon travail/activité principale.
A une époque et pendant 1 -2 décennies, j’étais dans une grande agglomération et j’utilisais mon vélo, mes pieds, roller, métro/bus pour me déplacer dans l’agglomération parce que c’était le plus simple/rapide/économique et bon pour ma santé.
Actuellement, je ne travaille pas dans une grande agglomération et j’utilise donc ma voiture, car c’est le plus simple/rapide et bon pour ma santé.

En gros, j’essaie d’être pragmatique et de ne pas me prendre la tête. La liberté n’est pas dans l’utilisation de tel ou tel mode de transport. Dans les grands espaces des grands pays du genre les USA, la liberté est dans l’usage de sa voiture personnelle. C’est un vrai plaisir que de charger le pickup avec la moitié de sa maison et d’aller grimper au milieu du désert. :cool: En même temps, un copain de NY n’avait pas de voiture personnel car cela ne servait à rien à NY.

On a déjà renoncé a un véhicule sur deux quand le turbo du 4x4 nous a lâché. En ville de Grenoble, la mobilité douce, c’est pas difficile.
Il y a ponctuellement le taxi, et Alpes Autopartage pour les déplacements nocturnes, hors agglo, quand il pleut.

Aux Arves, un véhicule reste indispensable pour y arriver (20 km de St Jean de Maurienne, pas de TC pratiques), sur place par mauvais temps et/ou avec de la neige sur la route, ou avec les chaussures de ski alpin

Pis le fourgon est bien pratique pour nomadiser un peu :wink:

J’habite dans un village de 300 habitant dans le vercors et les transports en communs ne passent pas par ici.
Personne ne prend son vélo pour aller faire les courses ou pour aller au travail car le relief ne le permet pas et les distances sont importantes.
Les seuls vélos qui roulent ici sont des vélos de course, les week end, les vacances et seulement à la belle saison.
Il y a un taxi (subventionné par la mairie) qui propose une sortie dans une ville voisine une fois par quinzaine pour les personnes agées mais c’est en matinée et en semaine.
Plusieurs personnes font 100 voir 150 km/jour en voiture pour aller à leur travail sur Grenoble,Valence ou en plaine en général (je l’ai fait aussi) et c’est quand même beaucoup plus agréable de vivre ici qu’en bas et les déplacements quotidiens en valent la peine.
Concernant le covoiturage, sur les 7 personnes que je connais qui descendent en plaine tout les jours, aucunes n’ont les même horaires.
La mobilité douce est difficilement applicable dans pas mal d’endroits.

Logistique pil poil quand on habite Paris…
…pas de voiture. 1VTT et 1 course. 2 enfants en VTT.
…1 carte d abonnement SNCF.
…7min de gare de Lyon, 5 min de Paris Austerlitz, des metros partout
…plein de service de livraison pour les gros trucs, genre electro menager, meubles

oui, mais je remplis pas un caddie « une fois par mois » chez Auchan…je vais au marché 2x semaine. Par contre, je bois pas de bières, dont je n ’ ai pas ce cruel besoin de pickup qu 'ont certains ici :lol: :lol: :lol:

oui.été comme hiver, qu il pleuve, neige, ou vente … de plus en plus rare d ailleurs
actuellement sur Paris Velizy 15 + Velizy Pantin 25 bornes
anciennement sur Paris Nozay 32 + 32 bornes 3j/semaines +2j de covoiturage
douches au boulot et vestiaires. Ca aide…

si y a bien un truc qui freine mon envie d aller au boulot, bin c est surement pas le vélo. Au contraire, c est le seul moment de « joie garantie » de la journée, avis que je partage avec les 20 collègues qui viennent aussi en vélo. Par contre, chez Bouygues en face, ils ont au moins 4 fois plus de cyclistes que nous, sans doute à cause de la pyramide des ages…

effort les 3 premiers mois pour se readapter, trouver des solutions, effort pour integrer progressivement les enfants. Finalement, assez stimulant. Ca me ferrait bien ch… de devoir revenir en arriere

liberté de rentrer quand je veux de Bleau le dimanche soir par le train, alors que des 16h, les potes flippent pour pas avoir 1h de bouchon a Corbeil et a Savigny. D ailleurs, je vais meme y aller ce soir apres le taf…

