MAM, petit sondage

Posté en tant qu’invité par Anaïs:

zour à tous!
Dans le cadre des TPE de terminale combinant la physique et la bio, on a décidé de s’intéresser aux effets de l’altidude sur le métabolisme humain!
Pour ettayer notre partie consacrée au Mal Aigu des Montagnes ,on aurait besoin de vos temoignages, à savoir:
-si oui ou non vous avez déja eu affaire à ce mal des montanges (circonstances, altitude…)
-les effets que VOUS avez ressentis (maux de tete, respiration courte, insomnie, fatigues, nausée…)
et bien sur de toutes autres info personnel sur ce MAM

amitiées montagnardes

Posté en tant qu’invité par Yop:

Salut!

Je sais pas si ca va t’aider beaucoup, mais ayant fait trois 4000 (dont un à 4500), je n’ai pas ressenti de mal mal disons, mais effectivement une respiration bien plus courte. Ceci accompagné également de quelques fatigues (mais pas insurmontables!). Par contre pas d’autres trucs comme insomnies, nausées,etc.

Voilà, bon boulo!!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par luc:

sa va faire 10 ans que j’ai fait mon 1° 4000, d’autres on suivie. Plus haut au Pérou aussi 5000 et 6700 pour le huascaran et bin rien du tout peut etre un léger mal de tete si je monte trop vite mais pas de perte d’appétit ni de sommeil, je touche du bois, sa va bien arrivé.

Posté en tant qu’invité par christian:

Salut
Apres avois bossé a 3800 (echafaudage) et un 6000 l’année passée au Perou pas de prob. Quoique si lors du 6000 on a fait un camp a 5200 et le soir en m’endormant me suis reveillé 2-3 fois en ayant l’impression de m’etouffer c’étais vraiment quand j’étais a la limite de m’endormir, trop bizarre puis apres plus rien super bonne nuit et lendemain nickel.
bonne etude
@+
Christian

Posté en tant qu’invité par tilt:

un 4000 avec un bivouac à 3000 m la veille. Mal de tête en s’endormant, mais le lendemain nickel, la grande forme !!! Dans la montée, on commence à bien sentir le manque d’oxygène vers 3700 m (on devient irritable) mais à part ça, RAS et grands plaisirs ;-). Bon courage

Posté en tant qu’invité par baghirati:

jamais eu de problemes particuliers sauf à chamonix ou j’ai des nausées pesque à chaque fois que je prends le téléphérique de l’aiguille , enfin pas dans le télé , mais le lendemain , un jour comme ça a la brenva j’ai cru que jamais je ne rentrerais , j’ai fini à 4 pattes sur le glacier …

Posté en tant qu’invité par Little disciple:

Salut !

J’ai lu ce post sur le forum « médical », je pense que ça pourrait éventuellement t’intéresser, en tant que cas particulier.
Tu peux peut-être contacter l’auteur, Spad.
Il dit :
« Je suis atteint d’une Thalassémie mineure (affection des globules rouges donc problème de transport de l’O2 compensé par un nombre plus élevé de globules) et j’ai découvert ce dimanche que altitude et thalassémie ne faisaient pas bon ménage. Je faisais l’Aiguille de la Grande Sassière, en Haute Tarentaise à 3747m et j’ai été victime d’un MAM carabiné, avec essouflement inquiétant, troubles de la vue, décisions farfelues, nausées et un mal de tête style casque lourd trop petit…Je suis redescendu en courant dès que j’ai réalisé que j’étais à la rue(MAM =descendre vite!). Lundi troubles de la vue, fatigué, mal de tête, docteur ECG(fatigue).Mardi après midi, épuisé, docteur, dodo.Mercredi, prise de sang, radio pulmonaire(RAS). Ouf!
En résumé, ma zone de la mort n’est pas à 7000m mais à 3000m!
J’ai 36 ans, je fais beaucoup de ski, de la rando depuis le printemps 2004(rando pieds, ski), du sport 3X par semaines mini.
MA QUESTION (enfin…) :Quelqu’un a-t-il la même"tare » génétique(merci maman!) et si oui, des traitements contre le MAM son-ils adaptés à cette carence.
J’étais en train d’organiser une rando au Dôme des Ecrins en 2005 avec des élèves(et des guides) et ça me casse un peu le moral de la préparer sans y participer.
Merci d’avance."

