l'Everest où l'on enjambe les morts vivants

Posté en tant qu’invité par lise:

http://www.kairn.com/news_montagne.html#n54367
bravo à cette femme de s’etre arretée… mais j’espere que le guide sera très lourdement sanctionné, très … c’est inadmissible d’agir comme ça
y en a ras le bol de cet état d’esprit conquérant de l’everest qui veuille que depuis des années, on laisse « crever » des personnes au pied des camps de base, sous prétexte de l’eternel, chacun sa peau !
je ne supporte pas cet etat d’esprit, d’ailleurs ce guide, n’est pas un guide pour moi…

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Je comprend ta reaction, j’ai eu la meme en lisant l’article. Maintenant faut se mettre a la place du guide; sa responsabilite c’est de ramener sa cliente vivante. Imagine qu’il s’arrete pour aider l’alpiniste en difficulte et qu’a cause de ca sa cliente a un probleme???

En fait pour juger il faudrait connaitre les circonstance exacte de l’action. Si c’est arrive a 8500 metres je peut comprendre le choix du guide. A cette altitude c’est tres risque d’aider quelqu’ un…
Maintenant, si c’est arriver a 6500 metres ce n’est evidement pas excusable.

Ceci dit, et quoi quil en soit cahpeau a la canadienne pour son geste!!!

Posté en tant qu’invité par B.N.S.M.:

c’est assez hallucinant, cette histoire!

ce qui me sidère, c’est que l’article ne mentionne pas pourquoi cette femme était seule, et si le guide a du rendre des comptes ou non.

Posté en tant qu’invité par tit:

mieux
l’an dernier il y a un français qui prenait les photos de ceux restés là haut
j’ai appris ça en rentrant

Posté en tant qu’invité par lise:

evidemment je sais bien que je ne peux pas me mettre à la place du guide, je ne connais pas les circonstances exactes… mais le phenomene n’est pas nouveau et les excuses de certains pas valables…
à ce sujet je vous conseille l’excellent livre de simpson « la face voilée » où il raconte quelques faits divers réels de gens qui ont été laissés pour morts à 2 pas des tentes d’expé pour l’everest… personne s’occupant de ces malheureux…
horrible … et incompréhensible… l’altitude a parfois bon dos…
ces gens me degoutent

Posté en tant qu’invité par Alain:

Faut dire que c’est quand même une ascenssion extreme et que chacun court de gros risques, alors c’est un peu chacun pour sa peau et je pense qu’apres le sommet a la descente, les risques doivent etre maximum, et les grimpeurs n’ont plus toutes leurs facultés, ils pensent avant tout a eux même parce qu’ils n’ont peut etre plus la force de s’occuper des mourants, je pense qu’il faudrait vivre cette aventure pour pouvoir juger, on a pas la même vision assis derriere un ecran d’ordinateur

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Irma Layiste:

Moi, je les trouve sympa ceux qui enjambent les morts vivants. Moi à 8000, je ne prendrai pas ce risque là avec le peu d’oxygène qu’il y a ou alors il faudrait qu’ils soient vraiment rachitiques. Moi, quand j’en rencontre, si ils sont sur mon chemin, je marche carrément dessus, c’est moins traumatisant pour l’organisme.

Posté en tant qu’invité par tripack:

Pascal a écrit:

… sa responsabilite c’est de ramener sa cliente vivante…

et bien vu que sa cliente s’est arrêté, sa responsabilité était de rester avec sa cliente (auprès de la blessée, meme s’il lui en coutait).

non ?

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Pillet JF:

Vous avez certainement raison dans le fond, hélas en montagne chacun est responsable de sa propre vie et doit pouvoir se sécuriser seul à tout moment.

Posté en tant qu’invité par Hydra:

Je pense qu’il vaut mieux éviter de porter tout jugement hatif sur les faits et gestes des alpinistes engagés dans ce type d’expéditions himalayennes, même si ce geste de secours est exceptionnel et admirable.

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur les enjeux de la haute altitude et des expéditions, je vous conseille chez Guerin, Tragédie à l’Everest de John Krakauer.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Je comprends ta colère, et la femme secouriste est effectivement remarquable.
Mais je crois comme les autres qu’il ne faut pas juger les autres trop vite.

Comme je n’irai jamais là haut, je m’imagine après une grosse nage en mer. Le courant m’a entrainé, j’ai du mal à revenir, et je commence à me poser de méchantes questions. J’en peux plus, j’en ai marre. Il me faut fournir encore un gros effort pour rejoindre le bord, quand je croise un autre nageur en difficulté.
Alors que je me sens très juste pour ma sécurité, vais-je l’aider ?
Honnêtement, je n’en sais fichtrement rien, et j’éspère ne jamais me retrouver dans cette situation.

