Posté en tant qu’invité par DidierC:
Un historien s’appuie sur des sources multiples qu’il croise. Là, seuls Rouhling et Fernandez et celui/celle qui les assurait savent s’ils l’ont vraiment fait et dans quelles conditions.
Posté en tant qu’invité par DidierC:
Un historien s’appuie sur des sources multiples qu’il croise. Là, seuls Rouhling et Fernandez et celui/celle qui les assurait savent s’ils l’ont vraiment fait et dans quelles conditions.
Salut,
Je partage l’intégralité de tes propos sur ce que devrait être un livre d’histoire. Mais il ne faut pas non plus introduire une intelligibilité là où il n’y a pas… Il s’agit de grimpe et juste de l’évolution de la difficulté technique. Il me semble que le sujet en lui-même, par sa pauvreté (étendue chronologique, nombre de personnes en jeu, production de sources à son sujet, … Et par « pauvreté » je n’introduis aucun jugement péjoratif) ne se prête pas à un travail d’historien, ou alors seulement de nature positiviste.
Si une approche scientifique plus solide avait été à faire, il me semble que le champ de la sociologie eut été plus pertinent.
Oh non, on va encore avoir 250 enquêtes sur les pratiques de grimpe, est-ce qu’on perf mieux avec une corde rouge et un bonnet bleu ou l’inverse, etc.
Posté en tant qu’invité par stepha83:
Bonsoir,
Beau livre que nous livre D. Chambre. Une belle écriture, de belles anecdotes, le tout accompagné de photos « inédites ». Une belle immersion dans le « milieu » de la grimpe. Merci à lui, pour ce -re-tracé.
Pour un côté plus socio « L’escalade libre en France, sociologie d’une prophétie sportive » de O. Aubel.
Deux bons ouvrages à avoir dans sa bibliothèque.
Posté en tant qu’invité par L’essentiel les 3pts:
[quote=« Circus, id: 1775344, post:42, topic:156411 »]
Salut,
Je partage l’intégralité de tes propos sur ce que devrait être un livre d’histoire. Mais il ne faut pas non plus introduire une intelligibilité là où il n’y a pas… Il s’agit de grimpe et juste de l’évolution de la difficulté technique. Il me semble que le sujet en lui-même, par sa pauvreté (étendue chronologique, nombre de personnes en jeu, production de sources à son sujet, … Et par « pauvreté » je n’introduis aucun jugement péjoratif) ne se prête pas à un travail d’historien, ou alors seulement de nature positiviste.
Si une approche scientifique plus solide avait été à faire, il me semble que le champ de la sociologie eut été plus pertinent.[/quote]
Oui peut-être que tu as raison, quoi que les historiens arrivent quand même à travailler parfois sur très peu de sources avec une intelligence et des ressources assez exceptionnelles (les histoires des couleurs de Pastoureau m’ont ainsi toujours passionné par leur inventivité). Je reste persuadé que c’est faisable aussi avec l’escalade qui est un sport avec des sources nombreuses et variées (journaux, entreprises, interviews, topos, photos, vidéos, etc.)
Mais là encore je parle plus du positionnement que de l’objet en lui-même, de sa présentation « 150 ans d’escalade libre » comme d’un bouquin d’histoire là où on a en fait plutôt des anecdotes illustrées de jolies photographies. Ce qui m’agace c’est que ça va tout à fait dans l’histoire comme on la présente trop souvent dans les médias, j’aurais aimé que « mon » sport (cf. JBT ) produise quelque chose de différent.
Et pour la sociologie, ça a déjà été fait par Éric de Léséleuc dans Les «voleurs» de falaise, 2004
Posté en tant qu’invité par stepha83:
Essentiellement sur Claret et son approche ethno-socio non?
L’approche de DC et OB semble différente, sauf erreur de ma part.
CDT
Posté en tant qu’invité par Histoire:
[quote=« DidierC, id: 1775226, post:41, topic:156411 »]
Un historien s’appuie sur des sources multiples qu’il croise. Là, seuls Rouhling et Fernandez et celui/celle qui les assurait savent s’ils l’ont vraiment fait et dans quelles conditions.[/quote]
Le problème, c’est que parler de ces polémiques, même sans prendre partie, c’est déjà remettre en cause les performances.
Alors, de deux choses l’une :
soit il a des billes qui lui permettent d’être certain de ce qu’il avance, et dans ce cas, il faut être précis et aller au fond des choses.
soit il ne faut pas les citer.
Là, c’est plus ou moins bâtard et hypocrite : Il y a eu polémique, mais je ne me prononce pas, alors que le seul fait qu’il ait jugé nécessaire de les citer est révélateur de son opinion.
Pour moi, c’eût été l’inverse : ces polémiques existent, les passer sous silence eût été acter que ces performances n’avaient même pas une possibilité d’existence !