Lourdingue en refuge

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Je trouve aussi que ceux qui ont voulu dénoncer le promeneur au chien sont tout aussi indélicats que le promeneur lui-même.

Par ailleurs, je trouve l’interdiction des chiens dans le Parc des Ecrins non fondée.
L’argument « Les chiens dérangent la faune sauvage » n’en est pas un. Des marmottes des Ecrins sont malades et quasi apprivoisées par les hommes qui leur donnent des cochoneries à manger. Courir avec un chien aux fesses leur ferait plus de bien.
Les hommes (les touristes mais aussi les alpinistes) dérangent tout autant la faune que les chiens !

Après tout, les poules des Ecrins, étrangères à la faune du massif, ont subies un processus de sélection naturelle par le chien.

Il y a deux ans, en Avril, j’ai suivi un loup qui montait au refuge du Glacier Blanc. les marmottes n’avaient qu’à bien se tenir.

Ah, ça fait du bien de se défouler…, j’ai les boulles parce que je suis privé du massif des Ecrins - à cause d’un chien.

Question subsidiaire : y a t il des refuges qui acceptent les chiens (Moins bruyant que les ronfleurs et en dehors des parc bien sûr) ?

Posté en tant qu’invité par ptite suisesse:

dans le genre, j’ais eu un modéle peu pudique.
l’année passée aux Vignettes, l’ami avec qui j’étais et moi étions en train de déjeuner, ( pas les seuls) un type arrive dans le refectoire, se met torse nu se rhabille, descend son caleçon, donc fesses à l’air au milieu du refectoire. et enfile slip et pantalon tranquille. comme si il étais dans sa chambre à coucher.
Et en plus même pas un jeune et beau.

Posté en tant qu’invité par Christine:

Pour le moment personne n’a trouvé le refuge, c’était qui ton guide? J’en ai bien un qui est parti du refuge ce matin, mais c’était direction la vallée et son optimisme avait pris une bonne claque. A mon avis, personne ira à Durier demain, en tout cas en passant par les Dômes, à moins que la dameuse ne passe dans la nuit. Un peu tristou cette saison quand même…

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

Olivier a écrit:

Je trouve aussi que ceux qui ont voulu dénoncer le promeneur au
chien sont tout aussi indélicats que le promeneur lui-même.

Le pire dans tous ça quand même, c’est que le pauvre coq a perdu une de ces poules au passage…le pauvre…ayons une pensée ému pour ce pauvre coq, Olivier!

Posté en tant qu’invité par Niko:

T’as pas tout à fait tord, mais t’es tu déjà demandé pourquoi les couvertures des refuges grattent? Et bien tout simplement parce que des chiens sont passés avant…
Donc non aux chiens en refuge! :wink:

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Olivier:

Intéressant, toutes ces petites histoires…
Il manque juste le grand, beau et jeune alpiniste, qui c’est achetté son beau matériel bien cher et qui monte vivre sa grande aventure en haute montagne.
Ce bel alpiniste croise mes gosses(10 ans ou un peu moins) dans le refuge.
Et là, patatras, le bel orgueuil du bel alpiniste se casse la gueule tel sa merde dans les toilettes du refuge: un gosse fait pareil que lui.
Pour cacher son embaras, notre bel alpiniste va se venger en étant aussi désagréable que possible, mais pas trop quand même, Papa et Maman doivent pas être loin.

Emenez vos gosses en montagne, cela fera fuir ce gentre d’énergumènes.

Olivier

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Main main:

La colo de teenagers allemand qui découvre la montagne et surtout la vie en refuge:
jeux de cartes dans le dortoir, eclats de rire, discussions à voie hautes sans problème après 20h00:
Après plusieurs remarques de bonne guère et ma foi tout à fait polies, nous nous sommes demandées si pendant un moment on existait vraiment. Notamment quand un membre du groupe qui avait trop chaud dans la salle à manger décide de laisser ouverte la porte du dortoir (donnant sur la salle à manger) pour « faire lui de l’air » …
Un éclat de rire de trop après une journée fatigante, et un magistral: « MAINTENAT VOUS ALLEZ FERMEZ VOS GUEULES!! » ON AIMERIS BIEN DORMIR" sortit du plus profond de mon ami que je sentais craquer un plus au fur et à mesure des remarques restées vaines, on ne peut plus calme et courtois en temps normal, nous a permis, enfin, de ne plus entendre un bruit dans ce maudit dortoir de 40 places.
Jusqu’à ce que des Italiens décident qu’à 21h30, il est temps de faire leurs sacs … dans le dortoir of course …