Liberté de savoir que je peux aller bourriner a 3 jours dans les Ecrins, dormir dans le train, et pas flipper à me taper 600 bornes de bagnole au retour . D ailleurs, j en reviens.

Pas réellement d effort physique ou mental même si des fois , il y a un peu de lassitude, surtout l hiver a rouler dans le noir le matin et le soir… Mais à bien regarder, c est quoi 20 bornes en vélo sous la pluie quand on prétends vouloir faire de l alpinisme hivernal… à peine un entrainement à la marche d approche… ou un échauffement avant d arriver à MurMur… En tout cas, le trajet vélo retour permet de se vider la tête d une journée de boulot.

pour moi, le vélo dans Paris, c est la clef de la mobilité, vu que tout est a moins de 30 min.

non. Je me suis juste adapté.

vol de vélo : même plus peur , une chaine moto ou 2 U selon.

avec des déplacements de plus de 20 bornes, avec un crahspad ou un sac a dos chargé, ca deviens limite coté motivation quand on est tous seul.

la difficulté majeure fut le lent apprentissage pour que mes enfants puissent me suivre en toute sécurité, sans galérer, et maintenant y prendre du plaisir. Que ce soit pour les grandes vacances, les WE à Bleau, ou pour la vie de tous les jours. Maintenant ils sont « rodés » et ca leur parait naturel.
En plus, ca leur apprends la patience, et pendant qu ils pédalent, ils bouffent pas des chips à l arriere de la wouature en jouant à la game boy et en écoutant britney spears. nan mais!!

J’habite Evian , petite ville au bord du Léman , toutes les rues sont en forte pente alors le vélo c’est dur .
je fais mes petites courses au centre ville a pieds quand j’ai le temps et quand j’ai envie mais les grosses courses se font evidament en voiture ou sur le retour du travail .
je travaille sur 3 sites différents, le plus loin a 25 Km alors rejoindre Saint Gingolph ou Abondance en vélo n’est aisé .
je pense que la mobilité douce peut se faire que dans les grandes villes de plaines , la ou il y a beaucoup de bus, métro , tramay.

Mais j’ai du mal a prendre le bus ( Chez moi , ca existe pas pour rejoindre Thonon). 2 ans de bus, 40 minutes tout les jours pour rejoindre l’école agricole m’ont vacciné du bus . T’est compressé comme une sardine, tu entend les lecteur MP 3 gueulés a 10 m, tu te tapes les sans genes du téléphone portable … Mais je reconnais que c’est pratique pour allé faire une bricole en ville sans utiliser la voiture et payer un parking . Nous on a le train Evian Thonon qui fait de nombreux aller retour, avec des horaires réguliers.

Pour nos loisirs, la voiture est indispensable. Je sais que l’hiver les société de car organisent une liaison Thonon / Morzine Chatel , avoriaz , forfaits clé en mains prêt a skier . Cela semble pratique mais l’idée de me trouver compressé avec 40 autres personnes dans un car m’enchante guère , en plus il repart a 16 H , voir 16h30 le soir ( trop tôt a mon gout ). Tu ne peut pas dire de trainer un peu dans le village et aller boire un verre :confused: ) Bon a l’occasion je vais essayer ce système pour ne pas crever idiot .

Non car si je fais les courses je remplis le coffre et le congélateur, je n’ai pas le temps de faire les courses tous les jours.

Ni l’un ni l’autre. La voiture est une liberté et certains ont la liberté de pouvoir s’en passer.

