Les pâtes ... le mythe a ses limites!

Et si on se prenait une tasse de thé autour d’une causerie sur les pâtes :slight_smile:

Car enfin les pâtes ont-elles vraiment le statut de championnes incontestées des glucides complexes pour nous autres amateurs de sports d’endurance ? Et si elles avaient elles aussi leurs limites ?

Une première interrogation : les pâtes sont-elle des sucres complexes » ?
Hélas …. Pas toujours !!!

Certes, plus personne n’en doute désormais, pour favoriser la constitution de réserve énergétique mobilisables en progressivité par les muscles au cours d’un effort d’endurance , il faut apporter à l’organisme des sucres dit complexes à diffusion progressive.
Les pâtes sont en grande partie composées d’amidon, une sorte de « glycogène végétal » indispensable au grain de blé pour lui donner l’énergie nécessaire à sa germination .

Pendant de nombreuses années a été véhiculée l’idée que la simple digestion permettait de transformer les pâtes en ce que l’on appelait du « sucre lent » .

Mais voilà les choses sont un peu plus complexes !!
Nos braves enzymes du système digestif sont avides d’activité , et au cours de la digestion elles en décident autrement !!
Pour que nos pâtes deviennent des sucres complexes à diffusion progressives plusieurs paramètres sont nécessaires :

Elles doivent être riches en fibres (completes ou semi completes) ce qui ralentira l’action des enzymes .
Elles doivent être associées à des lipides gras mono ou polyinsaturés (huile d’olive, de colza , de noix par exemple) qui là encore ralentiront le zèle des enzymes

Mais surtout elles devront être cuite « al dente » !
Trop cuite les pâtes vont constituer dans l’intestin une sorte de « pâte molle » qui sera immédiatement neutralisée avec une facilité redoutable par les enzymes .
La conséquence sera de voir le glucose obtenu passer trop vite dans le sang.
Les pâtes «al dente » plus « compacte » vont ralentir l’action des enzymes du coup le glucose gagnera la circulation sanguine avec beaucoup plus de progressivité. Les fibres musculaires auront alors tout leur temps pour stocker

Les pâtes n’ont pas le monopole , elles ont de solides concurrents !!

Ne pas oublier non plus que les pâtes sont un aliment acidifiant

A ce sujet ne pas confondre un aliment acide au goût, c’est-à-dire un aliment qui contient de nombreux acides dans ses tissus…mais des acides qui ne demeureront pas nécessairement sous cette forme lorsque le corps les utilisera.
…. Avec un aliment acidifiant dont le caractère acide ne sera pas nécessairement décelable au goût. En apparence les pâtes semblent parfaitement neutres ou basiques. Comme toutes les céréales elles sont toutefois acidifiants car, lors de leurs transformations au niveau digestif ou cellulaire, des acides seront libérés .

Voila pourquoi il est fortement conseiller de consommer au moins aussi souvent des pommes de terres, des patates douces ou des légumes racines comme le panais, les topinambours, le navet, le céléri rave ( et bien sûr pourquoi pas l’hiver des châtaignes) qui sont des aliment alcalinisants ne contenant pas d’acide ni source de production d’acide au moment de la digestion

Une précaution là encore : la cuisson !
Pour les pommes de terre bien penser à les cuire avec la peau qui sera une enveloppe protectrice et sur le mode de la vapeur douce ( cuisson réalisée dans les traditionnelle casseroles à deux étages style couscoussier , ou encore cuit vapeur électrique ; voir à la rigueur sur un feu très doux avec une simple casserole recouverte et juste un fond d’eau )
La cocotte minute n’est pas un mode de cuisson par vapeur douce mais par « vapeur pression » avec une très forte et rapide montée en température.

Le manque de pâtes n’explique pas tout !!

Non les pâtes ne sont pas l’aliment miracle du marathonien ou du spécialiste de la longue distance en course à pied, trail ou vélo …même si dans l’esprit de tous les sportifs typés « sport d’endurance » , les pâtes sont censés être le seul aliment ou presque capable de leurs apporter avant l’effort l’énergie indispensable pour assumer un efforts de longue durée .

