Adjugé ! 
Matos ski de rando
J’ai les superwolf bleus en fibre de verre (pas les carbone) depuis 2 saisons montés avec des xenic 10, j’ai un collègue qui a les 2 modèles et qui garde les carbone pour la pente raide/alpi et prend les autres pour tout le reste car ils sont moins physiques.
En bonne neige peuf ou moquette ils sont très agréables et faciles pour « que 91 au patin », après perso j’ai du mal dès que la neige est dure/croutée par rapport à un ski lourd de station qui me met beaucoup plus en confiance, mais c’est le même pb sur tous les skis super light je pense. Surtout que c’est un ski assez directionnel de l’arrière, pas du genre qui pivote sur place comme un gros rocker arrière.
Quand tu vois ce qu’envoie Nikolai Schirmer avec des fix R170, je me demande à quoi servent les grosses fix de rando freeride 
Si c’est pour du ski de pente raide, un rayon court n’est pas non plus adapté.
Les blizzard (en tout les 85, j’ai pas essayé les autres) sont vraiment axé pente raide donc effectivement c’est pas hyper fun (mais très performant et rassurant au niveau du grip et de la maniabilité). Dans le même style j’aime bien les orb freebird, je trouve que c’est le bon entre-deux en restant très bon dans le raide mais plus joueur autre part
Pour les chaussure tu ne les a pas évoqué mais les F1 de scarpa sont vraiment top même si c’est vendu comme une chaussure light (ce que c’est) ça reste très performant en descente et comme toi j’aime tailler des courbe et dropper par ci par là sans être dans l’extrême et jamais ressenti de grande différence. Elle sont aussi très confortable au vu du debattement à la montée (qui reste 90% de la sortie donc point essentiel au plaisir) et c’est aussi un vrai plus pour les parties techniques avec ou sans crampons.
Enfin pour les fixs, sans pousser dans l’ultra light y’a pas besoin de trucs énormes pour une utilisation globalement standard. Les grosses fixs c’est surtout fait pour les gros skis (plus large donc plus de levier donc fix à la fixation plus large). Sinon le problème des low tech classique c’est plutôt que ça déchausse pas que l’inverse.
Le marketing du ski c’est quelque chose aussi. Quand t’entends les gens tout le monde a besoin de quelque chose qui tiens fort parce que « j’aime bien envoyer et des fois je saute » du coup tu te retrouve avec des gens qui traînent des kingping pour sauter par dessus des buissons
Merci pour ton avis ! Actuellement je réfléchis toujours mais mon choix se porte entre les Majesty SuperWolf Carbon et les Scott Explorair 92 LT. Difficile de faire la part des choses alors que très peu de reviews du Scott sont disponibles…
Pour les chaussures, les F1 était, comme pour beaucoup, la première réf qui m’ai venue en tête mais après les avoirs passée au pieds je les ai directement éliminées. Entre les 2 boucles et le faible flex, elles ne sont vraiment pas assez rigides pour moi. J’ai appris à skier avec des Langes en 130 à partir de mes 8/10 ans, ça joue.
Pour ce qui est du débattement, les ZeroG Pro sont données pour 65 contre 63 pour les F1
À propos des fix, je pense pas abuser en prenant une paire vraiment axées freeride car j’ai fait tout aussi bien du club course que freestyle/freeride, et étant donné que ça dure (généralement) plus longtemps que les skis, je préfère prendre de quoi ne pas être limité !
Pour les fixs tu abuses pas, je parlais plus des vrai grosses fixs type kingping ou duke qui ont un intérêt que pour des gens qui envoient tres tres gros. Les freeraider ça reste des lowtech costaud, juste je viens de voir (je ne connaissait pas) qu’il y a 5 cales de marche ce qui est beaucoup et utile que si tu as des chaussures sans debattement. Si tu choisis des chaussures avec plus de debattement tu gagneras à prendre le même modèle avec moins de cales (si il existe) pour gagner un peut de poids et surtout de solidité (ça fait parti des points de faiblesses).
Vu comme c’est reconnu tu as deja du regarder et j’imagine que ça t’intéresse pas mais les Plum (genre guide ou elan) tiennent vraiment bien et sont je pense dans les plus robuste du marché (les modèle plus light aussi d’ailleurs)
Je serais quand même tres tres surpris que tu aies besoin d’une fix qui monte à 15.
