Marquer le matos

Posté en tant qu’invité par waltereo:

Salut,

Qu’est ce que vous utilisez pour marquer votre matos (mousquetons, coinceurs mecaniques etc …)
Sur les items anodise, la peinture ou le vernis a ongle ne dure pas. Ils s’enleve tres facilement des qu’il y a du frottement.
J’ai essaye des tube autoretractable a la chaleur, ca ne marche pas bien car: (1) le frottement avec le rocher les casse tres facilement et (2) comme ils ont une certaine epaisseur, la corde ou sangle s’accroche dessus.

Pour ce qui est chatertone, je ne l’aime pas vraiment a cause de l’adhesif et de la raison 2 ci-dessus.

D’autres solutions ???

Merci

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Moi j’ai marqué tout mon matos par gravure avec une mini fraise au diamant. Aucun problème jusqu’à présent.

Posté en tant qu’invité par waltereo:

Tu le marques ou sur le mousquetons ???

Peux tu envoyer des photos, je suis tres interesse de voir ca de pres…

Posté en tant qu’invité par zefolle:

heu perso…je pense que tu abimes ton matos quand tu le graves…Y a des normes et ca fragilise degaine…mousqueton…pas tip top quoi

Posté en tant qu’invité par Cisa:

Je ne pense pas que les vibrations superficielles dues à la gravure puissent créer des microfissures dans la masse du métal. Il ne s’agit que d’une légère attaque de la surface pour y faire figurer mes initiales.

Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:

tu les réanodise à ton goût, mais il est vrai qu’il faut qqes compétences d’électrochimie…

on à fait comme ça dans mon ancien club, c’est joli, tu peux même choisir tes couleurs !
par contre, fait gaffe qu’aucune partie autre que de l’alu ou autre alliage de la même base ne se retrouve ds le bain (type ressort, axes…), sinon tu vas rendre inutilisable le matériel, because énorme fragilisation.

a+, david.

Posté en tant qu’invité par luc:

Fô arrêter de paranoier avec vos histoires de micros-fissures dans le métal !!!

Feriez pt’être mieux de rester à la maison tricoter des gilets si vous en êtes à ce point …

Sinon le ciel risque de vous tomber sur la tête !

Les marchands de tapis et de grigris ont de l’avenir , je vais me recycler je crois WARFF ; )))

la sécurité OUI mais fô pas pousser …

Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:

les micros fissures, je suis d’accord, et le sujet a déjà été traité une pelletée de fois !!

par contre, en cas d’anodisation perso, si tu mets de l’acier, alors couplage galvanique et fragilisation par hydrogène et rupture… on a essayé, et bien ensuite, ça pête vraiment facilement, pas besoin d’une bécane de traction surdimensionnée…

Posté en tant qu’invité par bop:

de la toile isolante de couleur

Posté en tant qu’invité par LaMouche:

Explique ça à airbus… Je suis en étude d’ingénieurie méca, cette année ont à fait un TP de contrçole non destructifs sur des pièces offerte par airbus, la plupart n’avait pas de fissure dépassant la taille d’un cil, et pourtant ses pièces sont décrérées inutilisables, même si elles coûtent 500 000 balles…
La microfissuration est le facteur majeur d’amorce de rupture, ceci dit le zicral est un allige à durcissement structural, qui a donc une dureté élevé et s’usine très bien: donc aucun risque de microfissuration. Le plus grand risque est de créer des concentration de contrainte autour des marquages: une entaille anodine, si elle est bien placée, peut augmenter la contrainte localement de façon catastrophique. Ajoutez à cela que le mousqueton n’est plus anodisé à l’endroit du marquage (une couche d’alumine anodisée ne dépasse pas quelques microns…

Posté en tant qu’invité par Pat:

Faut jeter les mousquetons qui ont une rayure? Faut pas delirer, j’ose esperer que le matos de marque serieuse, certifie norme machin chose, teste par des bureaux specialises a une marge de securite suffisante pour que le seul fait de deballer un mouskif ne le rende inutilisable…
Ceci dit, tes precisions sont importantes et devraient faire reflechir avant de faire n’importe quel marquage…
Je m’oriente de plus en plus vers l’utilisation de petits anneaux de cordelette tres fine et coloree , ca marche pour pratiquement tout le matos sans nuire au fonctionnement quand c’est mis correctement et meme si j’en perds un de temps en temps, c’est si simple a remplacer… un peu de couture rudimentaire aussi et j’arrive facilement a retrouver ce qui est a moi… Par contre ca n’evite pas la fauche, mais je n’y ai jamais ete confronte et dans ce cas seules des marques visibles de loin et inamovibles seraient efficaces, mais alors on retombe en plein dans le probleme de la fragilisation…

LaMouche a écrit:

