Maladière : gravures dans les rappels de Tropic

Posté en tant qu’invité par Carrard Xavier:

Le titre parle de lui même. En deux ans les gravures de noms ou autres numéros départementaux augmentent annuellement au départ du troisième rappel. Que les nazes qui s’amusent à cela se lancent dans la gravure sur pierre, j’ai rien contre, mais faite-le sur un bloc dans votre jardin ou sur vos murs. Je reste correcte dans mes propos, car cela fait partie de mon éducation, chose je pense, les graveurs n’ont jamais reçus face au respect de notre terrain de jeu ou de travail !
A bon entendeur

Mon pauvre amis, le respect est une chose qui se perd, dans nos sports autant qu’ailleurs…
Pour ce qui est de l’éducation, à chacun d’influencer au mieux ses partenaires/coéquipiers/collègues…

ca fait quelques millénaires qu’on grave son nom sur la pierre … Meme sur des choses beaucoup plus patrimonialisées qu’un relais de grande voie (des fresques du Caravage par exemple …) :


L’émission est écoutable ici : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4926534*

Et j’en profite pour faire un peu de pub pour le travail d’un copain photographe

(cliquez pour aller sur son site)

Y fait un joli travail ton copain !

c’est un super photographe manu…

Posté en tant qu’invité par Marshall ombre:

C’est clair que la prolifération des tags et autres graffitis devient un réel problème dans les sites comme dans la nature en général, on paye très certainement le manque d’espaces d’expressions dans les villes et la démocratisation des sports de plein air n’a pas arrangé les choses
… L’éducation et la conscience collective sont vraiment au plus bas !!!

c’est clair ma bonne dame…c’était mieux avant. J’étais jeune, j’avais plus de cheveux et y’en avait aucun de gris…
:smiley:

Dans 2000 ans on s’extasiera dessus !! :stuck_out_tongue:
Vous etes déjà allés à Pompei, les partisans de « Mon pauvre amis, le respect est une chose qui se perd »
RIen n’a changé depuis la nuit des temps…

Posté en tant qu’invité par MiPi:

[quote=« Carrard Xavier, id: 1669895, post:1, topic:147837 »]Le titre parle de lui même. En deux ans les gravures de noms ou autres numéros départementaux augmentent annuellement au départ du troisième rappel. Que les nazes qui s’amusent à cela se lancent dans la gravure sur pierre, j’ai rien contre, mais faite-le sur un bloc dans votre jardin ou sur vos murs. Je reste correcte dans mes propos, car cela fait partie de mon éducation, chose je pense, les graveurs n’ont jamais reçus face au respect de notre terrain de jeu ou de travail !
A bon entendeur[/quote]
Entièrement d’accord avec Xavier.
C’est de l’égocentrisme pur: la Maladière a quand même « vécu » une trentaine d’année sans ce genre de stupidité.
Il est vrai que, au début, c’était plus compliqué d’aller graver son nom au 3e relais de l’Enfer de Dante…

Posté en tant qu’invité par figolu:

Il ne s’agit pas d’un manque d’espaces d’expression mais d’espaces de défoulement, à en juger par la piètre qualité des « oeuvres » exposées ! Quiconque veut s’exprimer a le loisir de louer une salle pour cela…on n’est pas à pyongyang là !!

Euh… Une ligne de spits n’est t’elle pas plus polluante qu’un dessin (aussi nul soit-il) taillé dans la pierre…???

[quote=« Philippe Hameau »]Un signe est un objet, créé par les hommes et utilisé par eux comme un moyen d’expression et de communication. Peint ou gravé, il a une consistance : il est fait d’une matière ou est réalisé au détriment de la matière dont est fait le support. Les signes que nous observons sur les parois, les rochers ou les murs sont résiduels. Ils représentent des traces d’activités humaines. Ils constituent le témoignage de la pensée d’un individu et d’un groupe.
Qu’ils soient des figures réalistes ou géométriques ou qu’ils constituent les éléments d’une écriture, les signes n’ont de sens que s’ils sont considérés au sein d’assemblages de signes. La position de chaque signe revêt une signification particulière pour lui-même et en fonction de son association à d’autres signes.
Le support lui-même n’est jamais un réceptacle passif des signes. Il est concevable comme un carnet que son ou ses auteurs agrémentent de nouveaux messages et de réflexions à mesure de leurs passages sur les lieux. Un support exprime donc souvent une tradition graphique : des ajouts successifs de signes selon différentes logiques (imiter, amplifier ou occulter les messages précédents).
Le signe est donc un objet compris dans un espace physique (un abri, un bâtiment, un arbre, etc.). Il est aussi inséré dans un espace social puisque son sens est partagé par différents individus d’un même groupe. Et, lorsque ces individus s’expriment par un acte graphique, ils font beaucoup plus que communiquer entre eux.
On trouvera dans la bibliographie de ce site quelques références pour mieux aborder la dimension du signe à diverses époques.[/quote]

si, absolument !
D’ailleurs il vaut mieux éviter de tracer des lignes de spits au milieu des voies. :lol:

Vaut mieux tracer des lignes de [auto-modération], ça permet d’enchainer les voies plus facilement ! :lol:

j’ai vu un reportage sur la grotte cosquer dans les calanques, de magnifiques dessins paléolithiques déjà avec une technique permettant de rendre les volumes et puis … beaucoup de phallus dessinés, gravés et bien les représentations non pas changées toujours les mêmes dessins , rien de nouveau sous le soleil , la nature reprend toujours le dessus…