Cyril, ce jour la, même à moi tu m’as fait peur
Devenez vous aussi: BRK avec un K comme Killer :op

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

continuez! continuez! c’est gouleyant, toutes vos histoires d’hotel-restaurants :o)

ça me conforte dans ma certitude que « raaaah, le bivouac, qu’est-ce que c’est bien ». Merci à tous :o)

Posté en tant qu’invité par Rach:

et ben moi qu’est ce que vous m’enmerdez bande de montagnard triste et raba-joie!!!
La vie c’est de repspirer, vivre, parler, rire…
Arrêter de pleurnicher parceque machin ou truc à fait du bruit en allant pisser, farfouillant dans son sac ou parce que bidule ronfle !
RESPIREZ les mecs ça vous fera pas de mal. De toutes façons vous dormirez peu et mal alors décontractez vous et prenez les choses avec le sourire.

Ok, je sens déjà venir les « oui mais quand tu vas en montagne, c’est justement POUR la montagne et donc il faut se lever tôt et le plus reposé possible et donc il est important de dormir un max blablabla… »

Oui oui vous avez raison… mais bon détendez vous et ça se passera mieux. Car actuellement les refuges sont d’une tristesse impressionnante. On aurait l’impression qu’il n’y a que des vieux aigri en montagne, alors que c’est loin d’être le cas! Moi je trouve ça géniale quand une bande de jeunes, ou moins jeunes, déconne et rigole et s’amusent, égayant tous le refuge au passage !!

Ou alors bivouaquez et au moins vous serez tranquil !

En tous cas pour moi le B5 c’est le compagnon de cordée qui, à peine avalé sa soupe à 19h, va se coucher en me gratifiant d’un beau « bonne nuit! » et je ne le revois que le lendemain matin… l’horreur!

Quand au B0… ahhhhhhh le B0… :slight_smile: :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Sandrine:

En tous cas pour moi le B5 c’est le compagnon de cordée qui, à
peine avalé sa soupe à 19h, va se coucher en me gratifiant d’un
beau « bonne nuit! » et je ne le revois que le lendemain matin…
l’horreur!

–> mais peut etre que ce B5 va « respirer, vivre, parler, rire… » toute la journee du lendemain pendant que ton groupe de jeune qui a fait boite de nuit jusqu’a tard tirera la gueule apres 15 heures de course galere parce que pas en forme.

Gueuler dans son telephone portable a 22h dans un dortoir, je vois pas ce que ca a a voir avec la « joie et la bonne humeur » dont manqueraient pretendument les couche-tot de refuge. Et ces couche-tot la ont pu meme etre eux-memes d’excellente humeur, riants et blaguants jusqu’a leur heure de coucher, quelle qu’elle soit, qui sait ?

D’autre part, l’histoire des « boulets de refuge » (pour faire partie des 4 larons qui ont passe un apres midi a bien se marrer en construisant cette echelle bloques par le mauvais temps dans un refuge) part justement d’une bonne blague ! Et non pas d’un bon ralage…

Bref, nous sommes aussi detendus que toi en refuge, Raph :slight_smile: Ne t’inquiete pas pour nous…

(et plus serieusement, partager un lieu collectif demande un tout petit peu de respect des autres. On peut dire que c’est rabat joie de laisser dormir les gens qui le souhaitent a 19h, ou alors on peut dire que c’est respecter la liberte du voisin… :slight_smile: )

Posté en tant qu’invité par Rach:

Sandrine a écrit:

–> mais peut etre que ce B5 va « respirer, vivre, parler,
rire… » toute la journee du lendemain pendant que ton groupe
de jeune qui a fait boite de nuit jusqu’a tard tirera la gueule
apres 15 heures de course galere parce que pas en forme.

Je peux t’assurer qu’a chaque fois les jeunes (ou moins jeunes, je l’ai dit) qui ne sont pas couchés les premiers ont toujours était les plus rapides (ou dans les plus rapides). Et ce jusqu’à la fin de la course !

