Marre des cabannes Suisses

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

C2Ciste a dit:
Donc je pense qu’il y aurait un intérêt à organiser un stage de formation à l’acceuil pour gardiens de cabanes, quitte à le faire financer par le CAS qui redorerait ainsi un peu son image…

En France un diplome est entrain de se mettre en place, avec une formation compléte sur le métier de gardien de refuge enfin reconnu, c’est un début, mais ça ne fera pas tout.
Il est bien dommage de constater l’apriori négatif que certains véhicule sur l’ensemble de la profession, et qu’il véhicule jusque dans les refuges, sans connaitre l’homme (le gardien) a qui ils ont affaire…c’est faire comme à chaque fois des jugements attifs et généraux.
Et de toute façon, ses posts négatif sur certains refuges, ne feront qu’envenimer le débat tant ils sont souvent hors context, car bien sur comme d’habitude le gardien incriminé ne fait pas parti du débat.
Si vous voulez peut-etre un changement écrivez plutot à la section responsable ou au gardien en personne, c’est une attitude moins faux cul.
L’attitude de certains, et ils constituent une minorité pour mon cas est loin d’etre exemplaire, à chacun de faire un effort, meme si vous etes fatigués, nous aussi défois.
Je n’interviendrai pas davantage sur ce post.
Un gardien

Posté en tant qu’invité par jc:

Pour Marielle Tuaz, « du temps du Promontoire » elle était bien sympa. Je confirme ce point.

Posté en tant qu’invité par jc:

  • Quand j’avais 10 ans j’idéalisais le refuge: perché en altitude, les bas-flancs des dortoirs, l’ambiance montagnarde, la présence de guides, les tables en bois, tout ça…
  • Quand j’avais 20 ans je bivouaquais loin ou à proximité et ne daignais pas mettre un pied dans le refuge, je n’avais de toute façon pas le sou, donc autant faire le rebelle pendant qu’on y est… et puis les potes ne voyaient la montagne que par le bivouac à la belle étoile…
  • Quand j’avais 30 ans je payais juste la nuitée mais pas question (éthique (stupide?) oblige) d’y laisser tout mon fric… donc je mangeais discrètement dans ou à côté de la cabane…
  • Quand j’avais… pardon maintenant j’ai 40 ans et j’apprécie la demi-pension car le sac est d’autant moins lourd, j’aime bien manger correctement et dormir sans trop de vent glacial dans la tête… mais…mon idéal des 10 ans s’est un peu envolé, je me souviens avec un brin de nostalgie de mes bivouacs d’il y a 20 ans, la p’tite tambouille qu’on se faisait à 30 ans était vraiment sympa… et je ne gagne pas mieux ma vie alors que les passages en refuge me coûtent le double ou le triple…
    Heureusement, il reste des gardiens sympas, et il me reste mon duvet et ma couv. de survie…
    Quand j’aurai 50 ans… ben j’vous raconterai…

Posté en tant qu’invité par Caro:

ai pas tout lu sur le forum mais voici mon avis… le gardien fait en sorte la cabane… y a des cabanes super top classes, high tech où le gardien est trop pas cool et ça tue tout, et y a des cabanes plus modestes avec un super gardien et fait oublié le « moins » confortable et apprécié à fond l’expérience et l’endroit… je pense qu’il est bien de nommer ces cabanes pour en faire la promotion et leur offrir le juste retour de nous avoir fait passer un super moment, ou de nous avoir gâché tout l’plaisir…

Les +:

