Justement tes méthodes posent problème car elles reprennent toujours des bribes d’informations issues d’un document officiel qui sorties de leur contexte te permettent d’étayer un discours dont les conclusions sont différentes voire opposées à celles de ta source. Cela s’appelle manipuler tes lecteurs.
On a eu la démonstration que ces méthodes sont populistes et qu’elles rejoignent celles de partis politiques douteux tels que le Front National et les environnementalistes en bons alliés de circonstances. A ce sujet, BrunoF faisait justement référence à l’histoire.
Maintenant, chacun sachant lire, tu serais plus honnête en proposant à tes lecteurs de se référer directement au document de l’Anses dans sont ensemble car il est bien plus mesuré et en contradiction avec ton argumentaire tronqué et trompeur.
Par exemple, il est totalement faux de dire que ce rapport s’oppose à l’abatage de toute la population comme tu aimes à le répéter ad nauseam. La vérité est qu’il apporte des éléments permettant de mesurer l’impact positif ou négatif de chacune des solutions envisagées.
[Modéré]: pas d’attaques personnelles. Merci
Non, j’attaquais juste une pétition et la récolte d’adresses email à des fins qui posent question entre le vert et le gris voire le brun.
Et bien que je n’aime pas l’abus des petitions ou militantisme comme le fait Ingmar car je pense que certains remèdes deviennent vite des poisons lorsqu’ils sont trop employés, je ne participerai pas à un amalgame de plus, tout aussi malsain, associant Ingmar à un extremisme. Car faire des amalgames c’est déja de l’extremisme.
La personne qui a lancé cette file a été demasquée dans ça malhonnêteté. Ce dont je me rejouis.
Une fois passé ceci et quand je vois avec quoi on commence à jouer dans les conversations, je me dis qu’il devient nauséabond de venir déterrer cette file de forum.
Prenez garde à ne pas prendre trop de plaisir à remuer un seau à m… , ça devient vite de l’attirance.
Tu as raison mais tu ne peux pas nier que son utilisation perverse à but partisan détourné et de récolte d’adresses email peuvent poser problème à la communauté.
Veillez à rester constructifs et courtois dans vos échanges.
Cette discussion commence à être chronophage pour l’équipe de modération.
Il semble que certains messages n’apportent plus d’éléments au débat, et s’attachent surtout à des questions de personnes, ce qui n’est pas l’objet de ce forum.
Merci de votre compréhension.
C’est trop tard pour l’acheter en kiosque !
Il disait quoi en substance, le volatile sur le sujet?
Sinon, pour changer du Bargy, il y aurait une petite suspicion de foyer brucellique en Corse…
Extrait du rapport épidémiologique 2013 de l’INVS:
Un cluster de 6 cas possibles a été déclaré au printemps 2013 en Bretagne. Ces 6 personnes ont présenté des symptômes frustes et peu spécifiques, et tous ont eu un résultat sérologique fortement positif, mais aucune souche de Brucella n’a pu être isolée. Les cas avaient consommé plusieurs fromages de chèvres, de vaches et de brebis, ramenés de Corse par 2 des cas qui y avaient fait un séjour touristique. Deux autres personnes qui participaient au voyage en Corse mais qui n’ont pas rapporté avoir consommé les fromages n’avaient pas de symptômes et avaient des sérologies négatives. Suite à ce signalement, les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de Haute-Corse et de Corse-du-Sud ont mené des enquêtes de traçabilité pour identifier les établissements producteurs des fromages distribués dans le lieu d’achat des cas et les élevages à l’origine du lait utilisé pour fabriquer ces fromages. Des investigations cliniques et analytiques ont été réalisées dans les troupeaux à l’origine du lait des fromages considérés suspects. Ces enquêtes et investigations n’ont pas permis d’aboutir à l’identification d’une source de Brucella à l’origine des cas humains. Il faut cependant noter que le délai entre la consommation des fromages suspectés et l’enquête peut être à l’origine de difficultés dans l’identification des fromages. Les cas humains demeurent des cas possibles non confirmés en l’absence d’isolement bactérien. Les derniers foyers de brucellose animale en Corse ont été identifiés en 2002. Aucun animal infecté n’a été diagnostiqué depuis en dépit de la surveillance annuelle mise en œuvre par les services du ministère de l’Agriculture.