Gueuler dans son telephone portable a 22h dans un dortoir, je
vois pas ce que ca a a voir avec la « joie et la bonne humeur »

j’ai parlé de gueuler dans un téléphone portable??? A non je crois pas. Surtout que les téléphones ne passent pas dans la plupart des refuges que je fréquente

Bref, nous sommes aussi detendus que toi en refuge, Raph :slight_smile: Ne
t’inquiete pas pour nous…

Rach (= Rachel) et non pas Raph :slight_smile:

(et plus serieusement, partager un lieu collectif demande un
tout petit peu de respect des autres. On peut dire que c’est
rabat joie de laisser dormir les gens qui le souhaitent a 19h,
ou alors on peut dire que c’est respecter la liberte du
voisin… :slight_smile: )

Tout à fait d’accord. Comme on pourrait dire que c’est respecter la liberter du voisin que le laisser cuisiner ou discuter jusqu’a 22H (mais je ne rentrerai pas dans ce débat ici car les débats virtuels dérivent toujours…,), moi ça me saoul d’être interdite de tout mouvement et discution à partir de 19h!!! mais je (nous ! car je parle aussi pour mes compagnons de cordée) le fais par respect pour vous, les autres…

Posté en tant qu’invité par esther:

dans le genre « lourds » en refuge :

  • 2 italiens dans un refuge italien du Mont Rose ce printemps. Au milieu de la nuit, ça leur prend d’allumer la frontale et de parler pendant 1 heure à voix haute, à 1h du matin. Comme on était juste à côté, on n’a pas pu s’empêcher de faire une remarque. Au petit matin, leur réveil sonne 1h avant tout le monde. Et vas-y que je fais le sac, que je trifouille des sacs plastiques, et des cliquetis, la quincaillerie qui fait gling-gling-gling… et le mec s’habille (en collant-pipette, pour notre plus grande surprise) pour enfin descendre au bout d’une heure pour le pt-déj !!!

  • les éternels « je fais la leçon à tout le monde, mais je monte dans le dortoir avec piolet et crampons sur le sac »

  • 3 personnes qui ont mangé à notre table il y a 2 semaines. On leur propose poliment de se servir en premier et ils se remplissent leurs assiettes d’une montagne de spaghettis… et il n’en reste plus assez pour nous. Et ensuite, on se prend des remarques « les goinfres d’à côté… »

Posté en tant qu’invité par Sandrine:

Rachel (desolee pour le Raph),

Y’a pas vraiment de debat en fait, je suis sure qu’on est toutes les deux de bonnes rigolotes que ce soit en refuge ou ailleurs, et qu’on se couche tot ou tard :wink: Tu auras compris que je suis plutot une couche-tot (j’ai toujours ete du style marmotte).

Les debats virtuels tournent souvent en rond a cause des generalisations, donc evitons de tomber dedans: la correlation entre heure de coucher et rapidite le lendemain est probablement negligeable (les « tueurs » et les touristes se repartissant aussi bien dans les couche-tot et les couche-tard), tout comme la correlation entre heure de coucher et le niveau de rabat-joitude.

Apres, les refuges sont peut etre tristes, soit, mais tout cela est bien subjectif donc je suis pas sure que ca merite un « vous m’emmerdez, bande de rabat joie » ! Et le but de ce thread n’etait pas de critiquer les couche tard mais plutot d’entendre des histoires rigolotes sur la cohabitation en refuge. Rien de bien mechant quuaaa…

Aller, l’echelle des boulets de refuge, elle est drole, non ?
Non ?
Aller…

Sandrine

Posté en tant qu’invité par Rach:

Aller, l’echelle des boulets de refuge, elle est drole, non ?
Non ?
Aller…

ben oui elle est drôle :wink:

Je crois que même si on a pas les mêmes horaires de dodo, on a la même vision des choses sur certains points !
(c’est qu’en fait moi aussi j’ai eu, il y a peu, une experience « amusante » (ou pas) recemment en montagne avec des couche-tôt rabat joie et j’ai peut être un peu tout confondu. Faut dire que je suis habituée des mini refuge, genre charpoua ou bivouac de la fourche etc…, où le dortoir est dans la salle commune et donc où la contrainte est d’autant plus grande…)

Bonne grimpe !