Chez les amateurs de longue distance l’inconscient collectif de ce monopole alimentaire va jusqu’à penser que les pâtes permettraient d’éviter, pour partie, de foncer tête baissée sur le célébrissime « mur du 30-35e kilomètre».
Penser cela signifierait que l’amylase (l’enzyme chargée de fractionner l’amidon des pâtes pendant la digestion) , serait s « no limit » !!
Mais voilà la petite bête est efficace jusqu’à une certaine limite , au-delà de laquelle l’amidon va arriver insuffisamment digéré dans le côlon .

Qui n’a pas connu après ces orgies de pâtes précompétitives que l’on appelle plus pompeusement les « pasta party » , des petits copains coupés en deux la nuit par des ballonnements incompatibles avec la performance espérée du lendemain !

Trop souvent avant les courses voir même au quotidien la quantité de glucides ingérés dépasse le raisonnable.

L’organisme régule son fonctionnement pour se protéger ….
On accuse à tord l’épuisement des réserves en sucre pour justifier les coup de moins bien et notamment le célébrissime coup de mou du marathonien se situant le plus souvent entre le 30 et le 35e km ….
Vrai mais en partie seulement … car souvent lorsque ce coup de barre arrive il reste encore des réserves en glucide ….

Il faut donc trouver d’autres explications , on peut citer :

l’excès de chaleur,
la fatigue de transmission du système nerveux central ,
mais surtout l’ inflammation du muscle !
A chaque foulée, le muscle amortit la réception, ce mécanisme provoque des microlésions à répétitions…
Ces microlésions accompagnées de petits détritus musculaires provoquent ainsi une fatigue cérébrale dont la conséquence sera de ralentir fortement la transmission de l’influx nerveux .

D’ailleurs si le manque de carburant constituait l’explication unique du mur des marathoniens on devrait le retrouver chez les cyclistes ….ce qui n’est pas le cas !!

… ce qui ne veut pas dire que faire du vélo ne permettra pas de profiter des joies de l’hypoglycémie et autres sympathiques coups de fringale !!!

Alain

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Plus les farines sont raffinées moins il y a de fibres. Il vaut mieux pour le pain, riz, pattes etc. les choisir complet.

Une chtite référence bibliographique pour ceux qui veulent approfondir le sujet ?

Salut @lain

merci pour l’article, avant l’effort d’endurance quelle quantité de pâte doit t-on absorber sur combien de jours?

En réponse à ta question celui qui va te donner « la » bonne réponse dans le vide sera à minima imprudent et plus surement intellectuellement malhonnête !!!

Eh oui la quantité de glucides lents à vocation de recharge en glycogène musculaire et hépathique va quand même considérablement varier d’un individu à l’autre …

Les « bébés » rugbymans de 2 mètres de haut et 130 kg ne sont pas à 100g de pâtes la veille d’un France -Nouvelle Zélande !!

Un conseil diététique sérieux sur ce registre des "quantités strictes " est dépendant de l’évaluation des besoins énergétiques de chacun .
Et ces besoins ne sont pas identiques puisqu’ils dépendent de deux facteurs :

  1. Le métabolisme de base (lié à l’âge , au poids et à la taille )
  2. le niveau d’activité physique propre à chacun

Un coureur Elite d’1m 85 qui est sur une charge d’entrainement de 4h/jour n’aura pas les mêmes besoins que son camarade au petit gabarit qui s’entraine 1h30 / jour.

Classiquement avec un profil « sportif » on fixe la répartition journalière de la façon suivante :

environ 60 % pour les glucides,
25 % pour les protides
15 % pour les lipides.

Avec le principe calorique suivant :

1 gramme de lipide = 9 calories
1 gramme de glucide = 4 calories

Sans donner d’infos précises sur les grammages , voilà une des modélisations ( et non « modèle » !!) de répartition que je propose assez souvent aux compétiteurs que je suis et qui répond aux attentes par exemple d’un effort se positionnant sur une durée de 6 à 8h d’effort

J-6 : 40% glucides - 30% protéines - 30% lipides

J-5-4 : 35% glucides - 25 à 30 % protéines - 30 à 35% lipides

J-3-2 : 70% glucides - 15% protéines - 15 % protéines

J-1 : 75% à 80% glucides - 15 % protéines - 10% lipides

Pour faire court si la ration type quotidienne classique des 60% se situe à 200g de pâtes (poids à sec) ou équivalent par jour on va passer à 220g sur J-3 et J-2 et environ 240g sur J-1

On est loin des orgies de pâtes qui ne vont qu’acidifier l’organisme et provoquer des flatulences et autres troubles digestifs !!

