Limite d'inclinaison de pente pour enrayer une chute au piolet?

[quote=« JP13, id: 1446384, post:20, topic:127908 »][/quote]

C’est exactement pour ces raisons que j’ai rachete une paire d’Aztar quand j’ai appris que Petzl arretait leur production. Meme les Quarks sont bien moins pratiques alors que l’ergot est encore de taille raisonnable en comparison d’autres piolets.

Je parle pas de ca. Je suis d’accords avec lui (et dc toi) je parle ce que j’ai mis en gras. Visiblement il ignore la pratique du Dry tooling.

Posté en tant qu’invité par ouaip:

la pointe c’est la pointe (l’opposé de la panne) et la issue c’est la pique (le bas du manche). Non ?

OK. J’ai repondu trop rapidement…

Peut-etre mais il semble utopique de tenter arreter une chute avec un piolet en Dry non?.. :confused:

Le sujet de la discussion est logiquement lie a l’utilisation du piolet en neige et glace.

Corrige-moi si je me trompe.

oui en effet la je parle pas d’arrete de quoi que ce sois. C’est sont ignorance quand a l’utilité des pointes sur la partie haute de lame vers le manche qui m’a fait tiquer :wink:

[quote=« JP13, id: 1446384, post:20, topic:127908 »]Absolument pas. Pour les raisons citées, la plupart des piolets cascades ne sont pas utilisables pour freiner une glissade de façon efficace.

Ils ne permettent pas non plus de faire autre chose que du piolet traction et ça gène en alpi classique.
Ca m’arrive assez souvent de voir des gens équipés avec ça dans des couloirs AD ou D en train de galérer parce que la neige ne tient pas assez pour faire du piolet traction de façon sure, tout en étant trop dure pour pouvoir enfoncer aisément un manche avec ergot inamovible ou pire une poignée.
Ils ne peuvent pas non plus l’utiliser en piolet panne ou piolet appui car il n’y a pas de zone d’appui et le manche est souvent trop galbé ce qui nuit à la stabilité.

C’est une aberration. Mais la plupart des gens s’imagine qu’un piolet classique en couloir ça le fait pas. Et puis ça fait tellement plus classe une paire de piolet cascade sur le sac.[/quote]

C’est exact. j’ai pris ton commentaire comme concernant la totalité de la citation et non pas seulement la partie en gras. Mea culpa.

Mais je ne regrette pas d’avoir réagi car ce site est plein de bons conseils. Le commentaire risquait de le discréditer auprès de ceux qui justement ont besoin de ces conseils.

pas de souci :wink:

Posté en tant qu’invité par no man:

[quote=« JP13, id: 1446384, post:20, topic:127908 »]Ca m’arrive assez souvent de voir des gens équipés avec ça dans des couloirs AD ou D

C’est une aberration.[/quote]
Le couturier est D. /routes/54983/fr/aiguille-verte-couloir-couturier

On est bien d’accord qu’un quark ergo n’est pas utile pour le couturier. Mais, un piolet type Matrix Light (ou équivalent dans les autres marques) est tout de même nettement plus pratique que les piochons de grands papa. Si on ajoute un ergo coulissant, ça devient l’outil ultime pour ce type de course.

Tes propos sont un peu trop large. Il faudrait écrire AD-AD+. Au delà, ça dépend des courses et des conditions.

Je contribue a cette discussion en faisant part d’une experience qui se termine bien:
Pente 45-50°, neigle/glace (non brochable), encordement 3m, 2 piolets chacun!
Voila pour le decors. Je suis en second et mon leader glisse alors que ses piolets sont dans la neige et ses crampons aussi. Sa vitesse n’est pas excessive mais il se dirige sur moi!!! Je me decale, lache un piolet (oups, je ne les ai pas attachés!!!) et me ramasse sur mon autre piolet: celui ci est au niveau du sternum, pointe ancree, une main sur le manche l’autre coiffant la panne. Resultat: glissade enrayee, ouf!
Ce que j en retire pour une prochaine fois: me tenir legerement decale du leader et attacher ses piolets pour les rendre imperdables

Posté en tant qu’invité par ouaip:

petite digression

on taillait les marches avec la pointe et on plantait la pique.
Ensuite on a aplati et cranté la pointe, pour la planter, et c’est devenu la lame, souvent interchangeable.
C’est ce qu’indiquent du moins les catalogues des fabricants.
Mais Wikipédia indique pointe pour le bas du piolet classique … ???

[quote=« ouaip, id: 1446599, post:31, topic:127908 »]petite digression

on taillait les marches avec la pointe et on plantait la pique.
Ensuite on a aplati et cranté la pointe, pour la planter, et c’est devenu la lame, souvent interchangeable.
C’est ce qu’indiquent du moins les catalogues des fabricants.
Mais Wikipédia indique pointe pour le bas du piolet classique … ???[/quote]

Tu as un bouton modifier sur wikipédia si tu penses qu’il y a une erreur.

Il est à noter que chez certains fabriquants, la pique désigne bien l’extrémité de la lame

En effet Flaps, le site http://alpinismes.free.fr présente, à ma connaissance, l’étude la plus sérieuse disponible sur le net ou en librairie sur le sujet qui nous intéresse ici.

C’est un peu dommage que tu pourrisses tout cela en usant de moyens aussi vils que la diffamation.