Je t’explique pas le bordel avec leurs vaches qui se baladent partout dans la nature…
Mais l’avantage c’est qu’ils sont déjà en quarantaine sur leur île !
d’accord avec la modération, le débat est clos depuis longtemps.
N’y a-t-il pas moyen de fermer ce dossier qui n’a plus grand chose de commun avec la montagne ?
au moins, faut voir le bon côté! Les crs et agents d’etat auront passé du bon temps à bargy! Aaah, l’air pur de la montagne! en espérant qu’ils laissent tranquille les vautours du verdon ce week-end , pour ne tomber dans leur… filet bon week-end à tous!
Les problèmes écologiques se passant en montagne me semblent tout à fait digne du forum … Après que des gens soient pour ou contre (l’abattage des chèvres, un barrage, une ligne THT ou les attaques du loup dans les alpages), c’est le débat logique de la démocratie ! Mais là tu vois j’ai un gros doute sur l’acceptation par certains écolos du refus des théories qu’ils avancent
Lorsque tu parles de brun, fais-tu référence aux chemises brunes ? Ou à autre chose ?
Par le biais de la pétition que j’ai lancée, je n’ai, à titre personnel, récolté aucune adresse e-mail. J’ai accès aux noms des signataires, mais pas à leur e-mail. Avaaz récolte des adresses e-mails ; certains spéculent autour de ces récoltes. Soit. Je sais simplement que pour qu’une signature soit validée, l’adresse mail enregistrée doit être valide ; si l’adresse e-mail n’est pas valide, le serveur Avaaz reçoit un message d’erreur et annule la signature. Si vous ne voulez pas être fiché, je pense qu’il faut éviter Google avant d’éviter Avaaz.
Je crois assez bien connaître les différents avis des différentes instances. Je sais que le CNPN, que le CSRPN, que le Syndicat National de l’Environnement, que le Groupe National Bouquetins, que le président du Conservatoire des espaces naturels de Haute-Savoie se sont opposés, dans leur dernière publication (avis, motion, lettre ouverte, interview), à l’abattage total, du moins dans les circonstances de connaissances actuelles. Je crois faire attention à mes propos. Le texte que je cite à la page 22 de ce forum, que j’ai rédigé et vers lequel je renvoie ( Tout savoir sur le massacre des bouquetins du Bargy (en 20 pages) - Le Bruit du Vent ) renvoie lui-même 54 fois au lien : du document de l’Anses que tu évoques (avec bien souvent, le numéro de la page en question).
Il est vrai que je prends parti, que je ne suis pas indifférent au sort des bouquetins, que je ne fais pas travailler ma tête sans mon cœur. J’ai une approche militante de l’affaire, je le sais, mais cela ne me semble pas si grave dans la mesure où chaque citoyen est a priori libre de me contredire. J’essaie d’être raisonnable ; il se peut que j’échoue.
A côté de cette agitation, il y a des scientifiques pour faire leur travail ; et c’est très bien. Pour le moment, il me semble qu’un abattage total serait plutôt une décision politique qu’une décision scientifique dans la mesure où l’ANSES n’a pas encore rendu d’avis sur les nouvelles demandes d’abattages formulées par le préfet de la Haute-Savoie.
Euh, c’est une blague ?
Tu crois vraiment que la manipulation, de chiffres ou de bribes d’information détournées de leur contexte, ça ne se rencontre comme stratagème que dans un parti extrémiste (ou écologiste) ?
Et donc, on n’en trouve jamais dans tous les autres lieux de pouvoir, quels qu’il soient, politiques, discours d’entreprises, marketing, intérêts privés… ?
Simplisme populiste, tu disais ?
Bon, je propose de revenir sur le fond du sujet pour répondre à ta question.
On sort un peu du thème « alpinisme collaboratif » de C2C mais d’accord ou pas la montagne est à prendre dans son ensemble.
Au départ, il y a une transmission d’une maladie qui pose un problème de santé publique, un problème économique ainsi qu’ un problème d’environnement car l’un des vecteurs est une espèce protégée.