Difficile de savoir quelle humanité nous resterait à cette altitude.

Mais il n’en reste pas moins qu’un certain nombre de gens qui disent « j’ai fait l’everest » devraient rajouter « sans essayer de secourir un alpiniste que j’ai vu en difficulté ».
Ca relativise certains exploits.

Posté en tant qu’invité par MaDe:

http://www.kairn.com/news_montagne.html#n54367
bravo à cette femme de s’etre arretée… mais j’espere que le
guide sera très lourdement sanctionné, très … c’est
inadmissible d’agir comme ça
y en a ras le bol de cet état d’esprit conquérant de l’everest
qui veuille que depuis des années, on laisse « crever » des
personnes au pied des camps de base, sous prétexte de
l’eternel, chacun sa peau !
je ne supporte pas cet etat d’esprit, d’ailleurs ce guide,
n’est pas un guide pour moi…

Balancer n’importe quoi sur un forum en toute méconnaissance de cause n’est pas digne. Quelle est ta source d’informations? Quelques lignes (non documentées) piquées ici ou là?
1/ tu écris: un guide; quel genre de guide, un guide local, donc un sherpa? ils ont un autre rapport à la montagne et au métier que les guides occidentaux
2/ es-tu allée à plus de 8000 m? essaye et tu comprendras le problème; rare sont les humains capables d’aider autrui à cette altitude
3/ pour le reste, d’accord, sur les 8000, l’humanité s’étiole, la compassion (et la modestie) sont encore plus rares que l’oxygène
4/ malgré tout, on y assiste parfois à des gestes admirables (tu en cites un)
5/ certains (beaucoup) ne réservent pas leurs comportements exécrables aux lieux de grande altitude, ils sévissent également en plaine dans leurs activités (et inactivités) de tous les jours
6/ au rythme de 500 personnes au sommet de l’Everest par saison (c’est le cas en ce printemps 2007), l’ascension de ce sommet par des gens friqueux, assistés par de nombreux sherpas et des guides occidentaux, dopés à l’oxygène en bouteilles qu’ils ne portent pas eux-mêmes, se hissant le long d’échelles et de cordes fixes, ne revêt plus aucune signification alpinistique et n’offre aucun intérêt, partant, les médias finiront par se lasser et s’en désintéresser; dommage pour les frimeurs; un grand plus pour les alpinistes authentiques qui gravissent les montagnes à la recherche de quelque chose de plus grand qu’eux, en toute modestie, et loin des médias.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Tess:

Hello , assez d’accord avec toi MaDe,mais parfois , la différence entre un alpiniste « authentique » et un « frimeur » est bien mince.
N’existe t il pas de véritables aplinistes frimeurs et authentiques??,
Je te l’accorde, la modestie devrait rester seul maître mot,mais il est parfois si difficile de remballer sa fierté lorsque l’on vient de realiser un acte qui nous parait hors du commun.

Posté en tant qu’invité par tetof:

à l’Everest de John Krakauer.

Oui sauf que John Krakauer n’est pas du tout objectif sur le guide russe Valeri B.
IL faut également lire le bouquin du russe.
Certains iraient même jusqu’à dire que le bouquin de John Krakauer est nul.

Posté en tant qu’invité par jm:

Tout à fait d’accord avec Made, j’ai toujours eu l’habitude en montagne d’aider les autres en difficulté (ça m’est arrivé 4 fois dans les Alpes) même si certains inconscients se mettent et mettent les autres inutilement en danger, du fait de leur manque de préparation physique, psychique, technique et morale !!! (j’ai été élevé comme ça, on ne se refait pas !)

Exact qu’à + de 8 000m l’organisme (la machine) réagit difficilement, le mental (et c’est là qu’il intervient pour ceux à qui il en reste encore ! … ce qui suppose d’en être doté d’un très bon au départ évidemment !) est bien sûr primordial à cette altitude. N’empêche : secourir un « frère » humain est LA règle de base, en montagne comme en mer (je fais aussi de la voile en haute mer, je sais de quoi je parle) sauf si on se sent très « ledge » à ce moment là… mais dans ce cas (excusez moi du peu) on n’a alors RIEN A FOUTRE A CET ENDROIT !!! eh, oui, exact : les « friqués » (je veux dire ceux qui peuvent se payer les frais d’expé et de droits de passage pour l’ascension mais sans être de véritables alpinistes et montagnards) n’ont à mon sens rien à faire dans ces contrées, sauf de se faire mousser une fois revenus (quand ils reviennent …)

Je pense que ceux qui ont un tel comportement égoiste à mort (et on y trouve aussi des guides, même dans les alpes !) sont les mêmes qui piquent les affaires des autres dans les refuges, qui laissent leur m… deriière eux, et j’en passe !