Te revendiquer jeune et « in the wind » a l’air d’être important pour toi. Soit, mais fais le positivement, en parlant de toi, pas en dénigrant le travail de gens qui ne peuvent pas te répondre.
Détruire c’est facile. Construis donc plutôt quelque chose.
Si, par exemple, le dry-tooling te passionne ouvres donc une discussion sur le sujet,

? et ben je vois que l’on ce fait vite rentré dedans ici…rien de bien méchant dans ma remarque et aucune remise en cause de ce qui est écrit…

Enfin si ca te fais plaisir de te faire le moralisateur amuse toi bien :wink:

Mieux vaut perdre un piolet que se le planter dans le ventre parce qu’il pendouille au bout d’un morceau sangle accroché à son poignet… :confused: Sans compter qu’il peut gêner la manip et donc empêcher d’enrayer une chute.

[quote=« Daniel_, id: 1445492, post:1, topic:127908 »]Bonjour,

Voilà, tout est dit dans le sujet ! Je me demandais si on avait un ordre d’idée de la limite maximum d’inclinaison d’une pente en neige pour laquelle un alpiniste ne peut plus enrayer sa chute ? Est-ce plutôt 35° ? 45°? 50° ? Avec évidemment des hypothèses simplistes en prenant un sujet d’environ 80 Kg avec un bon piolet (ex: Jorasses) et connaissant les techniques de freinage sur une pente en neige (entre poudreuse & glace disons !) sans éperon rocheux sur la pente.

Il faudrait aussi rajouter le fait que le second peut aussi chuter du fait de la chute du 1er, etc…

Des avis ? Des études là-dessus ? Le sujet a peut-être déjà été évoqué quelque part, auquel cas je m’excuse à l’avance pour le doublon de post !

Bonne journée ![/quote]

en alpinisme la chute est interdite,on ne tombe pas.

Posté en tant qu’invité par Daniel_:

« en alpinisme, on ne tombe pas ». Haha ! :lol:

Ca me fait penser à un gars le jour ou il grimpait sur la même voie d’escalade que moi en mousquetonnant dans mes dégaines et en me gênant à la descente, le gars m’a dit un truc du même genre : « ah mais ne vous inquiétez pas, j’avais pas l’intention de tomber ! ».

je confirme, j’ai le souvenir d’avoir juste maintenu ma vitesse de chute en neige pourrie (été 1976, aucun regel nocturne depuis un moment), avec la pointe du piolet. La pente, je ne me souviens pas précisément, entre 30 et 40 ° probablement. Je m’étais mis sur le côté, et avais bien tenu mon piolet - à l’époque un Simond métallic 720, je l’ai toujours - heureusement des personnes m’ont crié de planter la panne, le freinage est enfin venu, puis l’arrêt rapide.

J’infirme la confirmation :smiley: :

[quote=« dhb, id: 1448722, post:39, topic:127908 »]

je confirme, j’ai le souvenir d’avoir juste maintenu ma vitesse de chute en neige pourrie (été 1976, aucun regel nocturne depuis un moment), avec la pointe du piolet. La pente, je ne me souviens pas précisément, entre 30 et 40 ° probablement. Je m’étais mis sur le côté, et avais bien tenu mon piolet - à l’époque un Simond métallic 720, je l’ai toujours - heureusement des personnes m’ont crié de planter la panne, le freinage est enfin venu, puis l’arrêt rapide.[/quote]

Pour savoir de quoi on parle : le piolet est constitué d’un manche muni d’une Pique à un bout, et d’une Tête à l’autre bout. La tête est constituée d’une Panne et une Lame (pour la Lame, éviter l’appellation Pic qui se confond avec Pique, ou l’appellation pointe car des pointes … il y en a partout).

Ceci étant dit, le coup de la panne est un mythe qui a la vie dure :
dhb, tu évoques une expérience d’il y a 36 ans, ce qui fait loin, même si certains souvenirs (rudes !) peuvent rester gravés dans la mémoire.
Il y a si longtemps, je suppose que tu manquais d’expérience et que probablement tu ne pratiquais pas la technique d’arrêt au mieux.
Que tu ais eu le temps d’écouter des gens te suggérer de « planter la panne », puis de retourner ton piolet laisse penser que cette glissade n’était pas si violente (même si elle a pu être terrifiante pour la personne concernée).
Je pense donc que l’expérience que tu rapportes n’est pas probante et qu’il ne faut pas en tirer de conclusion hasardeuse.

Inversement, je soutiens que c’est une très mauvaise idée d’envisager pour la position d’arrêt avec piolet d’ancrer selon le cas la lame ou la panne, ou pire, de permuter en cours de glissade.
La technique est toujours de labourer la neige avec la lame (pas de la planter).
(La panne n’offre pas de meilleur freinage et la lame se retrouve alors tournée vers le corps ce qui est mortel.)

Si on est dans une neige tellement molle que la lame n’est pas efficace alors:
-le gros du freinage sera fait par les pieds (qui sont supposés sans crampons car on est en neige molle)
-le piolet complète le freinage et stabilise la position. On peut éventuellement augmenter son freinage en le mettant plus en travers et en raclant donc la neige avec le manche (à plat) mais ne surtout pas se mettre dans l’idée de le retourner pour ancrer la panne à la place de la lame.

Vous n’est pas obligé de me croire, ni de croire dhb.
Il est très facile d’expérimenter ce type de situation volontairement sur un terrain adéquat et donc sans risque puis d’en tirer des conclusions fiables.