En ce qui me concerne, j’ai fait peu de courses, mais il ne m’est rien arrivé à ce niveau là, je dormais même étonnamment bien en refuge (je devais vraiment être crevée, et ça n’a donc rien à voir…)

Courage pour le TPE

LD

Posté en tant qu’invité par jm:

slt,

je pense qu’il y a une différence importante entre le MAM (avec aigü, tient c’est pas joli à écrire ça) et un simple mal de tête, appétit médiocre ou mauvais sommeil, pour lesquels d’autres facteurs sont je pense prépondérants (notamment l’anxiété ou la tension nerveuse durant la course)

Le cas décrit par Spad est plus symptomatique, même si le MAM doit à mon avis etre plus caractérisé au delà de 6000 que dans nos douce contrées alpines.

Pour ma part disons que oui, en général, au delà de 4000 je ramène le casse-dale plus ou moins intact à la maison (une journée en altidute avec 10h de bavante ou plus et 100g d’abricots secs et 3 pates de fruit, weight watcher n’a qu’à bien se tenir !)

Pour en finir avec des gros mots, c’est quoi les cas extrèmes ? oedèmes pulmonaires ou cérébraux ?

Posté en tant qu’invité par Loïc P.:

Salut,

Lors d’un voyage au Pérou, un copain a fait un MAM sévère qui aurait pû mal tourner. Voilà comment ça s’est passé : arrivant de France via Lima (donc pas acclimatés), nous avons atterri directement à Puno, au bord du lac Titicaca à 3800m. Il a eu des maux de tête assez fort qui ne passaient pas avec l’aspirine ou le paracétamol, ainsi que des troubles du sommeil. Puis nous sommes allés sur l’île de Taquile (3900-4000m) où il a fallu monter des marches assez fatigantes. Le midi, il a vomit la soupe (seul plat qu’il a pû avaler). Après ça, ça allait mieux. On a fait le tour de l’île à pied. Puis nous (donc lui aussi) avons joué au foot avec des gamins. Le soir, il n’a pas eu envie de manger et est allé se coucher tôt. Dans la nuit il a commencé à avoir une respiration forte et sacadée. Au matin, on a voulu le réveiller, mais là il était inconscient : il avait les yeux ouverts qui regardent dans le vide, et ne nous répondait pas. Il avait les doigts cyanosés (bleus). Là on s’est vraiment inquiété (on aurait dû le faire bien avant, si on avait eu une meilleure connaissance du MAM). On est allé chercher un médecin qui nous a fait le transporter au dispensaire, où il l’a mis sous oxygène. Il était en train de faire un oedème pulmonaire. Peu après il s’est réveillé. Après 1h d’oxygène, on l’a redescendu pour prendre le bateau (même conscient, ses jambes ne le portaient quasiment pas). A Puno, il a refait 1h d’oxygène à l’hôpital. Pendant 3 jours il était KO et dormait quasiment toute la journée, mais il a pu finir le séjour, et il est même monté à 5700m vers la fin.
Après coup, on pense que le MAM dit « bénin » a probablement été aggravé par les efforts physiques (marche, match de foot à 3900m), qui ont dû favoriser la passage au stade plus critique de l’oedème pulmonaire.

Depuis, je fais super gaffe à respecter les paliers d’acclimatation (commencer bas, et monter progressivement en altitude, sans faire trop d’efforts au début), et cela se passe beaucoup mieux (au Népal et en Bolivie, il n’a eu aucun problème).

Loïc

Posté en tant qu’invité par David:

Je te conseil de contacter l’ENSA (04 50 55 30 30) sur Chamonix où tu pourras trouver pas mal d’infos. Il y a eu également un E=M6 durant 'hivers 1999/2000 sur la thématique du MAM en haute altitude, disponible en ligne sur TVMountain : expe au Broad Peak, film de Yannick Vallançant.

Sinon, intéresse-toi aussi aux facteurs indirects comme l’état de fatigue générale (pas forcement physique), l’hydratation ou le soleil, qui sont, de l’avis d’un certains nombres, des facteurs favorisant très nettement le MAM.