Triste reflet de notre époque qui n’atteignait pas beaucoup la haute montagne il y a encore quelques années…

Voilà mon avis.

jm

Posté en tant qu’invité par tetof:

N’empêche : secourir un « frère » humain est LA règle de base, en montagne comme en mer (je fais aussi de la voile en haute mer, je sais de quoi je parle) sauf si on se sent très « ledge » à ce moment là… mais dans ce cas (excusez moi du peu) on n’a alors RIEN A FOUTRE A CET ENDROIT !!! eh, oui, exact : les « friqués » (je veux dire ceux qui peuvent se payer les frais d’expé et de droits de passage pour l’ascension mais sans être de véritables alpinistes et montagnards) n’ont à mon sens rien à faire dans ces contrées, sauf de se faire mousser une fois revenus (quand ils reviennent …)

Sans vouloir juger une histoire dont nous ne connaissons quasiment rien, je suis toujours étonné de ce genre de propos laissant à penser que dans certaines activités, l’être humain serait meilleur que dans d’autres. La proportion de « salaud » est la même quelque soit la pratique sportive. Tu parlais de la mer, je te rappelle que les actes de pirateries existent toujours. La mer ou la montagne ne rend pas meilleurs l’être humain. Idem pour les friqués et les smicards : il y a autant de salaud dans les 2 catégories. Tu ne connais même pas le niveau de revenu du guide. S’il s’agit d’un « local », il est parfaitement possible que ses revenus soient inférieurs au tien.

Triste reflet de notre époque qui n’atteignait pas beaucoup la haute montagne il y a encore quelques années…

Il faut arrêter de fumer la moquette. Il est certain que nous attachons plus d’importance à la vie d’une Népalaise en 2007 qu’au siècle dernier. Relis un peu les récits d’expé durant la conquête des 8000 et tu verras que la place de « l’indigène » n’avait rien d’enviable il y a quelques années.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Excuse-moi, mon vieux, mais ceux qui comme toi, ont des opinions aussi abruptes, tranchées et sans nuances m’ont toujours fait marrer.
Qui sait ce que tu aurais fait à 8000, complètement épuisé et à moitié mort, comme beaucoup à cette altitude?
Le sais-tu toi-même? Si tu réponds « oui », alors là, chapeau, l’artiste!

Pour le reste, comme je ne connais de cette histoire que ce que je viens d’en lire (et comme on peut raconter n’importe quoi sur internet), je m’abstiendrai d’autres commentaires.

Posté en tant qu’invité par Pascal:

si…

Posté en tant qu’invité par Bern:

John Krakauer exprime son point de vue issu de son expérience sur les pentes de l’Everest (celui d’un « client »). Anatoli Boukreev fait la même chose dans son livre(point de vue du « guide » ou "consultant ",terme que préfère utiliser Boukreev) . Donc tu as raison il faut bien lire les deux bouquins.*

Par contre je ne vois pas pourquoi tu dis que le livre de Krakauer est nul (à part si exprimer un point de vue différent rend un ouvrage nul (Krakauer pense(ait) qu’un guide comme un client,doit avoir le même comportement à 8000m qu’à 4000, pas Boukreev), )

Ber.n

Posté en tant qu’invité par Pascal:

gens friqueux, assistés par de nombreux sherpas et des guides occidentaux, dopés à >l’oxygène en bouteilles qu’ils ne portent pas eux-mêmes, se hissant le long d’échelles >et de cordes fixes, ne revêt plus aucune signification alpinistique et n’offre aucun intérêt

tu sais ya plein de mec qui economise longtemps pour faire leverest via des agences (et donc avec des guides occidentaux) qui n’ont rien de milliardaire. Moi si j’avais les sous, le temps et les capacites je me laisserai bien tenter…

faire l’everest meme avec de l’ox, des echelles et des sherpas, pour moi ca reste une grande course!!!

au contraire jai plus de respect pour les gens qui economise longtemps et s’entraine dur pour faire l’everest avec ox+guide, que pour les pros bourrer de sponsors…

Les premier francais a faire l’everest en passant par une agence etaient un prof, un gendarme et un informaticien… pas vraiment des milliardaires…