L'histoire des ascensions sur les 8000 remise en cause?

Titre du fil un un poil racoleur je vous l’accorde :wink:
Mais c’est bien de ça qu’il s’agit quand même
« Vrais sommets ou zones de tolérance » : l'enquête qui questionne l'avenir (et le passé) de l'himalayisme.

Enculage de mouche? Ou pas?
Perso je ne pense pas. Un sommet est un sommet. Zone de tolérance, ça se discute aussi.
Bref, ça vous intéresse (comme moi) ou « ça vous en touche une sans faire bouger l’autre »?
( citation de @mollotof auteur original de cette expression grivoise, bien qu’il se dédouane lâchement sur un certain JC pas en capacité de répondre ;))

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Un sommet est un sommet !

Ont-ils pris du plaisir à gravir leur antécime ? Si oui alors c’est de l’enculage de mouche haut de gamme. Niveau cafiste++. Voir même de niveau chamoniard.

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Pas très intéressant comme article …

Marrant, toutes ces discussions autour du « je l’ai fait ! »
Ca a quelle importance ?
Il y a un diplôme à la fin ?
Pour les premiers ascensionnistes, l’essentiel me semble qu’il puisse décrire la totalité de l’itinéraire.
Ensuite, j’avoue que je ne comprends pas bien la polémique, ca apporte quoi ?

A part un image déplorable de ce sport en le montrant comme bataille d’egos ?

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Parce que tu crois que la conquête des 8000 n’a pas été une bataille pour être le premier?
Idem pour être le premier à faire les 14 8000, le premier en hivernale, le premier à ski, le premier en solitaire, le premier par la face x ou y…

La même importance que de gravir des sommets juste parce qu’ils sont là (l’alpinisme). Je ne saurais définir le degré d’importance ou d’inutilité de l’alpinisme.

Quelle polémique?

La réponse à cette question est sans doute la même que celle qui consiste à se demander pourquoi il y a un champ historique sur C2C …

Il y a toujours eu des questions autour de certaines ascensions, certaines voies enchaînées ou larcinées, certains pipos en ski, en escalade, en bloc, en alpinisme, etc … Attendu que ces sports sont des sports à reconnaissance, il est normal de se poser ces questions. Elles ont toujours existé, elles existeront toujours, nier leur intérêt est aussi nier l’histoire de ce sport.

Merci @pasinvite, moi, je trouve ces questions très intéressantes en plus d’être très importantes pour notre sport.

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Pour accéder à un sommet, qu’est-ce qui est le plus important ? L’itinéraire ou poser le pied sur le sommet ?
Dans le premier cas, si une fois que les difficultés techniques de l’itinéraire sont passées il ne reste que quelques dizaines de mètres pour atteindre le sommet, je pense que le principal a été fait et le sommet pourrait être laissé de côté (même si c’est souvent une étape obligatoire pour redescendre pae une autre voie. D’ailleurs les alpinistes dans cette situation ne disent pas qu’ils sont allés sur tel sommet mais qu’ils ont fait/ouvert telle voie.
Dans le second cas, typiquement dans le cas des voies normales, le cheminement doit mener au sommet, il faut donc le fouler (tolérance 2-3 mètres si c’est noir de monde ?).

Je trouve aussi que l’article pose des questions saines. On parle bien d’un sport (qui imagine un marathonien s’arrêter à 10 mètres de la fin en disant « c’est bon j’ai fait le principal, on compte ça comme valide » + selfie puis rentrée à la maison), et pas de vagabondages de chasseurs ou de cueilleurs de champignons. Et pour rester dans le sujet des expés, il faut souvent prouver et justifer de ces actes auprès des sponsors, qui paient finalement une prestation (communication).

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Personnellement, j’ai beaucoup plus d’admiration pour quelqu’un qui s’arrête à 150m du sommet et qui redescend ses cochonneries (bouteilles d’ox et ordures diverses) que pour un type qui fait le sommet et qui laisse sa merde sur place.

