Posté en tant qu’invité par J2LH:
Romuald a écrit:
Je n’ai pas eu le temps de bien analyser ta méthode et de faire
travailler mon neurone fatigué par le vent d’aujourd’hui, mais
elle ressemble à un « Evaluator simplifié ». (L’Evaluator est une
méthode canadienne)
Tout à fait.
Je pense que ça revient à un calcul basique
mais en couleur!
Pas vraiment, la différence avec Munter et le Nivotest est que l’analyse est plus qualitative que quantitative. Il ne s’agit plus d’appliquer des coéfficients aux facteurs de risque mais d’en faire le tour en se disant qu’un seul facteur (regroupés comme je l’indique) rend douteuses les pentes potentiellement avalancheuses et qu’avec deux facteurs disctints mieux vaut éviter ces pentes.
Ceci dit ça va dans le sens de la prudence …ce qui est
préférable pour un Webmaster!
Il faut également voir que c’est un raisonnement de raquettiste, que les raquettistes ne cherchent pas particulièrement les pentes et ont des itinéraires très intéressants même par risque élevé. Si la question est « dans quelle pente on peut aller ? » ça demande sans doute une analyse plus fine sur le terrain.
Je n’ai jamais eu le sentiment de m’exposer plus par risque 4 que par risque 2 parce que par risque 4 j’évite toute pente. Maintenant on peut se demander si ce raisonnement de raquettiste ne devrait pas être également appliqué par les skieurs. Je suis toujours surpris par le nombre d’accidents par risque 4 comme si ce niveau de risque était totalement sous estimé par les randonneurs.
Quant au profil à la sonde, j’ai pas mal de doutes
…évidemment je plante souvent le baton à l’envers mais c’est
un vague repère pour « sentir » l’épaisseur de neige récente, pas
une technique pour identifier une couche fragile sauf à avoir
un bon paquet de gobelets!
On peut ne pas sentir une couche fragile fine mais on sent parfaitement une couche fragile de 5cm. C’est mieux que ne rien voir du tout. Il existe d’autres méthodes (test de la pelle, coin glissant, etc…) mais elle sont si lourdes à mettre en oeuvre que peu de randonneurs les utilisent avec la fréquence qui serait nécessaire.