Eh oui les compétiteurs accusent souvent très vite les poudres des boissons énergétiques du commerce alors que leur troubles gastriques provient déjà des excès de la pasta party de la veille !!!

merci @lain pour ces précisions, je vais mettre en pratique tout cela pour mes approches en vélo qui me pompent beaucoup d’énergie.

çà va bien se passer ! je prends une bière, y’à que çà de vrai.

Et oui il a raison le Alain.
Autres petits conseils :

Si l’effort a lieu le dimanche: le repas le plus important se situe aux alentours du jeudi soir pour se constituer ses stocks de glucose et effectivement pas la veille. Quant au petit dèj, c’est juste pour maintenir le taux de sucre dans le sang, car ce que vous y mangerez n’arrivera pas dans vos muscles avant 8 bonnes heures.

Eviter les graisses pour ne pas empêcher le foie defaire son travail d’élimination des toxines et de transformateur des pates en glucose et de son stockage.

Eviter les céréales complètes la veille et le jour J pour limiter les risques de ballonnements, ainsi que le lait dans le café…pain blanc donc

Eviter les sucres rapides avant le départ pour éviter le pic d’insuline qui provoquera une hypo juste après.

Etirements, Perrier (riche en bicarbonate), lait (alcalinisant) et protéines voire BCAA (anticatabolique) en récup pour pouvoir repartir le lendemain.

[quote=« typloum, id: 1236261, post:9, topic:114633 »]Et oui il a raison le Alain.
Autres petits conseils :

Si l’effort a lieu le dimanche: le repas le plus important se situe aux alentours du jeudi soir pour se constituer ses stocks de glucose et effectivement pas la veille.[/quote]

Je ne serai pas aussi formel et réducteur …le mécanisme du stockage est plus complexe …

Attention à partir des glucides de notre alimentation on ne stocke pas du glucose mais du glycogène :slight_smile:
Cela se fait grâce à une petite bestiole que l’on nomme la glycogénosynthétase (travail d’une enzyme)
Alors c’est vrai dans un 2e temps le foie va « reformer » du glucose à partir de ses réserves de glycogène (via l’hydrolyse du glycogène) .

D’ailleurs c’est bien justement lorsque le glycogène vient à s’épuiser que le foie utilise alors du glycérol (en provenance des lipides), des protéines, et accessoirement du lactate (issus des muscles, par exemple) pour four ir de nouveau du glucose, (c’est ce process de fabrication que l’on nomme très pompeusement la néoglucogenèse )

Là encore attention aux raccourcis !

Non le petit déjeuner n’a pas comme unique fonction la livraison à l’organisme de la palette de glucide !!
C’est beaucoup plus et cela est AUSSI vrai pour celui le jour de la course

Là encore les idées reçues ont la vie dure … on oublie encore trop souvent le rôle des protéines … Cet apport spécifique contribuera au bon renouvellement du tissu musculaire qui va être mis à mal pendant l’effort et notamment ceux typés endurance (hors ici on est entre montagnard ou adepte des efforts de longue haleine )

Il est vrai que l’on entend parfois certains nous dire : « La recharge en protéine se fait après course » …
D’une part ce serait une erreur, en effet les prises fractionnées sont celles qui sont le plus à même de garantir un métabolisme optimal.
D’autre part ce serait oublier r que c’est par un apport en aliment riche en protéines que nous fourniront à l’organisme les acices aminés essentiels qui sont incontournables pour assurer le bon fonctionnement du métabolisme musculaire
Eh oui Lors d’un effort d’endurance une grande partie des acides aminés essentiels est transformée par les muscles pour former de l’alanine, une bestiole qui joue un rôle essentiel pour destocker le glycogène du foie … et permettre en bout de chaîne une arrivée de glucose dans nos braves cellules musculaires

Attention cela ne veut pas dire non plus qu’il faille penser que les acides aminés essentiels et les BCAA en particulier sont l’arme absolue de la performance !!
je m’explique plus en détail là dessus ici :
http://www.diet-sport-coach.com/rubrique,les-bcaa,834835.html

Et les apports en calcium ?
quand on sait que le calcium joue un rôle dans la régulation des battements cardiaques et dans la contraction et la relaxation musculaire… on se dit que le négliger serait un peu dommage :frowning:

Très franchement le pain blanc 12h avant un effort n’a que fort peu d’intérêt …
L’index glycémique du pain blanc est très proche de celui du sucre de table …
Donc sauf à vouloir se faire un concours de montée d’insuline sur le canapé devant le feuilleton du soir … je n’en vois pas l’utilité :smiley:
Des infos plus détaillée sur le pain ici :
http://www.diet-sport-coach.com/rubrique,le-pain,867247.html

Oups les étirements en récupération … là encore prudence !!!

