Posté en tant qu’invité par hervé 13:
Sans compter tout ce qui a été oublié parce que, comme dans beaucoup d’endroits, on trouve souvent des clous, des cordelettes ou autres dans des zones que l’on croyait vierge.
Ca m’était arrivé au Verdon dans la partie inférieure de Réglisse. On avait « ouvert » deux belles longueurs de fissures (enfin « on »… disons Carine, le reste du « on » étant prudemment resté à l’arrière-garde!), pour découvrir un clou rouillé au R2. J’avais bien essayé de convaincre Carine que ce clou avait dû tomber du ciel ou que c’était une manifestation du phénomène de génération spontanée ou peut-être quelques aberrations géologiques (Tchernobyl était très à la mode à ce moment là), rien n’y a fait, et il a bien fallu signaler à Bernard Gorgeon que la partie du bas avait déjà été parcourue.
Pour le mix des noms, j’ai essayé un truc dans ce goût là, toujours au Verdon, du côté de la Terrasse Médiane. La « Noisette enragée » reprend un petit bout de la « Rage des saigneurs » (Christian Guyomar/Stéphane Troussier) et sort par la « Noisette volante », une création de l’autre Troussier, Marco celui-là, absente des topos et simplement mentionnée dans un vieil Année Montagne. Au final, je n’ai pas l’impression que cette génialissime trouvaille ait déclenché chez les ouvreurs une once de condescendance devant cette piètre tentative d’honorer leur gloire éternelle. Mais peut-être que de tels ouvreurs sont plus préoccupés par leur prochaine belle aventure que par l’édification d’un monument à leur gloire personnelle… Après tout, Le Grec qualifiait ses voies de Calanqueries, manière de rappeler que tout ça c’était pour rire et que l’important était ailleurs.