L’historique sanitaire impose le retrait de tout ce qui est contaminant en y allant à la hache: retrait des aliments, abatage d’un élevage ainsi qu’une recherche des sources de contamination.
En même temps il est demandé un avis sur les différentes solutions possibles. Cet avis ( le rapport de l’anses ) fait son travail en donnant à l’état les informations nécessaires à une prise de décision.
Dès la publication de cet avis, quelques participants ( comme la Frapna ) reviennent sur leur propre avis et dénoncent les conclusions. Déjà,on sent une pression des environnementalistes qui ont par ailleurs commencé à agiter leurs réseaux dont un des « spécialistes » de la pétition dans les médias comme C2C et son voisin d’en face ( skitour ) en jouant sur le côté sentimental ( c’est mignon un bébé bouquetin, sa maman n’a jamais rien demandé à personne, pourquoi leur faire bobo? ).
D’un autre côté, la filière économique concernée fait pression pour régler ce problème rapidement. Il a été cité une estimation de l’ordre de 160 millions directement concernés, cela donne grosso modo et a minima une idée de l’enjeu pour la région.
L’état prend sa décision, mais comme les décideurs ne sont pas vraiment des opposants politiques à ce moment, ils s’en prennent au préfet qui est proche de l’opposition ( recours, articles etc… )
Le temps passe et le paysage politique change: mise en cause de celui-ci par ses alliés, nouveau ministre, faiblesse du pouvoir.
Pendant ce temps là, les études n’ont pas beaucoup évolué ou n’ont pas ou peu fait l’objet de publications.
Par ailleurs, l’opposition locale laisse les acteurs économiques mettre la pression ( FDSEA et tourisme )
De leur côté, les environnementalistes ont continué leur activisme en ralliant les nouveaux convertis à la religion comme un certain « de Salvatore » (tiens donc! quel hasard sur ce fil) et par osmose un parti d’extrême droite ravi de pouvoir taper sur l’état. Ce n’est pas nouveau et cela est très documenté tout ça.
Il n’est pas surprenant que cette discussion ait dévié vers le terrain politique.
le 458 ème message qui résume les 457 précédents… Bonne synthèse ou il apparait qu’à un moment donné, apres avoir pris tous les avis possibles, il faut prendre une décision. A ce moment là, les conseilleurs sont rarement les payeurs.
On peut aussi faire un peu confiance aux institutions
Le problème sanitaire a été résolu par la surveillance des troupeaux (tests massifs pour voir l’étendue des troupeaux contaminés, tests réguliers pour surveiller le lait et les troupeaux). Je te rappelle que même sans cette surveillance, le risque estimé par l’ANSES pour les bovins était plus faible qu’extrêmement faible. De mon point point de vue, ça suffit. L’état a même investi « sanitairement parlant » beaucoup plus dans les deux uniques cas du Bargy que dans la prévention des autres cas de Brucellose. Ca ne choque personne par exemple que les tests des 20 à 40 cas annuels de brucellose en France contamine systématiquement un technicien de labo chaque année (ça fait un taux de contamination bien plus élevé que celui des éleveurs par exemple).
Le risque économique pour la filière reblochon, j’aimerais bien que tu le calcules un peu plus précisément… Tu penses au coût de l’abattage des troupeaux qui pourraient être contaminés? Ou bien à l’image de marque de l’AOP Reblochon ? Si c’est de l’image de marque qu’il s’agit, bien malin qui pourra l’estimer … Un élément à prendre en compte est le client final. D’après le site « officiel » du reblochon qu’on ne pourra pas accuser d’être « pro écolo » (l’adresse du Syndicat Interprofessionnel du Reblochon figure sur chacune des pages du site), les deux grandes régions les plus consommatrices de reblochon sont la région Rhône Alpes et … L’Ile de France!
Le traitement politique de cette affaire est catastrophique. Entre Ségolène royal ministre PS de l’écologie qui refuse de prononcer les mots abattage total et Bernard Accoyer député UMP, président de l’Assemblée Nationale et maire d’une banlieue d’Annecy (pas la pire), qui use de son statut de médecin pour affirmer deux énormes mensonges (risque sanitaire majeure + remise en cause de la compétence de l’ANSES sur le sujet), où va-t-on?