Quand je croise des mecs aux grands montets, avec des ski de plis de 100, montés en fixation race, envoyer pleins balle… en rando, tu vas avoir de la marge !
Ça m’étonnerais aussi mais on peut toujours laisser le bénéfice du doute…
De toute façon à part les speed turn que je trouve vraiment merdique (déchaussage facile même bloquée, bute qui tourne en montee, casse) y’a un marketing énorme pour vendre le plus mais j’ai jamais entendu parler de fixs vraiment limitantes dans un domaine où completement jetables. Le seul problème ca peut au contraire être le manque de déchaussage pour les genoux mais à skier en montagne t’évite les grosses pelles dans tout les cas
Venant aussi de l’alpin, mais option freestyle et freeride, je me suis posé les mêmes questions auparavant. Un ski de freeride est un ski qui privilégie la descente HP avant toute autre considération.
En ski freeride, il existe actuellement 2 grandes catégories : les tailleurs de grandes courbes à Mach 2 (« chargers » en anglais) et les surfeurs (« smeary, surfy »). Les 2 sont principalement destinées aux experts qui adorent skier vite dans un terrain technique et raide et qui ont besoin d’un ski capable de résister aux déformations (pression, torsion, flexion, rebond, prise de carre, etc…), raison pour laquelle on nomme aussi ces ski de freeride des skis de big-mountain. Ces skis sont un mix de ski de poudreuse (flex souple) et de ski de slalom géant (flex rigide), construits pour rester solidement plantés sur ses appuis à haute vitesse, mais élargis (95-125 mm au patin) pour augmenter leur maniement/portance en neige variable et souple à haute vitesse. On les prend en général à sa taille +3 à +10 cm.
Les skis de la catégorie surfeurs ont un rocker ± prononcé AV/AR et un cambre ± inversé, ce qui limite ± fortement leur utilisation sur terrain dur à gelé.
Corollaire, ces skis puissants de pur freeride sont destinés à un public averti possédant un bagage technique de haut niveau et demandent une condition physique d’athlète pour pouvoir pleinement les exploiter et ainsi passer à l’échelon supérieur. Si on n’est pas à la hauteur, mieux vaut passer à autre chose de moins exigeant techniquement et physiquement.
Pour ma part, j’ai noté qu’un bon ski de freerando (90-115 mm au patin) se situe nettement 1 à 2 crans en dessous qu’un pur ski de freeride (95-125 mm au patin), vu que l’on doit faire obligatoirement des compromis sur sa construction pour pouvoir obtenir un poids convenable lors de la montée à peaux de phoque.
Dans tous les cas et ce n’est pas forcément un point négatif en randonnée, ces skis puissants larges à extra-larges demandent des cuisses d’acier et des genoux solides. Pour niveau confirmé à expert uniquement. On sera bien évidement bien moins rapide à la montée qu’un pur ski de randonnée plus léger, plus court et plus étroit dotés de fixations et de chaussures plus légères. On ne peut pas tout avoir, même si les skis freerando actuels s’approchent assez bien des skis freeride, sans toutefois les égaler.
Sur ces considérations, j’ai opté pour un ensemble cohérent freerando et suffisamment performant & dynamique à la descente avec des Black Crows Orb Freebird 184 cm x 91 mm (+1 cm à ma taille) + chaussures Salomon S/Lab MTN (flex 120) + fixations Fritschi Tecton 12 (avec élasticité butée et talonnière, gage de confort & sécurité inégalable pour envoyer vite à la descente en terrain dur et bosselé). Absolument ravi du compromis depuis 8 ans (Black crows orb free bird - Skitour). Ce ski BC Orb FB est solide et endurant face aux inévitables mauvais traitements en freeride engagé tandis que le Dynafit Huascaran l’est bcp moins (top sheet qui s’écaille littéralement après 3 saisons)
Le ski freeride n’a donc pas du tout les mêmes buts et aspirations que le ski de randonnée pur et dur. A chacun de bien définir le cahier des charges et de choisir soigneusement le matériel qui lui convient le mieux parmi le choix pléthorique actuel. Le choix d’une paire unique polyvalente est tout aussi valable que x paires de freeride et/ou rando ± spécialisées… 
En schématisant à l’extrême, il faut essayer dans la mesure du possible d’avoir un ensemble cohérent par un arbitrage judicieux des différents paramètres du cahier des charges: chaussures rigides et puissantes avec un ski large de 105 et des fixations avec élasticité butée+talonnière (comme en ski alpin) pour envoyer fort ± sauts/tricks à la descente, ou un ski étroit de 85 avec des chaussures légères et souples et des fixations minimalistes légères pour favoriser le D+, ou un compromis idéal de tout ceci avec des skis de 95 au patin…!