Anaïs a écrit:

zour à tous!
Dans le cadre des TPE de terminale combinant la physique
et la bio, on a décidé de s’intéresser aux effets de
l’altidude sur le métabolisme humain!
Pour ettayer notre partie consacrée au Mal Aigu des Montagnes
,on aurait besoin de vos temoignages, à savoir:
-si oui ou non vous avez déja eu affaire à ce mal des montanges
(circonstances, altitude…)
-les effets que VOUS avez ressentis (maux de tete, respiration
courte, insomnie, fatigues, nausée…)
et bien sur de toutes autres info personnel sur ce MAM

amitiées montagnardes

Posté en tant qu’invité par strider:

David a écrit:

Sinon, intéresse-toi aussi aux facteurs indirects comme l’état
de fatigue générale (pas forcement physique), l’hydratation ou
le soleil, qui sont, de l’avis d’un certains nombres, des
facteurs favorisant très nettement le MAM.

oui à plus de 4000m et notamment dans les grandes étendues glaciaire à n’en plus finir type massif du mont rose, on a une sensation extrèmement accrue de soif et d’ailleurs les radiations solaires dépassent nettement celle à l’équateur!
Quand on sait sur Terre que du à ses origines africaines, l’homme supporte nettement moins le froid que le chaud comme on a pu s’en apercevoir dans la répartition de la population mondiale en géo de la population…les vides dans les zones froides comme d’hab…
sinon je crois que par exemple la répétition visuelle de cette masse glaciaire blanche provoque des maux de tête et cet isolement en altitude, c’est à dire loin du vert, la couleur que l’oeil humain distingue sans faire le moins d’ effort ce qui montre que dans l’évolution l’homme a un attachement profond à ses origines vertes et qu’il a besoin régulièrement de vert pour son équilibre psychique, ce que ressentent par exemple les gardiens de refuge de haute altitude qui sont en permanence sans verdure…c’est aussi un facteur de MAM, le fait qu’il y a une absence de variété de paysage donne une sensation d’être enfermé dans un milieu trop ouvert , ce qui est contradictoire mais bien réel.
A noter que le vent claquant et la tempête gêne terriblement le souffle et déshydrate complètement, renforce la sensation d’isolement dans un paysage nu car il n’y a pas d’obstacle à ces vents sur les calottes du mont rose par exemple ou celle de la Vanoise: là encore ça peut amener le MAM.
On voit donc par là que le MAM c’est pas forcément uniquement l’altitude chiffrée, car là l’acclim peut palier (sauf extrème) mais c’est surtout les conditions de montagne qu’on rencontre et la nature des terrains : personnellement j’aurai moins de MAM sur la cresta rey que sur la Calotte vide du Mont Rose, sur la dent parrachée que sur la calotte de la Vanoise. Mais bon comme ça change pour tout le monde…

Posté en tant qu’invité par Leto:

Salut,

Sur un tour des Annapurnas, après le passage de Thorung La à 5400, apparition dans la descente d’une perte d’équilibre. Ca a duré environ 1h30. Pas de nausée, pas de mal de tête, pas de souffle court.
Juste une perte complète de l’équilibre qui a nécessité qu’on « m’encadre » pour ne pas tomber tous les 5m !
Ca a disparu en revenant vers 4000.

Bon courage.

Posté en tant qu’invité par tine:

Salut anaïs

J’ai déjà ressenti le MAM au dessus de 3500 mètres quand je suis raplaplat, pas du tout acclimaté et tendu. Le stress augmente l’apparation du MAM.

Sinon,Au dessus de 5000 mètres, je comptais mes pas et soufflais comme jamais. Mais dès que l’on redescend, ça va mieux, c’est très caractéristique : tu te sens très nase, puis 1000 mètres + bas tu pêtes la forme!

Bon taf.

Posté en tant qu’invité par Bert:

Rien de grave

  • la 1ère fois que j’ai passé les 5000 m. un petit mal de tête, mais qui n’a pas résisté à une aspirine
  • en Equateur au lever au refuge Whymper (5000m), j’ai dû prendre quelque chose de plus corsé à base de codéine, mais je crois que ça avait plus à voir avec les vapeurs de pétrole qui y flottaient qu’à l’altitude…

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Salut,

… petite histoire perso…

antérieurement à 97: rien de particulier

début 97, intervention chirurgicale mineure, mais pas d’entraînement suivi durant l’hiver

Pâques 97, début d’oedème pulmonaire, vers 3000m (au pied de la face N de la Meije), en étant monté la veille. redescendu seul, mais à plat ventre : arrêt nécessaire tous les trois pas pour remonter à la Grave après avoir traversé la Romanche. ça s’est passé en quelques jours.

