Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
In Tartiflette we trust 
wiki indique 16 000 tonnes de Reblochon en 2009.
Ca donne donc, à la louche, un chiffre d’affaire annuel de 160 millions d’euro.
Si on y ajoute l’image de marque pour une région, ça commence à peser lourd.
Tiens je serais curieux de savoir le manque à gagner de la dernière infection au reblochon…
Histoire qu’on puisse extrapoler à une nouvelle infection en oubliant pas la probabilité de 1/1000 que ça se reproduise…
Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
Le manque à gagner en terme d’image est difficile à évaluer. De toutes façons, la réaction politique qui resulte n’est généralement plus dans le domaine du rationnel. Il s’agit souvent de rassurer en faisant semblant de faire quelque chose.
A voir ! Le battage médiatique des animaliers n’aura, de loin, pas les mêmes conséquences qu’un retrait.
Mais, il est plus que certains que le battage médiatique des animaliers aura des conséquences négatives sur la légitimité des lobby « écologiques » dans ces régions.
L’Etat a-t-il mis la charrue avant les bouquetins ?@La Voix des Allobroges
Dans cet article on relève une grossière inexactitude concernant les associations de protection de la nature, principalement la Frapna:
Au lieu de quoi, le Préfet de Haute-Savoie (ndlr : il n’a pas souhaité répondre aux questions de La Voix) signe dès le 1er octobre 2013 un arrêté préfectoral « ordonnant l’abattage partiel des bouquetins du Bargy pour maîtriser puis diminuer l’enzootie de brucellose au sein de cette population, dans l’intérêt de la santé publique et pour prévenir des dommages à l’élevage et aux filières agricoles de montagne ». Sont plus spécifiquement visés par le document « les bouquetins mâles et femelles âgés de 5 ans et plus ». Chez les associations de protection de la nature, mobilisées depuis le début, c’est la consternation : « Même s’il n’est pas obligé d’en tenir compte, le préfet est passé outre l’avis de l’ANSES et du CNPN, se désole un militant mobilisé, depuis les débuts de l’affaire, pour une solution raisonnée. L’abattage a été effectué très vite pour que le public ne réagisse pas. Tout le monde a cédé à une psychose. »
En effet, il n’y avait pas de consternation chez ces associations puisqu’elles soutenaient alors la décision préfectorale, allant même jusqu’à titrer: la sagesse l’emporte
Alors franchement, pourquoi maintenant tout ce pataquès pour 200 bouquetins de plus à abattre, sachant que la moitié est infectée ?
On discute donc là à n’en plus finir pour 100 bouquetins alors que l’espèce est loin d’être menacée et que la recolonisation sera assurée, naturellement ou par réintroduction.
Certes le risque est jugé minime mais faut il tout de même le prendre, au regard de l’économie d’une région et surtout de l’impact désastreux au niveau tourisme ?
Ah bon … tu es affirmatif … c’est comme si tu dis que l’image de l’Andalouise est ternis par la corrida, ou celle du gers par le gavage des oies …
C’est uniquement les sensibles de la protection des bébêtes qui sont sensibles à tes arguments, les autres (la grande majorité) ils se foutent de 300 bouquetins abattus … surtout qu’ils vont revenir!
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Ses illuminés foutent le bordel pour se mettre en avant sur la scène médiatique!
Posté en tant qu’invité par lacigalelibre:
au vu des documents, votre affaire à l’air technique! Soit tu rases tout et tu fait un parking! 
soit tu fait confiance aux institutions, qui sont pas débile , et tu les laisses faire! :lol: par contre, je sais pas si les bêtes sont en souffrance ou pas? ??elles peuvent se nourrir ?? Ça change tait tout! 
douce soirée à tous!
Je n’ai vu qu’un cas d’une bête mal en point qui avait des symptômes compatible avec la fièvre de Malte. Par contre c’est une maladie qui provoque surtout des avortements et quelques fois des infections mortelles de la matrice de l’étagne suite à ces avortements. Beaucoup plus difficile à comptabiliser. En plus avec la faune ( corbeaux, renards, gypaetes et maintenant vautours fauves) opportuniste, les foetus avortés ne restent pas longtemps visibles.
Quand au parking, à la Colombière mieux vaut se garer le long de la route coté Chinaillon et coté pente descendante ou dans les parkings. Car coté Reposoir ou coté pente montante ça caillasse pas mal et ça fait rire le carrossier. 
Ces associations ont clairement changé de point de vue.
Il est raisonnable de penser qu’il reste 350 bouquetins en Bargy, plutôt que 200 (source : ONCFS ; autre source : FRAPNA).