Non, mon lieu de vie a toujours été proche des montagnes et pas dans les grandes agglomérations, or le mieux est d’être parisien pour pratiquer la mobilité douce.

Bien sûr, je commence une bonne partie de l’année mon travail à la nuit, je rentre il fait déjà nuit, je n’ai pas d’horaire fixe, il n’y a pas de transport en commun aux horaires pratiqués. Je préfère passer 1h de plus par jour avec ma famille en me véhiculant que si je faisais les 20km A/R en pédalant avec une frontale sur la tête.

Au risque d’être provocateur, je considère la mobilité douce comme une philosophie de vie qui n’a pas grand chose à voir avec une approche environnementale. Il y a d’autres philosophie de la vie, comme être végétarien, le célibat, la croyance en un Dieu…

Je comprends parfaitement cette philosophie. J’en ai une autre, celle de faire les choses le plus simplement possible, je serais parisien je ferais comme flastodaya.

Quand j’ai eu des boulots où il fallait prendre la voiture, j’ai souvent pu organiser du covoiturage.

D’ailleurs j’ai eu ma première voiture car pour aller bosser, il fallait 1 heure en transport en commun contre 20 minutes en voiture.

Maintenant que je bosse en centre ville, c’est vélo ou métro, hors de question de prendre la voiture.

Par contre j’ai grandi à la campagne, et là, sans bagnole point de salut.

Bonjour,

Les courses, toujours en vélo (dont l’AMAP), sauf quand il faut aller à la déchetterie ou aller acheter des matériaux de construction (d’ailleurs, la 206 ne suffit pas non plus…). Mais j’habite en centre ville d’une agglomération d’1 million d’habitants, qui connait Vélo’v depuis 2005, ça aide. Les automobilistes se sont calmés, et ont appris à « voir » les vélos sur la route et même à les tolérer, le truc de fous…
Le boulot: toujours vélo sauf les déplacements inter-villes qui se font le plus possible en train. Mais pour moi, le TGV, qui roule à 300 km/h en puisant sur des centrales nucléaires (Rhône-Alpes = région la plus nucléarisée d’Europe), ce n’est plus du tout de la mobilité douce, ni dans l’esprit, ni dans le bilan environnemental (d’autant plus qu’une ligne de TGV nuit gravement à la biodiversité en cloisonnant les espaces et en artificialisant les sols). Donc, là, je ne sais pas comment contourner le problème. Pour l’instant, je fais 20 000 km par an en TGV. C’est 20 000 de trop. Gros point d’amélioration de ce côté là pour retrouver plus de cohérence.

Effort quand on doit gérer un chantier de rénovation d’appartement.
Effort comme ce soir où je dois faire Lyon -> Valgo sur un créneau étroit et où je n’aurai pas le temps de le tenter en stop et qu’il n’y a pas de covoitureurs sur les sites de covoiturage.
Mais tout le reste du temps, énorme liberté. Quelle joie d’avoir passé trois semaines dans les Alpes, avec ma femme, à tout faire en stop (sauf un trajet en TER+Transisère) ! Quelle joie de ne pas se soucier des ennuis mécaniques, de l’entretien, de la conduite dans les embouteillages…
Quelle joie, en 2008, lorsque nous sommes allés jusqu’au pied du Caucase depuis Lyon, en train, puis retour par Moscou, Vilnius… Strasbourg, en train aussi (et pas de TGV !).

Oui, totalement. C’est le frein principal à une vie plus « enclavée » dans une vallée des Alpes. Nous nous projetons à horizon très lointain, du genre 2013 ou même, avec un peu de chance, 2014, où le baril sera autour de 500 dollars constants, et où les autoroutes commenceront à être désertées… Et on ne se voit pas à la campagne… (cf. peak oil, mouvement de la transition et compagnies).