  • Valsorey avec super tarte aux pommes et un gardien en or; -
  • Trient, que j’adore plus que tout;
  • les Cosmiques, une référence impérissable, tant pour l’gardien, la bouffe, l’endroit, le refuge trop classe;
  • leschaux pour l’expérience et pour Rodrigue, un phénomène en soi
  • le Couvercle… y sont juste sympa et on mange bien
  • le pelvoux: cadre, bouffe indienne, gardien top, super chambres
  • oberaletchhütte: compétence du gardien pour la connaissance du terrain
  • salbit: gardien, bouffe, ambience
  • chabod: trop bon, expérience italienne top
  • Vittore emmanuel: malgré l’monde, le gardien rend l’ambience trop top et sympa
  • tous les refuges des Grisons sont super sympas (Boval, Tschierva, Diavolezza, jenatsch, avec une excpetion pour un gardien vraiment space pour Marco et Rosa, mais le cadre, la bouffe et le refuge compensent)
  • pour Marielle, elle était démente au Promontoire, maintenant, je sais pas comme elle est… mais la nourriture était si bonne que je l’ai appelé par la suite pour lui demander la recette de sa soupe
  • désolée pour ceux que j’oublie et je ne nomme que ceux marquants, les autres font bien leur job, ni plus ni moins

Les -:

Je ne nommerai que ceux qui sont marquants:

  • en tête de liste: Panossière: le gardien est franchement affreux
  • Baltschiederklause: super gâteau linz mais ça s’arrête là… pas serviable pour 2 sous
  • Vignettes: extinction des feux à 10h, et vraiment désagréables à l’arrivée, forte impression de leur prendre la tête… dans un tel cadre, c’est tout de même bien dommage de ne pas y aimer son job, non?
  • Monte Rosa: pas serviable, c’est l’industrie, on est serré comme des sardines dans les dortoirs… aucun cachet et surtout pas très cool du tout

Voilà… j’en loupe encore je pense, mais bon, tant mieux pour ceux-là

Posté en tant qu’invité par Chti nain:

Ben chui surprise de ton jugement pour Baltchiederklause, car un gardien plus aux petits soins que ça pour ses hôtes, j’ai jamais vu!!!
T’en connais beaucoup des gardiens qui passent 10 mn avec chaque groupe le soir après le souper pour leur expliquer en détail la course du lendemain, y compris aux simples randonneurs qui font « juste » l’aller-retour vallée-cabane?
En tout cas, notre course au Jägihorn a pu se dérouler dans des supers conditions grace à ses conseils, car la descente est assez, euh, délicate.

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Caro a écrit

Je ne nommerai que ceux qui sont marquants:

  • en tête de liste: Panossière: le gardien est franchement affreux

La très intéressante histoire de la cabane Panossière commence en 1881, lorsque la section Monte Rosa du Club Alpin Suisse, faisant oeuvre de pionnier, aménagea sommairement une grotte sise au pied même du Grand Tavé.
A la base de la paroi du Tavé, au milieu de quartiers de blocs éboulés, un grand rocher laisse au-dessous de lui un vide suffisant pour servir d’abri.
Largement ouverte au sud-ouest, mais en partie protégée par l’éboulis, cette cavité pouvait avoir déjà abrité des bergers de moutons.
Deux murs furent construits, l’un au sud, contre l’éboulis, l’autre faisant façade à l’ouest. Ils formaient un angle droit. Le mur donnant sur le glacier, à l’ouest, fut percé d’une porte et de deux minuscules fenêtres.
Reposant sur des poutres encastrées dans le roc, un plancher séparait le refuge dans le sens de la hauteur, aménageant ainsi deux étages reliés par un raide escalier constitué de blocs de pierre.
Au rez-de-chaussée, il n’y avait pas de plancher. Quant aux murs, ils étaient nus.
Quelques chevilles de bois, servant à suspendre couvertures, habits et matériel étaient fixées ici et là.
Le mobilier était spartiate.
L’étage inférieur, « le rez », équipé d’une table et de deux bancs adossés aux murs, servait de cuisine ; il contenait un fourneau de fer, deux marmites, un seau en bois, une poêle à frire, une poche à eau, quatre couteaux, quatre fourchettes, quatre assiettes, douze tasses, une cafetière, un pot, un chandelier en bois, une scie et une hache.
L’étage supérieur était utilisé en guise de dortoir. Il comprenait un cadre-lit de camp garni de paille et sept couvertures… pour huit places.
Tout un chacun pouvait utiliser le refuge absolument librement, sans avoir à payer quoi que ce soit. Par contre, chaque caravane devait fournir son bois.
Il s’agissait d’un lieu fort peu accueillant, fréquemment envahi par la neige et la glace ; du plafond formé par un pan déversant de roc tombaient des gouttes d’eau.
En dépit du confort rudimentaire qu’il offrait, l’abri était néanmoins fort apprécié en toutes occasions, et d’un grand secours, lorsque la tempête battant la montagne menaçait les alpinistes de ses serres glacées.
Voyons ce qu’en dirent quelques messieurs, à cette époque :