Explique ça à airbus… Je suis en étude d’ingénieurie méca,
cette année ont à fait un TP de contrçole non destructifs sur
des pièces offerte par airbus, la plupart n’avait pas de
fissure dépassant la taille d’un cil, et pourtant ses pièces
sont décrérées inutilisables, même si elles coûtent 500 000
balles…
La microfissuration est le facteur majeur d’amorce de rupture,
ceci dit le zicral est un allige à durcissement structural, qui
a donc une dureté élevé et s’usine très bien: donc aucun risque
de microfissuration. Le plus grand risque est de créer des
concentration de contrainte autour des marquages: une entaille
anodine, si elle est bien placée, peut augmenter la contrainte
localement de façon catastrophique. Ajoutez à cela que le
mousqueton n’est plus anodisé à l’endroit du marquage (une
couche d’alumine anodisée ne dépasse pas quelques microns…

Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:

Ajoutez à cela que le mousqueton n’est plus anodisé à l’endroit du marquage

ça fait quoi ? des que tu te sert un peu d’un mouskif , tu vois bien que tu l’otes la couche d’alumine… c’est plus pour de la déco les anodisations sur les mouskifs, ici, on est pas chez eads ! (d’autant plus qu’elle se reforme, mais certes avec une épaisseur qui n’a rien à voire !)

ses pièces sont décrérées inutilisables, même si elles coûtent 500 000 balles…

j’ai connu, c’est un peu déroutant au début !!

certes, des micros fissures fragilisent et sont à la base quasi systématique des ruptures. mais bon, au vu des marges de sécurités employées et du type de matériaux, je vois pas trop - ds le cas de la grimpette - le pb ?

pour les marquages, pense qu’il n’y a pas si longtemps tu trouvais des kits à frapper pour marquer ton matos, je n’ai jamais eu d’échos de pb sur des mouskifs même si cela ne se fait actuellement plus !

en clair, de la théorie à notre pratique…

Posté en tant qu’invité par jesus:

perso je ne mets rien pour marquer mon matos mais si je devais le faire :
tout simplement avec un morceau de strap… une marque au feutre indélébile …
mais bon tout fini par s’enlever…

Posté en tant qu’invité par Gépi:

Ben moi je grave mes mousquetons + Color marque rouge pour que ça se voit de loin (comme le dit Pat).

Mais comment ki faut faire ?

LaMouche a écrit :

La microfissuration est le facteur majeur d’amorce de rupture, ceci dit le zicral est un
allige à durcissement structural, qui a donc une dureté élevé et s’usine très bien: donc
aucun risque de microfissuration. Le plus grand risque est de créer des concentration
de contrainte autour des marquages…

C’est tellement vrai que par exemple dans les villebrequins des moteurs, les arrêtes vives dans les zones soumises à contraintes sont bannies. Ces parties sont rayonnées (plus le rayon est grand, moins il y a de concentrations de contraintes) et polies pour faire disparaître les stries d’usinage (concentrations de contraintes/amorces de rupture).
Les personnes qui n’ont pas de connaissances en résistance des matériaux s’imaginent souvent qu’en faisant un tout petit trou dans une pièce, elles la fragiliseront moins qu’en faisant un trou plus gros. Et bien c’est exactement le contraire.

=> Donc Il faut faire la gravure dans une zone moins soumise à contraintes.

Un mousqueton est testé selon petit axe, grand axe doigt fermé, grand axe doigt ouvert.

Grand axe doigt ouvert :
Les contraintes sont maximales dans la partie du mousqueton opposée au doigt de fermeture. Donc pas souhaitable de graver dans cette zone.
Dans ce cas par contre le doigt d’ouverture ne subit évidemment aucune contrainte.

Grand axe doigt fermé :
Dans ce cas, les contraintes apparaissent du coté du doigt, mais ne peuvent dépasser (du coté du doigt) la résistance au cisaillement des rivets inox (ou la résistance au cisaillement du doigt fil).
Du coté du doigt c’est donc le point faible.

Petit axe :
Dans le sens petit axe, le doigt travaille en flexion (étirement de la matière sur le doigt coté extérieur et compression de la matière coté intérieur).
Le point faible coté doigt reste encore la résistance au cisaillement des rivets inox ou du doigt à ce niveau.

=> L’endroit le mieux adapté pour graver un mousqueton c’est sur le doigt de fermeture et sur la partie latérale (les contraintes y sont les plus faibles). Et si le mousqueton doit lâcher du coté du doigt, ce sera au niveau des rivets ou du keylock (le rivet ou le doigt) car c’est là que les concentrations de contraintes sont maximums (trou de faible diamètre = fortes concentrations de contraintes) et les sections de matières y sont minimums.

A+

PS : Pour culture, voir lien très intéressant proposé par Yanus <perso.wanadoo.fr/mousquetons.gueguen>

Posté en tant qu’invité par Gépi:

Complément mousquetons :

Pour les mousquetons à vis, je grave la bague et là aucune question à se poser, car aucune influence sur la résistance du mousqueton.

Ceux qui ont une bague sans partie gravable, tu peux lisser une petite partie juste pour graver tes initiales.

A+