Je regrette de m’être séparée de mes premiers matériels de ski de rando, j’aurais pu les ajouter au catalogue :
Skis « Haute route Rossignol » rouges avec fixations à cable Silvretta et chaussures de ski de rando en cuir avec semelles vibram et chausson en cuir (les 2 doublés de cuir, finitions parfaites, en état impeccable après plusieurs saisons). Avec les peaux de phoque vinersa à lanières.
Matériel "Vintage et Oldtimer"
J’ai un pote qui skiait avec des skis trouvés au grenier chez ses parents, avec des peaux de phoque en vraie peau de vrai phoque, pas du tout autocollantes mais avec des crochets … Fixation a cable bien sur, un peu comme les fixs de telemark …
Donc on peut continuer a disgresser sur le vieux matos pourri vintage des ancêtres anciens du forum ? Classe, merci m’sieur Moderation.Forum
J’ai récupéré un vieux piolet à manche en bois d’au moins 75 ou 80cm…
Je vais lui donner une seconde jeunesse
J’ai fait mon service dans les chasseurs alpins. Ils nous faisaient skier sur des Haute-Route tout blancs, semelle bleue équipée de trois rails logés dans la rainure. On fixait les peaux de phoque, (de vrais peaux qui s’usaient rapidement par une perte massive de poils au niveau du patin en usage intensif) en accrochant une pièce métallique en forme de « u » dans un évidement au talon du ski. On tendait la peau, engageait la glissière (au nombre de 3) fixée sur la peau dans chaque rail (ça se délogeait facilement, les rails et les glissières accumulaient la neige, quelle galère par mauvaises conditions) puis on tendait fermement la peau, engageait un anneau métallique autour de la spatule pour y loger un tendeur métallique qui garantissait la tension de la peau sous la semelle. Il fallait tendre mais pas trop, trouver le juste compromis sous peine de péter la peau.
Ces skis étaient équipés de fixations à câbles. La butée était composée de deux pièces métalliques qui pivotaient de part et d’autre. Dépliées, c’était la position montée, repliées c’était la position descente. En position descente, elles pouvaient (aléatoirement) pivoter en translation pour déchausser. Pas de sécurité « chute avant », très aléatoire également, car le tendeur sautait trop facilement à la moindre sollicitation et on le bloquait grâce à un ergot normalement prévu pour bloquer la fixation en position montée.
Pendant les classes, on nous a même fait skier sur des skis Aluflex, tout blancs, entièrement métalliques et sans carres. Indestructibles, ces skis broyaient les pierres sur les pistes de début et de fin de saison. Sans carres, il fallait toujours skier à plat car la chaussure en cuir ne garantissait aucune rigidité. Avec ce matos, un peu de courage, beaucoup d’acharnement et des gaufres à la clé, on passait rapidement du statut de débutant complet à celui de skieur classe 4 en…trois mois !
tu es sur ?
il me semble que les marker sont apparues bien avant (j’en avais en 74 )
j’ai encore les miens, équipés en fix iser-marker
bien sur que je m’en souviens
pour moi, c’était mes deuxièmes skis de randos; équipés en fix normales de l’époque (comme décrites par Restaud sur les skis de l’armée )
Ça c’était les peaux de phoque modèle Trima. Un luxe quand elles sont apparues en comparaison des Vinersa !
Au moins elles restaient accrochées sous la semelle des skis.
Puis le top du top ça a été les Trima 2000 : à la place des rails métalliques sous les skis il y avait 2 ou 3 petits boutons chacun maintenu rentré par un ressort. On appuyait dessus pour le faire ressortir de la semelle et l’engager dans le petit rail de la peau.
Tout à fait d’accord, j’ai bien connu ce modèle aussi ! En effet, une « révolution » en termes de facilité pour fixer les peaux par rapport au modèle que j’ai décrit précédemment !
En revanche, j’avais complètement oublié les modèles/références (trima, trima 2000) !!!
