Si les champions font avancer la techno temps mieux.
J’avoue que c’est pas se qui me motive pour grimper skier etc, je serais d’ailleurs incapable de citer des noms (sauf en alpi avec les livres rouges mais ça aurait plutôt tendance à me faire arrêter l’activité!)
Ouais ben voilà finalement le fin mot de l’histoire. On était en train d’enc. les mouches :lol:
[quote=« mai, id: 997859, post:18, topic:97065 »]Et c’est aussi valable dans d’autres domaines comme l’aviation, il y a un très beau film l’Etoffe des héros
où l’on voit des pilotes de chasse testant le dernier avion et aussi des astronautes.[/quote]
Super film, un de ceux qui m’a le plus marqués. Où l’on voit Sam Shepard dans le rôle du pilote de chasse orgueilleux qui voit ces « bourrins » d’astronautes devenir des stars et qui piqué au vif se met aussi à risquer sa peau dans des records aériens sur des prototypes aussi dangereux que les fusées spatiales.
J’ai l’impression que la croissance a plutôt eu lieu autour d’il y’a 10 ans environ? Ils sont en avance chez le Daubé, c’est bien connu!
Ironie de l’histoire! La chevauchée libre avait été créée pour diversifier et renouveler l’offre en station, après le monoski et dans le sillage du surf à neige… Et voilà que certains de ses adeptes ne paient plus les forfaits.
Auraient-ils joué à l’apprenti sorcier? J’en doute quand même, des facteurs comme une nécessaire tolérance à l’effort, le minimum de prérequis à la descente et la gestion du risque avalanche vont à l’encontre d’une réelle pratique de masse…
Et on a beau dire, du point de vue tourisme, ça restera un marché de niche : par tête de pipe, ça brasse quand même énormément moins de fric qu’une station!
tu sais on vend bien des stages de survie à 1000 € par semaine où tu pars en forêt sans nourriture. C’est tout bénéf pour l’organisateur.
Je vois bien l’affaire comme suit : on dame des pistes tout en les sécurisant, sans tire fesse ni télésiège, et on fait quand même payer l’utilisation des pistes en leur expliquant que c’est le prix de la sécurité.
Certes. Mais, une augmentation des ventes de 15% par an ne signifie pas une augmentation du nombre de pratiquants de 15%.
On peut également augmenter le prix moyen du matériel et le taux de renouvellement du matériel.
Pratiquant la rando dans les alpes depuis 1994, je ne partage pas cette vision d’une augmentation du nombre de pratiquant de 15% par an. 15% par an = doublement en 5 ans, et quadruplement en 10 ans. Ca se saurait si c’était le cas. :lol: Il y a probablement plus de monde dans certains endroits proches des grandes agglomérations ou dans les trucs classiques et/ou avec sorties sur le net. Mais, certainement pas dans les proportions cités par le Daudé.
Autour, c’est le grand vide. => Je n’ai pas l’impression que le nombre de pratiquant moyen ait significativement évolué. Je n’ai pas l’impression de voir plus de monde en montagne en hiver.
pour la rando j’étais moins concerné même si j’ai l’impression que ça a effectivement au moins doublé (aux abords des grandes villes certes) mais pour l’alpi fin 80’ début 90’ la différence était impressionnante , on est passés de quelques cordées héroïques qui se hasardaient en hiver, à faire la queue dans la face nord des droites (8 cordées pour moi un samedi de 94 : j’ai fait demi tour) , là aussi c’est quand même assez concentré
Avec l’évolution du matériel et des conditions des courses en montagne, il est assez logique que l’alpinisme « hivernal » ait augmenté. Les faces N Neige/Glace/Mixte ne se font plus trop en été.
Par ailleurs, il y a des effets de modes, des effets « infos conditions faciles à trouver », des effets « accès faciles » etc. conduisant à sur-fréquenter quelques itinéraires au milieu d’un océan de solitude.
+1
il y a peut-être une nette augmentation du nombres de skieurs mais il y a aussi un gros effet panurge sur la façon de pratiquer (topo, voiture, maximisation de la descente…)
Quand on fait soi-même ses itinéraires sur les cartes (plutot que de répéter les topos rentrés par d’autres), qu’on fait des traversées (plutot que des aller retours), quand on privilégie les itinéraires sur plusieurs jours, quand accepte les fond de vallée de type « ski de fond » … etc… on tombe sur bien souvent au milieu des océans de solitude évoqués par Christ@pheH.
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il y a peut-être une nette augmentation du nombres de skieurs mais il y a aussi un gros effet panurge sur la façon de pratiquer (topo, voiture, maximisation de la descente…)
Quand on fait soi-même ses itinéraires sur les cartes (plutot que de répéter les topos rentrés par d’autres), qu’on fait des traversées (plutot que des aller retours), quand on privilégie les itinéraires sur plusieurs jours, quand accepte les fond de vallée de type « ski de fond » … etc… on tombe sur bien souvent au milieu des océans de solitude évoqués par Christ[~]pheH.[/quote]
Exact, je fais le même constat :
En été : du monde sur les sommets prestigieux ou les plus connus, avec des refuges gardés sur le chemin, ou au bord des étangs les plus accessibles. Au delà de 2 ou 3h de marche, les rencontres deviennent rares, hors sentiers balisés ou vers les sommets « secondaires », il ne reste plus grand monde. Et si l’on excepte juillet/aout, on peut dire qu’on est peinard, voire seul au monde si on passe la nuit là haut
En hiver : quelques rencontres le WE sur les itinéraires « classiques », pratiquement personne en semaine, et le soir n’en parlons pas. J’ai fait plusieurs virées de 2 ou 3 jours en croisant tout au plus un renard et 3 lagopèdes.
Bon, je triche un peu, je parle de l’Ariège, territoire sauvage par excellence, il ne faut pas non plus généraliser…
Les 15% c’est l’augmentation des prix :lol: (je plaisante, je pense qu’il s’agit bien des quantités achetées)
Si j’en crois mon budget ski, le gros poste c’est le matériel et le transport, sûrement pas les autres choses indiquées dans l’article (hébergement, taxi, remontées mécaniques, etc…) pour lesquels mon budget est quasiment nul et même nul pour l’instant cette saison. Je doute que ça représente réellement un marché important.
Beaucoup de personnes travaillent durant la semaine.
Beaucoup de personnes ont des enfants dont ils s’occupent le soir
En dehors de quelques passionnés (soir) et privilégiés (semaine), je la vois mal se développer dans ces créneaux
La rando s’est certainement développée car :
on tourne en rond sur les pistes quand on habite à la montagne
le ski de piste est un luxe
le matériel léger la rend plus attractive
les knickers ont fini par s’user, et ont été remplacés par des vêtements techniques
les sites internet ont démocratisé l’activité
l’approche environnementale se développe
Ensuite c’est l’effet boule de neige, j’ai un voisin qui…
La pratique a au moins doublé en 10 ans, je pense que c’est bien plus.
Il en va de même pour les compétitions, le nombre de compétiteurs et le niveau a été exponentiel ces dernières années; ça deviendra une activité à part entière comme l’escalade avec les SAE et les compétitions en salle.