« Au retour de l’ascension du Grand Tavé, nous arrivons à la cabane Panossière où nous avons prévu de passer la nuit.
Pénétrer au rez-de-chaussée de cette sorte de cave humide s’avère difficile, car les lieux sont encombrés de neige et de glace.
Après bien des efforts, nous exhumons d’une congère le fourneau-potager, doublé d’une couche de glace.
A l’étage supérieur, celui du dortoir, tout un côté est envahi par la neige.
La paille revêtant les couchettes est humide et à demi pourrie. Tant pis, l’heure venue, nous y étalerons nos membres endoloris pour un repos bien nécessaire.
Enfin, nous allumons un bon feu, non sans avoir, au préalable, démoli une caisse pour avoir du bois, car notre guide et son porteur n’en ont guère transbahuté.
Sur le poêle ronflant nous préparons une soupe et du thé dont nous nous délectons, oubliant presque, pour un bref instant, que nous avons les pieds et les fesses dans l’eau.
L’un d’entre nous joue un air entraînant avec son fifre.
En dépit de l’inconfort, le lendemain nous réalisons l’ascension du Grand Combin, et, au retour, décidons de faire encore les cinq heures de marche nécessaires pour rejoindre le Châble ! »

« Après avoir réussi l’ascension du Combin de Corbassière, au cours de l’après-midi, pour nous ragaillardir, nous concoctons, dans le respect de toutes les règles de l’art culinaire, une bonne soupe.
Nous y mettons tous les excellents produits que nous pouvons trouver, y compris un os de jambonneau abandonné par des prédécesseurs, et dont la moelle doit remplacer le beurre.
Pendant que la soupe mijote, nous nous installons au soleil, sur les rochers, en avant de la cabane.
Enfin, l’un d’entre nous apparaît, jubilant, avec la marmite fumante.
Etonnement général!
Une épaisse mousse blanchâtre, parsemée de petits fragments ressemblant à des vermicelles, recouvre la soupe.
Qu’est-ce ?
A la lumière du jour, l’énigme est vite éclaircie : le malheureux os de jambonneau ne contient que des asticots ! Les moins délicats tentent bien d’ingurgiter quelques cuillerées, mais… ils y renoncent promptement, et le contenu de la marmite va irriguer la moraine. »

Cette première cabane Panossière existe toujours ( en ruines). Pouquoi ne pas la visiter? Y loger? A l’ancienne. C’est gratuit.

Aujourd’hui, la nouvelle cabane Panossière (la cinquième du nom) est une des plus belles cabanes des Alpes. Propre, bien gérée, nourriture bonne et abondante, genépi offert.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Caro:

J’explique pour Baltschieder: le gardien n’était pas là et y avait que la gardienne et les aides gardiennes… le gardien descendait quand on montait… en fait, les desserts, c t la cata, la bouffe aussi (sauf les tartes… rien que pour elles, je pourrais remonter là haut). On a passé pas mal de jours et de courses là haut et donc dépenser BCP d’argent et elles étaient vraiment désagréable. Voilà, on a pas eu le chance d’avoir le gardien

Posté en tant qu’invité par maurice:

ben moi, quand j’y suis allé (à la Baltschieder), il y avait la gardienne et le gardien qui étaient super sympas, avec tasse de thé offerte à notre arrivée.