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certes,
mais ce n’ est pas le sujet

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Ben moi aussi ça me dérange ces approximations et « à peu près ».
Quand on est 50m sous le sommet du K2 on n’est pas au sommet, pareil pour tous les autres sommets.
En escalade sportive c’est pareil, tant que t’as pas clippé le relais final t’as pas sorti la voie.

Est-ce mon passé d’athlétisme ? Quand tu as mordu ton saut en longueur et ben tu recommences ou t’as perdu. En saut en hauteur si la barre tombe ben c’est pareil.
Et au marathon c’est bien connu ce sont les 100 derniers mètres les plus durs mais on les fait quand même.

Alors c’est sur c’est pas facile de perdre quand tu as mis 50 000 € ou $ et 4 à 6 mois de ta vie sur la table.
Mais c’est comme ça. Tu reviendras plus fort.
Ou pas.
Mais tu l’acceptes.

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Ah ben non ! Les plus durs, ce sont aux environs du trentième km… après ça va, vu qu’on est plus ou moins dans le cirage.
Quant à l’histoire du sommet, c’est vrai que si on est 50m du sommet, on n’est pas au sommet. Mais là, franchement, je m’en fous un peu et je ne comprends pas pourquoi on serait plus fort (c’est vrai aussi que je ne suis pas sommet à tout prix, dussé-je en crever, et que je n’ai de comptes à rendre à personne sinon à moi-même, mais c’est une affaire entre moi et moi).

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En vidéo

Ça peut suffire aussi.
Perso je ne considère pas avoir fait un sommet quand je me suis arrêté 100 m, 50 m ou même 5 m en-dessous.
Sauf exception et c’est là que peut intervenir la notion de zone de tolérance : je pense à certains sommets neigeux et cornichés où aller au point le plus haut consisterait juste à se mettre en danger de dévaler 1000 m plus bas. Par contre si j’ai renoncé parce que j’en pouvais plus ou que le final m’a semblé trop difficile, j’ai pas fait le sommet.
Alors pour moi qui ne réalise pas d’ascension historique ça n’a en effet que l’importance que je lui donne.
Mais pour des ascensions dites historiques, la question se pose.
Tout à fait d’accord avec @Le_Musard sur sa distinction entre une expédition dont l’objectif est une voie et une dont l’objectif est un sommet.
Par exemple pour la face sud de l’Annapurna en 70 peu importe que les anglais soient réellement montés sur le point le plus haut du moment qu’ils ont débouché sur l’arête, ils ont vaincu la face sud.
Ce serait plus délicat si on apprenait que Lachenal et Herzog ont atteint une antécime.

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Ah ben tiens ! Les anglais au Kangchenjunga (en 55 je crois) se sont arrêtés à qq m du sommet à la demande des habitants des vallées du coin qui souhaitaient qu’on ne trouble pas la demeure des dieux.
Cette première ascension est-elle valable ?
(Tu parles que maintenant, on s’en foutrait bien, de la demeure des dieux, pourvu que ça rapporte. Pourtant, cette histoire avait une sacré gueule…)

Très bonne question.
On aurait tendance à vouloir l’accepter car c’était pour une bonne raison. Si c’était vraiment à quelques mètres et que c’était vraiment pour cette raison et pas pour autre chose (difficulté, fatigue…) j’aurais tendance à la valider.

Ça existe encore des sommets interdits pour ce genre de choses, et pas des moindres. A ma connaissance, Macchapuchare et Kailash par exemple.
Il se murmure que des ascensions « illégales » ont toutefois été réalisées sur certains de ces sommets, mais je doute que ça ait rapporté beaucoup, et pour cause, c’est compliqué d’en faire la promo.

Tu crois que c’est pour des raisons religieuses ? Je ne sais pas, je pose la question.

Ce genre de choses : religions, superstitions, croyances,…

Perso, [quote=« pasinvite, post:1, topic:249860 »]
ça vous en touche une sans faire bouger l’autre"
[/quote], mais ça m’occupe.

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