[quote=« catherine, id: 1887022, post:42, topic:173033 »][/quote]
Ben moi, quand j’ai commencé le ski de rando, au début des années 80, j’étais trop petite pour avoir du matériel adéquat… Alors, on m’a bricolé des fixations Petzl qu’on a coupées et rebidouillées, on collait le surplus de la peau de phoque sur le dessus du ski (!), j’enfilais des chaussures de ski de piste dont je gardais les boucles ouvertes à la montée et les refermais à la descente, et surtout, surtout, j’étais habillée d’un pantalon knickers avec le scratch sous le genou, le sous-pull à col montant qui va bien, le masque de ski et pour finir… le bob !!! J’ai bien une photo qui traîne quelque part, mais je ne sais pas pourquoi, je n’arrive plus à remettre la main dessus !!!..
[quote=« vref, id: 1887133, post:48, topic:173033 »]tu es sur ?
il me semble que les marker sont apparues bien avant (j’en avais en 74 )[/quote]
Les Gezé sont apparues en 69-70, voire avant. Les Iser-Marker étaient un peu hybrides, piste-rando, en ce sens qu’on n’avait pas le débattement complet du talon. De plus, quand la talonnière sautait, il fallait passer une 1/2 h à katpat dans la neige à chercher les pièces. Vachement pratique.
Un de ces jours, je vous mettrai aussi mes premières pompes de rando à crochets. Des Hanwag cru 1976. Vous n’y couperez pas.
les talonnières marker existaient bien avant les iser-marker
elles étaient effectivement hybrides piste/rando
ben je n’ai jamais eu à chercher les piéces
c’était bien attaché !!
par contre, c’est vrai que c’était un peu galère à remettre en place quand cela sautait
[quote=« Sacapof, id: 1886998, post:40, topic:173033 »]
[quote=« MMDemont, id: 1886976, post:38, topic:173033 »][/quote]
C’est toi sur la photo Maurice ? :)[/quote]
On dirait bien lui quand il était plus jeune :lol: :lol:
Si vous avez de très vieux crampons ou de très vieux piolets, je vous en débarrasse…
[quote=« vref, id: 1887170, post:53, topic:173033 »]les talonnières marker existaient bien avant les iser-marker
elles étaient effectivement hybrides piste/rando[/quote]
Effectivement, la talonnière piste avait été adaptée à la première fixation sans câble la « Rotamat » et non l’Iser Marker.
La Rotamat fixation hybride piste/rando avait un débattement de 7cm environ, j’en avais en 71, montée sur des MV2 Dynastar de 2,20m qu’on m’avait cédé pour presque rien. La talonnière Marker était montée sur une fourchette plastique noir articulée, fixation fiable mais débordant largement des skis étroits, elles accrochaient dans les pentes raides et gelées, c’était un réel danger.
Dans le même temps il y avait une fixation talonnière fixe avec un système qui se dépliait, une usine à gaz bien lourde qui avait un débattement d’au moins 3 à 4cm, je n’ai plus le nom il me semble que ça se terminait en « mix » ou « fix »
L’IserMarker était la première fixation à plaque (téflon blanc) avec sécurité latérale et arrière, j’en avais en 75 mais elle existait depuis un an et coûtait un bras (nouveau).
Est arrivé peu après l’indestructible Emery à câble qui a remplacé la fixation double câbles chez les alpins en France.
Le système Trima existait depuis les années 50 mais il était moins élaboré que la Trima 2000.
Les peluches des troupes alpines étaient déjà synthétiques dans les années 60.
Dans ma collection de peaux, j’ai gardé mes premières peaux autocollantes réapparues en 1971 / 1972 c’était des Coltex.
Je dis réapparue car les peaux en vrai phoque étaient, pour celles que j’ai encore, encollée à la poix sur les skis semelle bois.
La fixation était indestructible, pas le câble qui lâchait intempestivement…à chaque sortie, on devait amener chacun son câble de rechange :lol:
Les années passant, j’ai sans doute enjolivé des souvenirs très lointains…un comble quand on évoque la période du service militaire :lol:…pourtant y 'avait bien du poil sur la peau qui partait en touffes
pfff …
qu’est ce que tu es grand !!
avec mon 1,73 m, des 2m/2m05 me suffisaient …
Aux époques que vous citez, je possédais encore le don d’ubiquité, me baladant de part et d’autre de ma terre natale de haute patate, ballotant au milieu des champs dans le slip de mon père, tout en apprenant à fabriquer des étagères, lovée au chaud dans la combinaison de ma mère.
C’était également ma taille favorite pour 1,71m.
Tu vas les faire paraître encore plus vieux… T’es pas sympa !!