Mai 97, visite spécifique à l’hôpital Avicenne, à Paris (service du Pr. Richardet, tu peux les contacter, ils sont spécialisés dans le domaine). je suis censé plutôt bien supporter l’altitude (!).

juin 97, Népal, en prenant du Diamox pendant la montée. pas de problème particulier (comme tout le monde, un peu de mal de tête, peu d’apétit…) mais plutôt forme physique raisonable (jusqu’à 7000m).

hiver 98, bivouac au télé des grands-montets, départ dans la nuit, et rapidement symptômes d’oedème (sensation d’étouffement). Je n’ai pas attendu que ça se confirme, redescente à toute pompe.

depuis, tout ok

A+

B

Posté en tant qu’invité par Anaïs:

zourrr!
merci à tous pour vos temoignages et vos petites remises en place!
n’hesiter pas a continuer ce petit sondage sur (et je rectifie): les « effets indésirables » que vous avez eu en montange, et le possibilité d’un MAM contracté! :slight_smile:
désolée, on est pas des pros!
amitiés

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Lors d’un trek avec un col a 5000 puis 5300, tout allait bien durant la journee (sachant que non avions respecte les paliers de 300m max d’une nuit sur l’autre et de dormir plus bas que le point le plus haut du jour). Par contre, une fois que tu t’agite un peu pour monter la tente et autre, gros mal de crane. Pas mal de difficulte pour dormir a 4800m egalement mais ca c’est arrete la. Donc pas de MAM, juste des pre-symptomes.

Posté en tant qu’invité par gilles:

Bonsoir,
Voici l’histoire de mes MAM !

  • mars 1977 : j’avais 30 ans, MAM au plateau du Couloir au-dessus de Valsorey en fin de journée à 3600 m (on arrivait de Panossière) ==> toux expectorante orange, immense fatigue, difficulté pour respirer, redescente le lendemain vers Chanrion, mauvais temps le surlendemain, évacuation le sur-sur-lendemain par hélico sur l’hôpital de SION + soins intensif + 15 jrs de repos

Pâques 77 : contrôles approfondis sous hypoxie à Edouard Herriot à Lyon, aucun problème apparent

  • mars 1979 : rebelote à la cabane des Bouquetins, 3000 m et des poussières après les Vignettes, après 3 jours de Chamonix-Zermatt, ==> redescente par le glacier sur Evolène, puis Sion + 1 lasilix pour pisser un max !

  • juillet 1980 : re-rebelote au refuge du Pelvoux 2700 m, l’avant-veille montée au refuge du Sélé, la veille l’Ailefroide orientale 3800 m VN, le jour même escalade de la voie Livanos à Sialouze ==> descente nocturne jusqu’à 1700 m pour dormir dans l’alpe accueillant tel le chamois des campagnes

  • mars 1982 : …et dix de der ! au bout de 5 jours de traversée à ski en Mercantour « Tende-merveille-nice-cougourde and co. », bielle coulée au refuge Questo 2500 m ==> échappée par les Thermes de Valdiéri, découvert un très joli coin, Italiens sympas comme d’hab… !!

  • avril 1984 : avec des amis trajet Nice - Tunis en bateau - El Oued - Hassi Messaoud - In Aménas - Djanet - Tamanrasset - In Salah - Alger en Land Rover , puis retour sur Marseille et Lyon, 4 semaines fabuleuses ==> résultat : un joint de culasse bouzillé à hauteur de Valence sur une des 2 Land, sinon aucun pb pour moi !!?

Depuis 4 - 5 ans j’ai repris la montagne, ski de rando + skating l’hiver, couloirs au printemps, alpinisme l’été (Vallot 4300 m cet été en grande forme malgré le mauvais temps) , escalade et rando l’automne, l’important c’est de s’acclimater et de s’entrainer tant et plus (sans s’arrêter !.. sauf pour pianoter sur camptocamp !!).

Salut

Posté en tant qu’invité par poison rouge:

rassurez moi on parle bien de Madame la ministre de la défense?..MAM…

Posté en tant qu’invité par Anaïs:

subtil et très fin!
Il était tout a fait evident que je parlais de notre chère Michèle!!
merci à ton imagination