Posté en tant qu’invité par J2LH:
bazé a écrit:
J’ai déjà répété plusieurs fois, ci-dessus et dans d’autres
post, que pour estimer valablement le risque d’avalanche il
faut toujours tenir compte de plusieurs paramètres et non pas
isoler les uns des autres. Le nivotest t’oblige précisément à
examiner les paramètres l’un après l’autre et de les faire
intervenir ensemble dans en cumul.
Il faut en général plusieurs facteurs mais 2 ou 3 suffisent pour un réel danger, surtout si tu prends en compte que tu ne vas pas en detecter certains.
Dans ta méthode, tu as tendance à ne considérer qu’un seul
critère, le vent.
Ce n’est pas vrai, en plus du BRA je regarde les pentes, différents aspects la surface de la neige, l’existence de couches fragiles dans le manteau et effectivement le vent. Je ne pense pas surestimer son importance.
Or, si tu avais passé 1/10eme du temps que
j’ai passé en montagne, tu saurais que le vent y est
omniprésent,
Ce qui supposerait que tu en ais à quelques 7000 journées en montagne, même pour un pro ça serait pas mal (20 ans).
Le transport de neige par le vent c’est fréquent mais ce n’est pas tous les jours quand même.
ce qui signifie, selon ta méthode, que l’on peut
pratiquement toujours augmenter d’un degré le BRA.
Non.
Je pense que
tous ceux qui ont vraiment fait des sondage et des études de
profils de neige seront daccord avec moi : on ne peut pas
déceler la dureté des strates avec un objet qui n’a pas plus
d’un cm2 de surface. Sa résistance à la pénétration est bien
trop faible pour pouvoir donner un résultat.
Au contraire, on sent d’autant mieux les strates que la sonde est fine (pas trop quand même). Le manche d’un baton de ski est trop gros.
Tu sais comment est mesuré empiriquement la dureté d’une couche avec les doigts, un crayon, un couteau ? La sonde c’est en gros l’équivalent d’un crayon, elle me permet donc de detecter très correctement la différence entre les duretés 3, 4 et 5 et de detecter une couche de dureté 1 ou 2 en dessous. Le manche du baton est arrêté par la dureté 3, il ne permet pas la detection d’une couche fragile en dessous d’une couche qui résiste un peu.