Depuis quelques années, l’occasion est devenue de plus en plus chère, dépassant le plus souvent 50% du prix du neuf.
Il y avait une règle tacite qui voulait qu’un produit d’occasion coûtait 2 fois moins cher que le même neuf. Et qu’il perdait encore plus de valeur suivant son état. Mais plus maintenant. Il est peut-être temps de se rebiffer, nous, consommateurs.
Marché de l'occasion, flambée des prix
Bon moi j’aime pas le ski donc je m’en fous mais sinon à priori je suis assez d’accord.
Un truc que t’as utilisé et qui plus est abîmé tu le brades.
J’ai une veste qui ferme plus mais elle est chaude. Limite je vous paie si vous arrivez à la faire revivre
En l’occurrence, quel est le prix du neuf ? + de 700 € sans promo. À 10 sorties et malgré une rayure qui se rattrapera facilement lors d’un entretien les skis ne sont pas rincés.
Exactement les mêmes (en vert) : 455 € non percé (mais il n’y en a plus) : https://www.sgambato-ski-shop.fr/ski-randonnee-nu-homme/8728-73875-blizzard-zero-g-95-8050459867015.html
En plus ils sont pas sortis l’hiver dernier. Donc ils sont bien reposés.
Mouais. De toute façon j’ai du mal à saisir le propos. L’occasion est devenu de plus en plus cher… le neuf aussi. Le prix affiché ne me semble pas délirant. On est à quoi 57% du prix fabricant, donc pas bien loin de la règle tacite (tacite pour qui ?) des 50%. Pour un ski qui a une saison très légère dans les dents.
Il est quand-même abîmé.
Bon après si ça marche c’est que le prix n’était pas délirant.
Dans le cyclisme, c’est même plus cher que le neuf. Je voulais me faire un délire de me remonter un beau vélo à partir d’un vieux cadre que j’aimais bien qu’avec de l’occase. J’ai laissé tomber : au gré des promos, Shimano, c’est moins cher en neuf que sur LBC ou Trocvelo …
Pour avoir bossé plus de 10 ans comme skiman, dans l’idée, une paire de planche percée ne vaut littéralement rien financièrement, car le produit est définitivement altéré (je dis pas que ça tiendra pas ou que tu auras un soucis avec), mais c’est une situation d’utilisation dégradée par rapport à du neuf.
Même si on réutilise les mêmes trous ça reste pas incroyable, avec le risque d’avoir un trou foiré et de devoir poser un insert… Surtout sur ce genre de skis qui demandent à être skié un peu vite.
Pour moi c’est pas honnête.
l’occasion est devenue de plus en plus chère
La loi de l’offre et de la demande fait que si le prix n’est pas adapté, il baissera.
S’il baisse pas, c’est qu’il y a preneur au prix demandé.
- de 700 € sans promo
je me rappelle pas avoir jamais acheté des skis pas en promo.
C’est en promo permanente les skis.
Par contre malheureusement pas les chaussures…
Pour les skis, les bourses au ski des fois c’est bien aussi.
La question n’est pas le prix d’achat du neuf… mais comment on détermine le prix de l’occaz. On lit ici -50% mais -50% de quoi ?
Pour le nombre de perçage, un skiman m’avait dit 3 fois, qui croire ? Faut il concidérer un ski d’occaz fixé comme percé ?
mais -50% de quoi ?
De ce que tu veux. T’es le vendeur donc tu fixes les prix que tu veux.
Si ça se vend c’est que le prix était bon. Si ça se vend pas tu baisses le prix.
D’où le terme règle tacite
Pour le nombre de perçage, un skiman m’avait dit 3 fois, qui croire ?
Pour avoir eu l’occasion, il y a de nombreuses années, de visiter le service course de Rossignol à Voiron où étaient produits à l’unité les skis des tous meilleurs compétiteurs de l’époque. Pour l’ingénieur en charge des essais qui nous donnait les explications, un ski de course de ce niveau était considéré comme techniquement mort après 2 semaines d’utilisation (je ne me souviens pas de commentaires concernant l’influence du perçage).
Si ça se vend c’est que le prix était bon. Si ça se vend pas tu baisses le prix.
« Le bon prix est celui que le client est prêt à payer. »
« Le bon prix est celui que le client est prêt à payer. »
Pour le nombre de perçage, un skiman m’avait dit 3 fois, qui croire ?
Un ski de rando n’est déjà pas toujours très solide, percé trois fois, ça revient à skier sur une feuille de carton ondulé…
J’avais dû repercer (une seconde fois donc) mes premiers skis de rando d’occas (j’avais pas trop de sous à ce moment-là) et sur une mauvaise chute, l’un a cassé, plié en deux au niveau des différents perçages/reperçages.
Il y avait une règle tacite
Je ne la connaissais pas, c’est valable uniquement pour le ski ?
Je crois que c’est vraiment dépendant du produit, de l’offre et de la demande, non ?
Par définition, ça reste un « marché ».
Perso dès que « l’effort » de revente (photo, écrit, réponse aux messages, prise de rdv, envoi le cas échéant) dépasse l’intérêt financier, j’ai le don facile.
Mais cet effort est difficile à estimer…
Limite je vous paie si vous arrivez à la faire revivre
J’avoue que ça me va bien d’avoir des contacts dans le « caritatif » parce que ça fait plaisir de savoir que ça partira vers des réseaux solidaires.
J’avais également fait repercer ma 1ère paire (c’était à cette occasion qu’on m’avait donné cette info)… rien eu a déclarer… j’ai pu les rincer jusqu’au bout (soit une durée de vie quand même un peu plus longue que 2 semaines sous les pieds de Pinturault )
S’agissant du ski, ça pose quand même la question de la pertinence de l’occasion si le reperçage conduit à avoir un produit dégradé. Faudrait se limiter aux skis fixés avec une plage de réglage correspondant à ses pompes.
d’où l’intéret des fixation avec une plage de réglage assez large (ne serait-ce que si on change de chaussures)