Posté en tant qu’invité par Bobby:
C’est vrai,aprés une petite verif , qu’il parle juste de son sac de bivouac (qui semble avoir assez d’importance dans le système) mais sans décrire les manips…
Posté en tant qu’invité par Bobby:
C’est vrai,aprés une petite verif , qu’il parle juste de son sac de bivouac (qui semble avoir assez d’importance dans le système) mais sans décrire les manips…
Posté en tant qu’invité par steph90:
pourquoi s’embêter avec des mots?
la réponse en video
https://www.youtube.com/watch?v=CS3_61Ai-Ug
en gros bobby a raison
Super vidéo, et quel engagement !
:o
[quote=« Adrien T, id: 1505178, post:23, topic:41930 »][/quote]
Oui. Quelqu’un connait quand et comment elle a été tournée?
Juste un détaille m’a paru blizzard: il depitonne sans gants, j’y crois pas.
Posté en tant qu’invité par mais c’est pas Bonatti !:
[quote=« KatyaT, id: 1505242, post:24, topic:41930 »]
[quote=« Adrien T, id: 1505178, post:23, topic:41930 »][/quote]
Oui. Quelqu’un connait quand et comment elle a été tournée?
Juste un détaille m’a paru blizzard: il depitonne sans gants, j’y crois pas.[/quote]
En fait, c’est une reconstitution de l’ascension du pilier Bonati, acteur michel vaucheri
c’est dit là à 1’18’’ :
Posté en tant qu’invité par ppapi:
c’est quoi cette remarque ? :rolleyes:
Posté en tant qu’invité par ppapi:
[quote=« KatyaT, id: 1505242, post:24, topic:41930 »]
[quote=« Adrien T, id: 1505178, post:23, topic:41930 »][/quote]
Juste un détaille m’a paru blizzard: il depitonne sans gants, j’y crois pas.[/quote]
et alors ???
quelqu’un sait si on peut trouver le film complet de la reconstitution?
Posté en tant qu’invité par MSolo:
Je relance ce sujet car je ne trouve pas de réponse sur ce qu’était « l’autoassurage en Z » de Walter BONATTI. Des suppositions oui, mais pas de réelle explications. Quelqu’un en sait plus ?
L’auto-assurage de Bonatti est aussi à replacer dans son contexte.
On parle ici d’une ascension sur plusieurs jours qui pour l’essentiel s’est déroulée en artif. A une époque où on plaçait des coins de bois pour progresser et où la notion d’assurage était superflue. Bonatti à terminé la voie sans assurage si ma mémoire est bonne.
Ce n’est donc pas un système d’assurage comme on l’entend aujourd’hui. Il faut davantage le voir comme un moyen de progression en solo.
Ce qu’on sait c’est que Bonatti progressait, plaçait des protections, redescendait les récupérer avant de remonter sur la corde (d’où le nom d’assurage en Z, montée, descente montée) pour continuer sa progression.
Ce qu’on ne sait pas c’est, comment il gérait le mou de la corde, à savoir comment récupérer de la corde et comment la ravaler. J’ai entendu plusieurs théories, avec suspension de sacs, autobloquants ou autres mais aucune pour moi n’expliquait vraiment la méthode et laissait des interrogations.
Quoiqu’il en soit, à l’époque la façon de progresser était différente. On ne tenait pas a avancer léger, avec les libertés de mouvements. Quand un passage était dur, on pitonnait et la clef était de progresser. Même si il y avait du tirages ou de gros inconvénients. La problématique de Bonatti et ce qui justifiait cet assurage, c’était l’importance de récupérer les pitons utilisés en début de longueur pour la terminer.
Et ça aussi, c’est une problématique d’une autre époque, sauf pour les rois de l’artif en solo.
Ce que je veux dire c’est que l’assurage utilisé par bonatti n’a plus lieu d’être dans la pratique d’aujourd’hui, il existe d’autres méthodes d’auto-assurage, qui elles sont, adaptées au libre. Comme tout assurage solo (y compris celui qu’utilisait bonatti) la fiabilité et la sécurité sont relatives. Mais le choix est là, reverso/atc, grigri, soloist, silent partner.
Toutes seront moins fastidieuses que l’auto-assurage en Z de bonatti puisque tu réduiras la quantité de manipulations et le tirage.
Ca reste néanmoins une forme d’assurage en Z. Puisqu’à chaque fois en solo, tu devras monter, redescendre, remonter.
Posté en tant qu’invité par MSolo:
Merci pour ces mises en garde. Il m’arrive de pratiquer le solo auto-assuré donc nous sommes d’accord.
