Posté en tant qu’invité par Bernier:
On peut laisser dire beaucoup de choses sur Internet dans les forums, mais certains propos vont trop loin. C’est le cas des propos de Patrick (anonyme courageux), propos qui s’approchent de la diffamation pure et simple.
Monsieur lorsqu’on parle de propos haineux et qu’on accuse ouvertement les gens d’être plus noir que gris, on se doit d’étayer ses dires par quelques exemples afin que tout un chacun puisse en juger.
Je ne sais pourquoi ce Monsieur à tant de haine pour Patrick GABARROU mais même l’absence de cerveau n’excuse pas la tenue de tels propos.
En ce qui concerne la question posée par Patrick Gabarrou, j’observe depuis un moment ce forum et ai été plusieurs fois tenté de donner mon avis mais la pauvreté d’esprit de certains intervenants (cherchant plus à faire du mal ou à régler leurs comptes qu’à débattre du vrai sujet) m’a retenu jusque là.
Aujourd’hui les propos scandaleux d’un monsieur dont j’aimerais connaître les réalisations montagnardes me font taper sur mon clavier.
Si je me rappelle bien la question posée par Patrick Gabarrou était :
L’Evrest avec O2 est-il le même que sans O2 ? Ou : Est-ce un exploit de réaliser l’Evrest avec O2 ?
Je me baserais uniquement sur la physiologie car n’étant pas un alpiniste confirmé je me contenterais de ce que je connais.
Au delà de 8000 mètres l’apport d’oxygène (O2) est très faible. Ce qui entraîne des pressions partielles faibles d’O2 dans le sang. Donc un apport d’oxygène aux muscles minime. Les pressions partielles d’oxygène dans le sang ainsi que la saturation de l’hémoglobine sont extrêmement faibles (cf. les publications opération Evrest 2000 réalisée en collaboration avec la COMEX).
Lorsque dans notre profession on rencontre des personnes ayant ces concentrations d’oxygène, c’est la ventilation artificielle et l’intubation quasi systématique. On comprend donc aisément que fournir un effort avec des pressions partielles aussi basses, relève de l’exploit physiologique. Cela n’a rien à voir avec des pressions partielles d’O2 quasi normale (Evrest avec O2).
Il semble clair que physiologiquement c’est un véritable exploit de l’organisme que de gravir l’Evrest sans O2, ce qui ‘est pas le cas avec.
Monsieur GABARROU vous avez soulevé une vraie question : qu’est ce qu’un exploit ? Est-ce de passer à TF1 ou de réaliser une performance physiologiquement hors du commun ?
Je pense, au vu du palmarès de Patrick GABARROU, que les exploits techniques et physiologiques, il connaît.
A ceux qui pensent qu’il est « vexé » de ne pas avoir pu mettre l’Everest à ses sommets, je leur répondrais que s’il avait voulu simplement mettre Everest sur sa liste impressionnante de sommets il aurait pris l’O2 sans se poser de questions.
Ce qu’il cherche est peut être ailleurs : le dépassement de soi ? Le respect de la Montagne ?
F. BERNIER
Docteur en médecine
Médecin subaquatique et hyperbare
Médecin du sport