Logiciel de vérification des EPI

Merci beaucoup également.
Je n’avais pas cherché spécifiquement chez les marques !

Hello,
tu peux essayer myepi.cloud, c’est gratuit, c’est souple… c’est spéléo spirit

Grottzilla

Il n’y a pas beaucoup d’info sur myepi.cloud. C’est développé par qui, hébergé où ?
Merci

Bonjour, je retrouve ce post au hasard de recherche sur google et je vois que j’avais proposé ma solution de gestion des EPI en 2015, le temps passe.
Je remet un peu de contexte : j’ai un BE kayak, VTT, CQP OPAH, je fais du ski de rando. J’ai conçu registre-epi com quand je me suis occupé d’un parc accrobranche. Je connais les EPI et autres matériels (DVA par exemple) qui nous protège dans nos pratiques. J’ai pas envie de me retrouver avec une corde HS ou un DVA défectueux parce que j’aurais oublié de vérifier. Mais je ne pratique pas tous les jours (malheureusement) et je n’ai pas toujours le nez dans mon matériel. Un petit mail chaque mois me rappelle si je dois faire quelque chose.
Registre-epi com existe toujours, encore mieux qu’avant. Pourquoi ?, car c’est payant.
Mais franchement, 10 ou 15€ par mois (les tarifs sont publiques) pour ne plus se prendre la tête avec ses EPI et être conforme à la réglementation et surtout être sûr que le matériel est toujours efficace, c’est pas cher.
Pourquoi payer un abonnement ? Pour s’assurer que la solution continuera d’exister, qu’elle soit maintenue, qu’elle évolue, pour que vous ayez une personne au téléphone en cas de besoin.
Comme disent certains, quand c’est gratuit, c’est vous le produit.
Allez voir, ça ne coûte rien.

Le hasard rend service à l’opportunité ; ce poste aurait légitimement sa place dans la rubrique « Annonces de Professionnels ».

Entre 120 & 180€ par an, c’est effectivement prohibitif.
A minima ça peut peut-être convenir à une grosse structure regroupant plusieurs professionnels, mais pour le pékin moyen, c’est le prix d’une corde par an ou de 2 baudriers.
Pendant de nombreuses années, je me suis occupé (bénévolement) du contrôle et de la gestion des EPI de plusieurs associations. Aucune n’aurait eu les moyens de dégager un tel budget annuel pour gérer un parc d’une 30aine de cordes et autant de baudriers.

Pour une assoc, je ne raisonne pas uniquement comme ça.
Y-a-t-il assez de bénévoles pour assurer la gestion, combien de temps cela leur prend il, est on sûr qu’ils vont continuer ?
Que se passe-t-il si « le » bénévole qui assure ce travail arrête d’un coup (accident, départ ds une autre ville, etc…) ?
Il faut que ce soit facile et que tout ne repose pas sur une seule personne…

Un cahier et un stylo 4 couleurs laissés à demeure dans le local de stockage, avec clefs en double. Pourquoi se faire chier avec un énième truc numérique ?
30 cordes ? 30 baudriers ? Casques, dégaines… Souvent ce sont des achats en lots et c’est pas tous les jours : on rajoute une ou deux lignes.
Et les asso quand elles ont un doute sur le produit elles le balancent : on raye une ligne.

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J’ai failli écrire exactement ça. C’est ce qui simplifie grandement la tâche.
Un fichier Excel c’est simple, et comme tu le dis, un cahier ou plutôt un classeur avec une feuille par EPI, c’est quand même le plus simple (+ le registre d’utilisation).

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A vous de voir, mais par exemple, une dégaine, c’est 3 EPI (2 mousquetons et une sangle)
Si vous traitez en bloc, vous vous débarrasser des mousquetons à la fin de vie de la sangle…
De même, si tu as 500 EPI (ca va vite !), comment identifies tu facilement ds ton cahier ceux qui vont arriver en fin de vie ds l’année ?

En cas d’accident grave, même si le matériel n’est pas en cause, il est très possible que le registre soit vérifié pour évaluer le degré de prise en compte de la sécurité…

Si tu mélanges les choux et les carottes, je comprends que tu aies besoin de payer 180€ par an !
La gestion des EPI textiles ayant une durée de vie de 1825 journées sur 10 à 15 ans (les 5 années de la norme AFNOR) ne se gère pas comme les EPI métalliques qui ont une durée de vie illimitée (sauf dommage spécifique).

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M’enfin, y’a pas besoin de dégaines en bloc…

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??
En club, la gestion des EPI textiles, comme les autres, se base sur les données du fabricant, qui indique la durée de vie : souvent 10 ans, mais parfois plus, parfois moins (3 ans pour un baudrier ultra léger cilaos !).
Je ne sais pas si l’AFNOR a une norme basé sur un nb de jours d’utilisation, mais ca m’étonne un peu.