Bref. A propos du « pourquoi tout ce pataquès ? »
Ne pas occulter :
« Maintenant, il ne reste que deux solutions. On peut essayer d’abattre tous les bouquetins, mais c’est impossible car il y aura toujours des falaises inaccessibles où les bêtes se protégeront des chasseurs. Il faut savoir que 50% de la population restante est atteinte : si on laisse un seul bouquetin vivant, on a 50% de chances qu’il soit positif et il restera certainement dans son massif d’origine car il y est habitué. Comme la nature a horreur du vide, les bouquetins des massifs voisins vont venir coloniser le Bargy et s’accoupler avec cet individu. On a en effet déjà enregistré trois cas d’échanges entre Aravis et Sous-Dine. La maladie sera à nouveau dispersée. L’autre solution est d’abattre les animaux séropositifs – on a mis au point un test sur le terrain qui fonctionne très bien - et d’envisager les possibilités de vaccination des animaux non contaminés, en particulier les jeunes. »
Jean-Marie Gourreau, vétérinaire épidémiologiste, directeur de recherches honoraire à l’ANSES et vice-président de la commission faune du CNPN. L’Etat a-t-il mis la charrue avant les bouquetins ?
Ce qui n’est pas incompatible avec :
Ce qui caractérise ta communication, c’est qu’elle tourne en rond autour des mêmes acteurs/organisations environnementalistes qui « s’autocitent » ( partiellement , hors contexte) et renvoient vers la pétition. Cette fois ci il manque la photo du jeune bouquetin au regard vide.
Maintenant, peux-tu nous éclairer sur le comportement social du bouquetin et expliquer comment de 1999 à 2012 la brucellose s’est répandue sur le Bargy sans que les autres massifs soient infectés.
A mon avis et je peux me tromper, si la porosité est celle que tu décris, vous feriez mieux de vous préoccuper du suivi sanitaire des bouquetins des Aravis et de Sous-Dine et louer la décision de l’Etat. Tu peux déjà aller faire la bise au Préfet.
Tiens, un peu de lecture sur les déplacements des bouquetins.
Mais bon, je crois que Bruno Fara a raison.
Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
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C’est tout simplement un discours militant extrêmiste utilisant tout les éléments a charge, y compris les plus extrême, et occultant les éléments a décharge, afin de faire tourner le buzz.
L’histoire des marmottes de Huez l’illustre parfaitement avec ses pseudo arguments évoluant au fil des semaines et du vernis acquis sur le sujet. Idem pour l’utilisation abusive de la pétition réalisé après la pétition afin de revendiquer des choses très différentes de la pétition.
Ingmar viendrait lancer ou s’associer a une pétition « l’herbe est verte » que j’irai vérifier dans mon jardin afin de m’assurer de mes souvenirs. Je refuserai également de la signer car la présence dIngmar rendrait le projet suspect.
Ingmar démontre bien que le web a démocratisé les manipulations de l’information. Merci pour cela Ingmar.
Les bouquetins avaient disparu des alpes car la seule technique de défense qu’ils connaissent est leur aptitude à se percher dans des endroits inaccessibles. C’est efficace contre les loups, les ours, les chiens, çà commençait deja à l’étre moins contre des lances et des flèches. L’invention du fusil leur a été fatale. La carabine à lunette quand à elle permet d’atteindre une cible perchée sur une hauteur allant de l’escabeau à la falaise « inaccessible ».
Gamins, nous nous amusions à shooter des rochers et des troncs de sapins dans la falaise à plus de 500 m avec le vieux Mauser datant de la guerre. Il y a des chances pour que la technique ait encore progressé depuis.
Il est amusant de constater que ce qui à conduit à la disparition du bouquetin est maintenant dans l’incapacité de l’éliminer totalement sur un petit massif isolé ne dépassant pas 2500m.
Mieux vaut sourire à certains arguments. 
mais y répondre quand même.
Posté en tant qu’invité par lacigalelibre:
Reste plus que drone avec avec fléchettes pour vacciner ces escaladeurs en herbe, qui nous narguent au dessus de nous quand on grimpe!
Je pense que parfois tu devrais t’abstenir quand même…
Pourquoi?
intéressant non ?
je ne connaissait pas cette notion de seuil d’apparition d’épidémie.
Je suis surprise que personne n’en ait parlé ceci dit, je n’ai pas tout lu, peut-être cela a-t-il déjà été évoqué
je ne crois pas que la notion ait été évoquée jusque là et il serait interessant de connaitre la densité de bouquetins lors de l’épisode d’extinction naturelle de brucellose dans le Grand Paradis.
Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
Rien de nouveau. C’était déjà dans le rapport ANSES sur la tuberculose dans la forêt de Brotonne datant de 2006 (voir référence dans des posts). Depuis, ils ont abattu la quasi totalité des cerfs.