Posté en tant qu’invité par Katy:

Question : est ce que 10 BR4 valent 1 BR5?

je me rappelle d’un groupe d’une dizaine de BRxx au refuge de l’Archeboc l’année dernière qui ont déboulé en terrain conquis ,
ont occupé l’intégralité de la salle à manger du refuge ( également au niveau sonore ) , n’ont pas remué le petit doigt pour aider la gardienne ( débarrasser etc etc ) ,
ont squatté la plus grande table du refuge en mettant le couvert pour leur petit déjeuner
se sont levés au petit matin en faisant un raffut pas possible ( préparation de sacs discussion et blagues à voix haute à 5h du mat’)
ont laissé la table du petit déj dans le meme état qu’un champ de bataille des Ardennes en hiver 1915
ont skié sur du carrelage

…tout ça pour arriver les premiers au refuge du Ruitor et squatter la mezzanine , où il est vrai il faisait au moins 1.5°C de plus que dans le dortoir du bas.

Posté en tant qu’invité par Hugues:

JP Zuanon avait établi aussi un classement des ronfleurs calqué sur le niveau de risque d’avalanche. C’est assez comique:

Niveau 1
(en montagne, le risque zéro n’existe pas)
Individu le plus souvent silencieux. Laisse échapper exceptionnellement quelques « pfff » sans lendemain, au pire des chuintements de chasse d’eau fuyant très légèrement.

Niveau 2

Individu peu actif. Ses accès de ronflement sont rares et de courte durée. Ils dépendent généralement de conditions défavorables exceptionnelles (rhume, fatigue). Ils alternent parfois avec des « coinçages de bulles ». Le plus souvent, un léger coup de coude suffit à ramener le ronfleur au silence.

Niveau 3
Le ronflement est bien formé. Les deux temps d’inspiration (RRRR) et d’expiration (PCHHHH, éventuellement remplacé par PFFFF) sont bien dissociés et parfaitement articulés. Le phénomène reste sporadique (une nuit de temps en temps) et discontinu. caractère cependant tenace : seuls des coups (coude, genou, pied) bien placés ou des jets d’objets divers peuvent restaurer un semblant de calme.

Niveau 4
Comme ci-dessus, mais en pire : la machine infernale se met en route toutes les nuits et il est très difficile de l’arrêter. Seules des méthodes de défense passive (boules Quies) sont envisageables.

Niveau 5
Individu très connu au sein de son club, parfois montré du doigt par ses congénères. La terreur des refuges ou des chambres d’hôtel mal insonorisées. Insensible à toutes les voies de faits, ronfle toute la nuit de A à Z et quelle que soit sa position. Variations d’intensité et de tonalité parfois déconcertantes, dons marqués pour l’imitation d’engins et d’outils divers, allant de la scie égoïne au tracto-pelle en passant par le vibro-masseur et le moulin à café mécanique. Pousse parfois la cruauté mentale jusqu’à s’arrêter quelques secondes pour repartir de plus belle.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par harmonik:

je crains d’être du niveau 4! Heureusement j’emporte mes boules Quiès, comme cela je peux dormir tranquille sans entendre mes ronflements!
:wink:

Posté en tant qu’invité par Joachim:

on oublie trop souvent le BCAL « Boulet Camionneur Ascendant Lover » :

le Gégé de 100kg qui dormant à coté de toi te prend pour sa tendre Micheline et enroule son jamboneau de bras autour de ton torse en te susurant des ronflements dans l’oreille!

Et la c’est la peur panique que ca aille plus loin, yeux grands ouvert, fixés au plafond. Un grand moment de solitude…

Joachim

Posté en tant qu’invité par Matt82:

ah oui celui la on l a oublié… on sert fort les fesses dans ces moments-là :wink:

Posté en tant qu’invité par K’ascade:

Mdr !
moi, une fois en bivouac en canyon, je n’avais qu’une couverture de survie pour dormir. A côté de moi et mes 44 kg toute mouillée, dormait un « gros Ivan » de 100Kg. Au début de la nuit, je me suis mis loin, de peur qu’il m’écrase. Mais dans nuit, vu que j’avais franchement froid, je me rapprochais de lui et de son duvet, histoire de capter un peu de sa chaleur… Lui a continué à dormir bien profondément (faut dire, c’était son 3ème canyon de sa vie, La Bendola -06, pour ceux qui connaissent), il était mort de fatigue !