Réponse en quelques mots rapides :
- oui j’étais effectivement jeune à l’époque, donc sans beaucoup d’expérience
- je sortais malgré tout d’un camp de montagne de 3 semaines pendant lequel j’avais fait de l’école de neige, ce qui m’a permis d’avoir les bons réflexes au début
- j’ai un souvenir sûr de ce moment de chute qui n’était pas confortable psychologiquement
- et je confirme que dans cette neige très molle, c’est bien la panne qui m’a arrêté, après avoir retourné le piolet, certes avec un moment d’appréhension, et sans prendre trop de vitesse au passage, ni me mettre en situation « mortelle » avec la lame pointée vers moi (j’étais sur le côté, je rappelle). Je me souviens également de ce que je me disais dans la tête au début de la chute « j’applique toutes les consignes, et cela ne me freine pas, comment vais-je faire ? » C’est là que d’autres personnes m’ont sauvé en criant un mode d’emploi non conventionnel, mais adapté à la situation présente, que je ne veux pas généraliser.