Mais la question reste posée et nous en sommes au même point, on peut imaginer différentes hypothèses mais est-ce que quelqu’un sait où on peut trouver un descriptif fiable de la méthode utilisée par Bonnati ?
C’est juste par curiosité, l’idée n’est pas de reproduire cette méthode.
Un descriptif fiable n’aurait pu être donné que par Bonnati lui-même vu qu’il était en solo. Reste que cette méthode a disparu avec son auteur, à moins de se rapporter à ce qu’il dit dans son bouquin et qui est assez sommaire. J’ai bien peur que tu n’aies jamais ta réponse…
Posté en tant qu’invité par MSolo:
[quote=« Francois, id: 1773927, post:32, topic:41930 »]
Un descriptif fiable n’aurait pu être donné que par Bonnati lui-même vu qu’il était en solo. Reste que cette méthode a disparu avec son auteur, à moins de se rapporter à ce qu’il dit dans son bouquin et qui est assez sommaire. J’ai bien peur que tu n’aies jamais ta réponse…[/quote]
Mouais … tu confirmes ce que je pensais. On en restera à faire des suppositions, c’est toujours bon pour alimenter les conversations les jours de pluie.
La seule piste que je pourrais te donner pour répondre à cette question sans garantie de réponse c’est de retrouver le film « le pilier de la solitude » réalisé par Hélène Dassonville.
C’est notamment dans ce film qu’on voit les extraits de vidéos qu’on voit plus haut dans ce sujet.
J’avais tenté désespérément de remettre la main dessus avec les mêmes interrogations que toi : « Comment fonctionnait son put*** d’auto-assurage ? ». Je n’avais pas fait la démarche jusqu’au bout car assez éloigné géographiquement mais j’avais retrouvé une piste pour le film. Le film a été diffusé lors d’une soirée organisée par le CAF/club FFME de Saint-Etienne il y a quelques années.
J’avais, avec quelques coups de fil, remonté la trace jusqu’à une médiathèque de Saint-Etienne. Le film existait bel et bien, mais sur une bobine à l’ancienne, mon idée était de numériser cette bande pour en faire quelque chose d’accessible aujourd’hui.
Par manque de temps et d’autres obligations, je ne suis pas allé au bout de la démarche mais j’avais été bien accueilli dans mes démarches. Si tu veux la continuer jusqu’au bout, je pense que tu le sera exactement.
Dans la reconstitution tu pourras peut-être voire Vaucher pratiquer cette méthode d’assurage qui est survolée dans les extraits.
Salut à tous ! Pour ceux qui n’ont pas le livre « A mes montagnes » de Walter Bonatti, voici l’extrait:
La solitude où je suis claquemuré est si totale, si hallucinante que plus d’une fois je me surprends à parler tout seul, à faire des réflexions à haute voix, à traduire en somme par des mots toutes les idées qui me passent par la tête. J’en arrive même à tenir des discours au sac, comme s’il avait un âme, comme à un véritable camarade patient, généreux, précieux, et qui m’assurerait le mieux du monde si je venais à tomber. Depuis hier matin, justement, parmi tant d’insolites manœuvres d’auto-assurance improvisées au gré des contingences, j’en ai découvert une où le sac joue un rôle très important, et dès cet instant, je n’ai plus grimpé un mètre sans avoir d’abord mis en place ce système, que j’appellerai ensuite l’« assurance en Z »
Pour nous autres grimpeurs modernes, la question essentielle demeure : quelle est la marque et le modèle du sac ?
Réponse de Walter : « Je porte une charge énorme, écrasante : soixante-dix-neuf pitons (le quatre-vingtième, je l’ai perdu en route), deux marteaux, quinze mousquetons, trois étriers à triple planchette, deux cordes de quarante mètres (l’une en nylon, l’autre en soie), une douzaine de morceaux de cordelette, six coins de bois, un piolet, des vivres pour cinq jours, un réchaud, une gourde d’alcool à brûler, des vêtements de rechange et de bivouac, une trousse de pharmacie, du matériel de photo et, enfin, un petit poste de radio, pour maintenir le contact avec mes amis. Le tout contenu dans un grand sac de forme cylindrique que je me suis fait faire tout exprès. Il est aussi haut que moi, ou presque, et pèse plus de trente kilos. Je dois avoir bonne mine avec cet engin sur les épaules ! Il conviendrait mieux, sans aucun doute, pour un voyage en diligence que pour une escalade à la limite de l’impossible. »