Savoir assurer à l’épaule est une bonne chose pour aller vite dans certains cas. Et cela marche très bien.
Manip top sur vache double
Pourquoi avoir besoin de vacher la corde ?
Tu te vaches, tout en restant encordé, tu tires le mou, passe dans le maillon rapide et tu fais une queue de vache que tu fixes au pontet avec un mousqueton à vis.
Ensuite tu defais ton noeud que tubas fait pour grimper et enleve le mou du maillon et demande à ton copain de te prendre sec. Check que tout est OK. Et tu te devache et entame la descente.
4 Likes
Tu fais quel noeud à tout hasard ?
Peux-tu me citer un seul accident lors de la descente d’une couenne en moulinette (pas au relai, dans la descente), causé par le fait que le grimpeur était encordé avec un mouskif ?
Pour information, il doit y avoir qq millions de descente par an encordé sur mouskif.
Avis aux débutants sans formation, faut savoir faire les deux… je connais un site où des relais « ffme » 
n’ont jamais été complétés avec chaine et maillons : deux rings nus. Du coup normalement pas la place de passer la boucle (on dit une ganse?) de corde dans le ring (du bas sinon ça coince) qui porte déjà le mousqueton de la vache. Il faut se décorder, etc… Casse-tête du néophyte… déjà vu, il abandonne son maillon de réchappe sur un point… s’il en a un !
Sinon s’il y avait des maillons, c’est pas déconnant.
Je suis tout à fait au courant et je le pratique régulièrement en montagne, mais je n’ai encore jamais vu quelqu’un assurer à l’épaule en couenne, ni d’ailleurs au demi-cab directement sur le pontet. La proposition de @bulubuluplopplop me paraissait un peu saugrenue, j’ai donc proposé quelque chose qui soit textile sur textile mais un peu plus conventionnel.
Mais bon, on digresse un peu.
1 Like
On s’est mal compris, je ne voulais pas dire qu’il faut contact direct entre le pontet et la corde, juste qu’il faut être accroché, bref rien de bien précis. Et des chaines de mousquetons/dégaines/autre ne posent aucun problème tant que tu ne fais pas n’importe quoi (pas la peine de partir sur un débat de 100 messages inutiles sur ce point, je réponds d’avance : fermer la vis, ou inverser 2 mousquetons simples)
Ce n’est pas un argument. Il suffit d’une fois. Combien de gens lors d’une chute libre dans un profond dévers ont pendule d’arrière en avant en fin de chute pour aller se fracasser les pieds contre la paroi? Au moins mon épouse. 3 mois sur un lit, deux ans de rééducation avec les deux chevilles durement fracturées ainsi que le sacrum et l’on se demande si des infections découvertes par la suite en l4 et l5 ne seraient pas également la conséquence du choc. Ce mécanisme de pendule est rarissime et pourtant.
J’ai aussi fait des milliers de descentes en moul an avec mouskiff mais la possibilité d’un pendule arrière avant est à prendre en compte. Bien sûr sur une dalle il n’y a pas de risque mais certaines descentes sont imprévisibles et peuvent d’un coup envoyer le grimpeur contre une arête après que la corde a brusquement changé d’axe.
Après chacun évalue les risques selon sa connaissance du terrain et des circonstances.
Je fait un double noeud de chaise enseigné par un alpiniste du GHM. Très rapide et noeud d’arrêt inutile. Et très rapide à dénouer également.
Je parlais de l’assurance à l épaule en général , pas pour le cas d’une couenne evidemment.
Assurage épaule en couenne : voir les vidéos de Gaston dans les Calanques ou de Lambert au Salève années 70 
Rien compris.
On ne parle pas de chute en tête ni en second, juste de descente en moulinette après avoir fait la manip au relai (donc 2e grimpeur, car le 1er a juste posé un mouskif au relai sans toucher son noeud).
4 Likes
Mais merci quand-même d’être passé
3 Likes
Mais il arrive qu’une descente en moul, subitement désaxée après que la corde a coincé derrière une arête, rabatte le grimpeur en pendule dans un contexte de forte concavité. En 40 ans, j’en ai vu des situations totalement inattendues et j’en ai appris des grimpeurs que j’ai fréquentés ou croisés.
Je me suis fait une méchante entorse à la cheville sur un retour mur sur pendule après un rétablissement raté après un toit. Le problème n’est pas le pendule mais un assurage trop sec (pas de dynamisation ET mauvais facteur de chute ET assureur +10kg p/r grimpeur) et aussi possiblement un manque de réflexe du grimpeur (école de vol) : pour ma part je sais que j’ai la cheville fragile et quand j’ai le « temps » de voir venir je dois me préparer à amortir à réception.
C’est un des reproches que je fais à la ffme, qui ne préconise manifestement pas l’apprentissage de l’assurage dynamique en club. Pour le reste, ne serait-ce que pour une question d’assurance je m’en tiendrais aux préconisations fédération autant que possible.
Et donc ?
Quel rapport avec l’encordement au pontet avec un mouskif pour une descente en moule ?
A savoir qu’un pendule inattendu est entièrement de la faute du grimpeur ou de l’assureur, et les blessures eventuelles qui en resultent sont aussi de leur faute. Mais ce n’est pas la faute de la corde, d’un mouskif ou je ne sais quoi.
Dans une situation avec pendule possible, même quand on espère ne pas penduler, et qu’on y arrive la plupart de temps, il faut se préparer à gérer un pendule et ne pas être surpris.
2 Likes
Je ne doute pas que tu aies eu une expérience personnelle négative qui va dans ce sens, mais ce que tu dis est faux (si je voulais monter sur mes grands chevaux et si je m’y connaissais un minimum en droit, je dirais même diffamatoire)
1 Like
Plutôt que de dire des choses complètement fausses il suffit de se baser sur les passeports qui servent si souvent à certains pour se moquer de la fédé:
https://www.ffme.fr/escalade/formation-escalade/passeports/
Passeport orange:
Freiner et arrêter une chute de façon dynamique
3 Likes
De très forts grimpeurs ont décroché dans des pendules longs et mal agencés. Le risque avec le mouskif est de prendre un choc au niveau du mouskif précisément, ce qui peut être dramatique. Pour ma part, en cas de décrochage sur un pendule je me mets en chauve souris en gainant au max ; cela n’évite pas les bleus et autres contusions mais protège l’essentiel.
Explique parce que je ne vois pas…
Le seul scénario que je vois qui peut amener à une situation gênante, c’est si le mouskif tape sur une arête horizontale, sur le doigt. Ca pousse le doigt vers l’intérieur (comme quand on ouvre le mouskif). Et là, il n’y a pas la résistance de 700daN du petit axe, c’est juste la résistance de la bague du système de fermeture, avec une concentration de contrainte bien défavorable le plus souvent. Bague plus ou moins épaisse, en métal ou en plastique. Sur ce coup là, les mouskifs Grivel double doigts sont plus solides.
Mais même si la bague casse et que le doigt s’ouvre, le grimpeur reste accroché.