Je ne vois pas bien ce qui me permettrait d’écrire péremptoirement n’importe quoi, surtout sur ce sujet. Je te laisse donc te documenter sur la norme AFNOR XP S72-701. Le document doit être disponible (payant) sur le site de l’AFNOR.
Le livre de Dominique Achard est également une source intéressante concernant entre-autre la législation.
Pour résumer, la norme AFNOR XP S72-701 suggère pour les harnais et cordes, ont une durée de vie de 10 ans, dont 5 maximum d’utilisation. Ça ne sort pas de nulle part, les fabricants sont évidement dans la boucle de décision. Pour une longe à absorbeur d’énergie, c’est 5 ans dont 3 maxi d’utilisation.
Etc.
Dans la mesure où cette norme fait foi principalement dans un cadre professionnel (travaux sur corde par ex.), il convient de traduire les 5 ans en nombre de journées d’utilisation, sachant que pour une entreprise de travaux acro, des EPI qui peuvent être utilisées par 2 équipes dans la même journée (ou nuit), ce sera bien compté comme 2 journées d’utilisation. D’où le chiffre référence de 1825 journées, ce qui fait beaucoup pour nous-autres grimpeurs.
De la même façon, pour une sortie club d’escalade (en mur ou en falaise), une corde qui sort du placard et qui n’est pas utilisée, c’est compté comme 1 journée quand même. Une corde qui pend H24/7 sur le mur d’une SAE, même non utilisée, ce sera autant de journées comptabilisées.

Je te trouve très… péremptoire !
Je suis passé dans deux formations EPI organisées par la FFCAM, je continue à participer à cette gestion au sein de mon club, et malgré ça je n’ai jamais entendu parler de comptabiliser les jours d’utilisation. Au contraire, le credo est « un EPI est bon ou mauvais, il n’est pas « bon à 20, 50 ou 80% » »
La gestion EPI repose sur des contrôles annuels, des contrôles en cas d’évts spécifiques ayant pu dégrader le truc, et la durée de vie donnée par le fabricant, que en général on fait partir de la date d’achat. Mon ressenti perso est que tu « sur-interprètes », mais je suis prêt à ce que qq un corrige, on ne doit pas être les seuls ici à gérer des EPI !

Pour ceux que ca intéresse, résumé de la norme ici :
http://jl.oliva.free.fr/resume_de_la_norme_nf_s72_701_094.htm
Perso, je ne vois pas cette notion de 1825 journées…

Pas sûr que jouer à celui qui a la plus longue intéresse quelqu’un, mais durant près de 20 ans j’ai moi-même été formateur pour le contrôles des EPI. Ne plus avoir à le faire depuis 2 ans ne me manque pas !
Le tableau de tests (ci-dessous) démontre à lui seul pourquoi il est intéressant de connaitre le nombre de journées d’utilisation d’une corde (indice d’usure), y compris (et surtout) si elle n’a subit aucun dommage, même si tout le monde sait qu’une corde qui passe une journée posée au soleil (ou sur un sac à dos) prend plus cher (en UV) que lorsqu’elle est utilisée…
Pour le reste tu fais bien comme tu veux.

Pour mémoire, c’est bien logiquement la date de fabrication qui déclenche la durée maxi de stockage (et pas la date d’achat d’un EPI qui a pu rester 2 ans chez le vendeur !) et la date de première mise en service qui déclenche la durée d’utilisation.

Capture d’écran 2024-02-26 à 18.04.18

Je ne comprends pas bien cette phrase.
A quoi sert la durée de stockage pour l’utilisateur ? il achète et en général utilise immédiatement, il lui faut une indication de durée de vie maxi : soit en date limite, soit en délai partant de la date d’achat, l’un ou l’autre donné par le fabricant.
J’avais retenu d’une formation chez Beal que le vieillissement démarrait surtout qd on sortait la corde de son emballage, c.a.d. qd elle était exposée à des variations d’humidité (emballage fermé avec produit dessicant). Il est vrai que bcp de cordes sont maintenant vendues sans emballage, dc exposées au vieillissement avant la vente.

il est évident pour tt le monde qu’une corde vieillit d’autant + qu’on l’utilise, ce que confirme ton tableau. Ce pb est réglé pour moi par l’inspection annuelle. Le piège est surtout ds les cordes anciennes peu utilisées, que bcp considèrent « comme neuves »

Par contre, je ne trouve pas trace de tes 1825 journées. Si qq un a la norme, je veux bien l’extrait concerné.
Sinon, pourrais tu nos donner un lien ?
J’imagine qu’un formateur doit connaitre de bons sites d’infos sur le sujet, ca mettra tt le monde d’accord…

Pourquoi cette norme est restée en xp ?

En tout cas, à mon avis, elle ne prend pas le pas sur une préco fabriquant plus courte.

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Il faut que tu te relises pour éviter de te contredire. Il faut aussi que tu te replonges dans les différents points de la norme AFNOR (et ils sont nombreux), il faut accessoirement que tu relises les cours de tes formations.

C.f. la norme AFNOR et accessoirement les documents fabricants qui insistent là-dessus.