Salut, perso les deux skis que tu as choisi sont légers et assez taillés. Ce ne sont clairement pas des skis de freerando, mais plutot des skis pour des randos « classiques ». Ce ne sont pas des skis conçus pour la pente raide ni pour sauter des barres.
Si tu pars sur l’un de ces skis, des fixs traditionnelles iront très bien : pas besoin de fix freeride (la seule fix vraiment freeride est le systeme CAST d’ailleurs). L’avantage de la freeraider est le freeride spacer mais je ne suis pas sur que ça fasse une énorme différence sur les skis que tu as choisis.
Après, ça dépends de ce que tu attends de la fix : qu’elle tienne, qu’elle déclenche quand il faut ou qu’elle tire le meilleur de tes skis.
Après (sans lancer de débat), le freerando c’est très marketing à l’image du Gravel en vélo. Tu as globalement un ski mauvais pour la randonnée et mauvais pour le freeride et tu fais le mixte qui te conviens (le problème c’est que tout ce qui a ce nom est vendu a prix d’or) entre un ski de freeride avec des grosse fin à plaque et un ski de 65 avec des dix a 40g.
Mais comme tu dis pour ne pas jeter trop d’argent par les fenêtre ni s’handicaper encore plus il vaut mieux être cohérent entre le ski et les fixs
Et surtout cohérent avec sa propre pratique, ce qui est le plus difficile pour ceux qui débutent car ils ne savent pas vraiment ce qu’ils vont faire et ne peuvent lire que ce que les fabricants veulent leur vendre.
C’est pour ça que j’ai tout de suite indiqué que je ne comprenais pas le programme de @yendte. Mais oui, freerando c’est un terme marketing récent ou en tous cas ce n’est que récemment qu’il a été popularisé.
Le matériel freerando, pour moi c’est une bonne idée à la location (tu loues à la journée en station pour faire une sortie avec un guide en utilisant les remontées) ou pour ceux qui ont déjà de l’expérience avec d’autres types de matériel (et une très bonne connaissance de la montagne en hiver et de ses risques).
Exact, faut aussi voir ce qu’on entend par « freerando » à la base c’est plutôt des ski de freeride avec fix à plaques pour compléter les remonté.
Mais comme tout le monde veut du light et que « freerando » ça fait vendre (et qu’au final peut de personne ont un intérêt à monter des vrai gros ski à 6kg la paire) ça deviens très large et ça veut plus dire grand chose. Tu te retrouve avec des marque qui vendent du 85 sous le nom freerando parce que y’a un rocker, que ça flotte un peut et que ça fait plus de 1,2kg/ski
Le terme freerando a été introduit en 2008. En 2010 sont apparus les premiers ski freerando avec rocker comme le Scott Crus’Air 91, Völkl Nanuq 94 ou le Dynafit Manaslu 95. Les premiers gros skis sérieux de freerando véritables datent de ±2012 et il faut un bagage technique et physique plutôt dans le haut du panier pour en tirer tout le jus potentiel. Ce n’est pas à la portée du premier quidam, tant à la montée (3.7 kg la paire en 186 cm x 115 mm), mais surtout à la descente (rayon de courbure = 35 m en fort appuis languettes). Pour experts uniquement… 
https://skitour.fr/matos/skis/dynafit-huascaran
Faire attention qu’avec des skis trop typés poudre, on n’est pas vraiment dans la polyvalence et ça va galérer dans les neiges difficiles. De plus, la poudre, il y en aura de moins en moins et les neiges difficiles, de plus en plus.
Dans ton lien on trouve aussi bien un Volkl rise above 88 qu’un dynastar proto factory, dans les 118 au patin et qui doit faire le double du poids. Ces deux skis n’ont absolument rien à voir.
Ça rejoint les remarques de @R100R sur la mauvaise définition / utilisation de ce terme.