Distance, notamment pour les sorties en hiver. Pas encore essayé le train-vélo-ski, mais ça me tente de plus en plus.
Aussi, dans certains cas, l’incompatibilité entre tenue de consultant et conditions météo.

Je considère, moi (comme la plupart des philosophes qui se sont intéressés à l’éthique et au développement durable) que l’approche environnementale est une philosophie de vie. C’est une recherche de sens.

En réaction, j’ajouterais bien à la liste des questions de cette discussion la question suivante:
« Comment vous projetez-vous, ceux qui habitent à la campagne, avec un baril à 500 dollars constants d’ici quelques années ? Quels moyens comptez-vous mettre en oeuvre pour vous déplacer pour amener les enfants au poney-club, aller chez le dentiste, voter, aller à l’hôpital, faire des courses de base, faire réparer la voiture, trouver de l’essence, aller chercher vos proches qui n’ont plus de voiture, eux, à la gare la plus proche, etc… ? »
Je suis curieux de connaître les astuces qui sont prévues. Parce que si c’est convainquant, je ne demande qu’à faire pareil, histoire d’avoir une qualité de vie - hors mobilité - qui soit augmentée sensiblement par un potager, des arbres, des oiseaux, bref, de la vraie nature et une reconnexion plus profonde (encore une philosophie de vie, bigre) !

.
L’approche environnementale est absolument une philosophie de vie et j’adhère à ton propos, à cette philosophie aussi, mais c’est un leurre de considérer la mobilité douce comme le moyen d’une approche environnementale efficace. Une approche environnementale c’est de ne changer son téléphone ou son ordi que quand il est cassé, c’est refuser de prendre l’avion pour ses loisirs car il y a suffisamment de choses intéressantes à faire sans prendre l’avion, c’est d’interdire la clim dans sa voiture, dans son bureau et dans sa maison, c’est rendre inaccessible la possession de yachts motorisés et autres hors-bords, quads, c’est de travailler radicalement à la réduction de l’émission du CO2 des usines, c’est d’arrêter la sur-consommation, etc.

[quote]En réaction, j’ajouterais bien à la liste des questions de cette discussion la question suivante:
"Comment vous projetez-vous, ceux qui habitent à la campagne, avec un baril à 500 dollars constants d’ici quelques années ? ![/quote]
Je crois fondamentalement à l’énergie solaire par concentration, les projets aboutiront quand le prix du baril sera plus élevé car tout est lié pour les investissements, et alors on sera sur du tout électrique sans nucléaire. Voici un lien sur le projet Desert Tec qui consiste à installer des usines de captation, de concentration de l’énergie solaire pour en faire de l’énergie électrique, usines installées dans les déserts, et donc potentiel intéressant de développement pour les pays d’Afrique noire. L’énergie par concentration solaire n’a rien à voir avec le photovoltaïque dont le développement et la rentabilité semblent limités.

Les pétroliers d’aujourd’hui ne sont pas en reste sur ce type de projet, ici l’exemple de Total.

Je crois au développement de la batterie, comparez les autonomies des premiers téléphones ou PC à celles d’aujourd’hui.
Les 2 combinés me permettront de continuer d’être véhiculés mais avec - je l’espère (cycle de vie des batteries ?!!) - moins de dégagement de CO2 qu’aujourd’hui.

Nouvellement arrivé à Grenoble, je suis à 15-25 minutes du travail en voiture. J’ai fait deux essais de trajet à vélo en dehors de mes jours de travail : 44 minutes l’aller simple la première fois, 36 minutes à la seconde tentative. Mais j’arrive trempé, un peu fatigué, et ça me creuse l’estomac!
Je pourrais donc décider d’aller bosser, puis de me doucher sur place (il y a une douche), puis de prendre ou de finir le petit-déjeuner sur place, puis de me laver les dents. Il faudrait donc rajouter environ 20-25 minutes. Et pédaler avec un sac contenant qqs affaires / nourriture.