A titre individuel, c’est vrai la plupart du temps. Mais dans de nombreuses collectivités on achète le matériel par lots souvent importants. Il n’est pas rare de mettre en service les cordes 1 ou 2 ans après l’achat. Je l’ai fait très souvent, et ça doit être répertorié sur la fiche de suivi.

Je cite la norme AFNOR : « Lors d’une mise à disposition, les exigences de la notice d’information du fabricant et du présent document doivent être respectées. La durée de vie à prendre en compte est celle indiquée par le fabricant ou, à défaut, celle indiquée dans le présent article, pour chaque matériel. Cette période, comptabilisée en années pleines, arrive à échéance au 31/12 de l’année de mise au rebut. Année de mise au rebut = année de fabrication + durée de vie. »

Tu y tiens à ta date d’achat ! Tu mélanges vente (achat) et fabrication.
La date d’achat ne prouvera jamais rien, surtout pas l’année de fabrication de la corde (c.f. norme AFNOR) ; ce n’est sûrement pas ça qui a pu être dit en formation. Comme je l’écrit plus haut, un commerçant peut avoir lui-même stocké la corde un certain temps avant de la vendre, surtout si c’est un rouleau de 200 m. C’est bien la date de fabrication inscrite sur l’étiquette et surtout sur le bolduc d’identification DANS la corde qui fait foi.

Sur les notices des fabricants, y compris Béal, il est bien distingué la durée de vie ET la durée d’utilisation. Mais tu n’arrives pas à admettre que c’est la date de fabrication qui détermine l’ensemble du processus. Le vieillissement démarre lorsque la corde sort de la machine, comme pour n’importe quel produit. On ne parle pas d’une garantie légale d’un produit qui court à compter de la date d’achat.

Tu ne trouveras rien, sauf si quelqu’un te passe mes cours.
Autorise l’humble formateur que j’étais à être capable de multiplier 5 (années d’utilisation) par 365 pour obtenir le nombre théorique maxi de journées d’utilisation (Indice d’Usure) qui me paraît un indicateur fiable dans une pratique courante, surtout lorsqu’on est en charge des EPI de son association et qu’on tient un cahier de suivi.

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Je pense qu’on a les mêmes pratiques, que tu as raison ds la théorie, mais que ds la pratique courante d’un club tu coupes un peu les cheveux en quatre.
OK, je reconnais une approximation : on se base chez nous sur la date d’achat parce que ds notre club on la « confond » avec la 1ère utilisation (pour maximiser).
Ds l’immense majorité des cas, la corde a été fabriquée 1 à 2 ans avant qu’on ne l’achète (heureusement bcp moins que les 5 ans dont parle la notice - si j’achetais une corde fabriquée 5 ans plus tôt, je pense que je demanderai une bonne ristourne !), donc c’est bien la date d’achat qui est le + pratique, parce qu’on garde la facture.
Et ds ts les cas nos matériels sont mis au rebut :

  • soit parce qu’ils arrivent à la fin de la durée de vie (en général 10 ans depuis la date « de 1ère utilisation »)
  • soit parce qu’une inspection détecte un défaut.
    Je n’ai jamais vu un matériel "encaisser"1825 jrs d’utilisation, à mon sens une corde serait complètement raide avant d’y arriver, un baudrier serait complètement râpé. Peut-être que c’est préconisé chez les pros, mais en club ca me parait complètement « théorique », et comptabiliser les journées de chaque matériel donneraient bcp de boulot sans rien apporter.

Exemple de notice Béal (spéléo semi statique) :
DURÉE DE VIE
. Durée de vie = durée de stockage avant première utilisation + durée d’utilisation.
. La durée de vie dépend de la fréquence et du mode d’utilisation.
. Les sollicitations mécaniques, les frottements, les U.V. et l’humidité dégradent peu à peu les propriétés de la corde.
. Noter qu’ à l’usage, une corde grossit donc perd jusqu’à 10% de sa longueur.
. Durée de stockage : dans de bonnes conditions de stockage, ce produit peut être entreposé pendant 5 ans avant première utilisation sans affecter sa future durée d’utilisation.
. Durée d’utilisation :
La Durée d’utilisation potentielle de ce produit est de 10 ans: Attention : C’est une durée d’utilisation potentielle.
Une corde peut être détruite à sa première utilisation. C’est le contrôle qui détermine si le produit doit être
mis au rebut plus vite. Entre les utilisations, un stockage approprié est essentiel. Le temps d’utilisation ne
doit jamais dépasser 10 ans. La durée de vie (stockage avant utilisation + durée d’utilisation) est limitée à 15 ans.

C’est quoi une norme en xp ? Experimental ? Ça change quoi ?

Et sinon, oui certains fabriquants ont des durées de vie plus basses que d’autre. Les sangle Fixe, c’est 5 ans…
Autant dire que pour mes sangles je ne respecte pas, mais que pour un club, je prendrais sans doute du plus cher mais avec une durée de vie plus longue…