Cela dit, je commence de manière générale a éviter les cabanes (ça devient des hotels, et effectivement chers en plus) et faire des « indiscontinues » qui durent une nuit et un jour…mais ce n’est pas toujours possible

Posté en tant qu’invité par Thierry:

Caro a écrit:

en fait, les desserts, c t la cata, la bouffe aussi

t’as pas choisi le bon restau ce jour-là, quoi

Posté en tant qu’invité par slurp:

Bon, moi je vais me répéter (et peut-être répéter qqn) mais je trouverais bien que sur C2C on ait un répertoire des refuges comme pour les sommets, avec des commentaires (accueil, accès, etc…) et des sondages (bouffe, accueil, couchage, propreté…) qui permettraient de voir le résumé rapidos.
Et reset partiel si chgt de gardien.

Posté en tant qu’invité par Simon:

slurp a écrit:

Bon, moi je vais me répéter (et peut-être répéter qqn) mais je
trouverais bien que sur C2C on ait un répertoire des refuges
comme pour les sommets, avec des commentaires (accueil, accès,
etc…) et des sondages (bouffe, accueil, couchage,
propreté…) qui permettraient de voir le résumé rapidos.
Et reset partiel si chgt de gardien.

la base existe: http://escalade.camptocamp.com/refuge.html

sans les commentaires mais avec toutes les infos utiles

Posté en tant qu’invité par slurp:

comme tu dis, sans les commentaires si sondages

C’est dommage, non ? (je ne savais pas que la base existait, quel lien sur alpi.ch ?)

Posté en tant qu’invité par Simon:

slurp a écrit:

comme tu dis, sans les commentaires si sondages

C’est dommage, non ? (je ne savais pas que la base existait,
quel lien sur alpi.ch ?)

les mêmes liens sur les 3 sites, c’est la même base:
http://alpinisme.camptocamp.com/refuge.html
http://skirando.camptocamp.com/refuge.html

les commentaires pour les refuges ca pourrait etre une idée, mais c’est assez subjectif (voir ci-dessus) donc ca nécessiterait une modération … on peut aussi mettre des commentaires sur un refuge dans une sortie rentrées ds le topo, par ex merci a la gardienne de font turbat pour la soupe aux lentilles :wink:

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Bubu:

(je ne savais pas que la base existait, quel lien sur alpi.ch ?)

Ben, dans le menu à gauche, dans Répertoire >> Refuge… C’est aussi accessible depuis skirando.c2c. C’est la même base pour les 3 sites.

Posté en tant qu’invité par slurp:

ah ouais, je n’avais jamais cliqué sur Répertoire !!

Posté en tant qu’invité par slurp:

ben alors, il faut juste mettre les sondages, comme ça pas de mod ?

Posté en tant qu’invité par luc:

C’est moi qui ai passé ce message il y a une semaine.
Je ne l’ai pas fait pour rien: une centaine de réponses!
Je vois qu’il y avait vraiment matière à débats!

Posté en tant qu’invité par derek:

Salut tous,

pour le prix de la demi-pension en cabane ( soir et dejeuner), on rentre largement dans ses frais en mangeant en cabane.
Pas besoin de porter des kgs inutiles, bonne cuisine en quantité ( si on mange trop, c’est pas bon pour le cholestérol :slight_smile: .
Une petite bière fraiche en dessert, super bwana, ca c’est la vie.

Désolé, mais le coup de cuisiner ses nouilles après 6 h de montée, ca se fait dans les cabanes non-gardées…

Le problème est quand une mino-minorité de gardiens veulent se transformer en resto gastro à 41 chf la topette de vin. Faut pas s’étonner que les montagnards tirent la bouteille du sac, c’est souvent culturel de taper l’apéro qu’on a porté ( mais pas cuire les pates au cervelas. Pour manger, rien ne vaut la demi-pension…:slight_smile:

C’est peut-être la différence entre cabanes CAS et refuges CAF …
Bonne,
Grapoche

Posté en tant qu’invité par Yvan:

Salut,

je confirme y’en a marre !

De mon coté j’essaye de camper ou de choisir les cabanes les plus tranquille, refuge non garder ou biwouac ou encore tout simplement de faire la course en un jour…

Bonne rando a+