25+35 = 1 heure. Commençant à 8h30, il faudrait décoller à 7h30. Mouais, ça doit être jouable… J’attends quoi alors? De dépasser ma flemme et d’avoir la motivation de changer mes habitudes. A suivre…

Thom’ je t’ai déjà expliqué qu’il faut pas rajouter ce temps, mais le déplacer, ie il suffit de faire au boulot ce que tu fais actuellement chez toi (enfin je veux dire entre le lever et la douche).
Sinon pour raccourcir ton temps de trajet en vélo, tu peux p-e essayer le train + vélo (quand ils auront remis en service le TER Gre-Chambé).

Oui à 80% (bon en Suisse c’est plus facile, a fortiori à Berne ou plus de 50% des ménages n’ont pas de voiture…). Maison —> boulot en combi à pied - train - vélo (ou 100% vélo quand j’ai le temps et qu’il fait beau : 35km pittoresques mais bosselés du début à la fin…)

Oui (habiter à 6mn à pied de la gare + laisser un biclou à la garde de Fribourg pour aller bosser). Ca permet aussi de tout faire en ville à pied, en TP ou en vélo-carriole avec les enfants.

Le vélo est assez sûr par chez nous, mais on s’en est quand même déjà fait voler 3 en 10 ans…le pbl est plus la commodité de certains accès en voiture (hiver tôt pour le ski, peu de temps disponible avec la garde des enfants, etc…) par rapport au TP, essentiellement depuis Genève–> France

Bon non en a quand même une, mais s’en passer n’est que rarement un effort et souvent une liberté.

Je suis étudiante à Grenoble et je fais tout à vélo, pour moi c’est la liberté, la rapidité en ville, et un moyen de décompresser après les cours!
Bon pour les courses, c’est un peu dur des fois mais avec un panier sur le porte-baggage et un sac à dos on s’en sort!
Je pense que vivre sans voiture est une liberté souvent, et un effort parfois. Il y a des moments où il faut de la motivation (pluie, neige, froid, nuit, fatigue…) mais ça fait la forme!!
Je n’ai pas peur de me faire voler mon vélo, j’ai un peu peur de me prendre une voiture des fois mais je roule vraiment n’importe comment (un cycliste n’aime pas poser pied à terre!!) alors j’assume. Par contre, si je prend mon vélo, c’est aussi pour éviter de prendre le tram parce que je n’aime pas les transports en commun (attente, lenteur…)

Perso, je vais au boulot à vélo (10km de plat :slight_smile: ). Ca détend de rouler le matin à la fraiche ( en ce moment c’est plutot la canicule en 34…)
Au boulot, une douche et c’est parti pour une journée de taf!

Le soir, rebelote et je récupère ma fille sur le porte enfant.

Tout est possible, il suffit juste de s’organiser.

La voiture, je l’utilise pour les longs trajets ou alors pour le transport de choses lourdes. Sinon, je me déplace à pied (au boulot: 8 km par jour) ou en vélo. C’est très agréable de marcher et procure une transition (psychologiquement parlant) entre la maison et le boulot.
Le problème est, que dans notre société, tout ou presque est organisé en fonction de la ouature d’une part et que, d’autre part il est quasiment interdit de « perdre » du temps. Les déplacements n’échappent pas à cette règle. La mobilité douce demande du temps et donc si la société s’oriente (de son plein gré ou contrainte et forcée) dans cette direction, il y aura des révisions déchirantes à faire, à tous points de vue.

Elle demande certes du temps mais aussi, à quelques exceptions près, d’être jeune, sans enfants, en bonne santé et d’habiter une grande ville.
Il n’y a d’ailleurs aucun mérite à pratiquer la mobilité douce dans une grande ville puisque c’est plus une question de bon sens et de gain de temps que de convictions, ça fait des lustres que les parisiens ou autres la pratiquent sans le savoir alors que d’autres semblent redécouvrir le fil à couper le beurre !