Au risque de bousculer les idées reçues , non les étirements ne favorisent pas intrinsèquement la récupération, ils y apportent tout juste une modeste contribution … et encore mal effectués ils peuvent présenter à contrario dee sérieux effets négatifs pour la récupération
Pourquoi ?
Les étirement après un effort finissent de provoquer des tensions importantes qui peuvent enclencher des micros traumatismes qui vont s’ajouter aux micros lésions inévitables provoqué par l’exercice musculaire constitutif de l’effort qui vient de se faire.

Quelques info sur les étirements ici :
http://www.diet-sport-coach.com/rubrique,les-etirements-apres-l-effort,695909.html

Des pates, des pates? Certes, mais pas des ramollies…

Quoique le susbtrat energetique le plus important en endurance est le gras. Tout bon marathonien qui court a jeun le matin en deficit de glycogene sait cela.

Le point fondamental est d’economiser le glycogene autant que possible en tournant sur l’oxidation des acides gras. Mais cela necessite une beta-oxidation foutrement efficace et en particulier beaucoup de mitochondries bien decalaminees, ce qui ne peut obtenu que par un entrainement adequat. Ce qui explique pourquoi les athletes bien entraines en endurance ont un RER (VO2/VCO2) bien plus faible que les autres.

Le glycogene est surtout utile pour les contractions musculaires intenses. Sans glycogene, plus de puissance, plus de gniaque. Et ce ne sont pas les pastilles de glucose, les gels, les barres et autres produits de meme accabit qui peuvent changer quoique ce soit. De plus le cycle d’Embden-Meyerhof ne permet de synthetiser que 2 molecules d’ATP a partir du glucose alors que 3 molecules sont synthetisees a partir du glycogene. Qui peut se permettre de gacher 50% d’energie a un moment crucial ou il en faut des quantites phenomenales?

Il est interessant de noter que Messner avait in- ou consciemment compris cela il y a bien longtemps ainsi qu’il le decrit dans son livre « Le 7e degre ».

Pour en revenir aux pates. L’effet d’un aliment sur la glycemie postprandiale est decrit par l’index glycemique. Mais la reponse insulinemique postprandiale est bien plus interessante que la simple glycemie. En effet il faut savoir que la secretion d’insuline ne survient pas seulement en reponse a une elevation de glycemie mais est egalement modulee par les acides amines et dans une moindre mesure par les acides gras. C’est pour cela que les rations de recup recentes contiennent des proteines facilement assimilables. Car la aussi il existe des differences notables entre proteines concernant leur vitesse d’assimilation.

Par ex. des corn flakes qui baignent dans le lait vont declencher une hyperinsulinemie plus importante que des corn flakes seuls.

Bonjour fred,

je ne veux pas t’embêter mais pour moi c’est du charabia, on n’est pas sur un forum de spécialistes, j’ai l’impression d’assister à un combat de coq.

merci

Je viens faire l’avocat de Fred tout en comprenant ta remarque .

Oui effectivement Fred évoque des notions déjà très pointues qui sont assez éloignées de ce que j’appelle la vulgarisation pédagogique ( il n’y a rien de vulgaire au demeurant !!)

Cette vulgarisation indispensable pour permettre d’aller faire ses courses à Carrefour, la Migros ou la Bioccop du coin en tentant de se dire devant le rayons des pâtes, riz , purées et autres lentilles :

Bon alors je mets quoi dans mon charriot ?

Je le vis au quotidien avec les compétiteurs , par expérience, si faire ce peut , il faut savoir rester le plus simple possible … au risque de décourager les plus téméraires !

Lorsque l’alimentation devient une prise de tête à coup sûr on obtient l’effet inverse du but recherché …

Mais la limite entre la simplification nécessaire à la vulgarisation d’une notion et le passage à une information théorique de « spécialistes » n’est pas toujours simples à trouver …

Cela étant l’idée que la filière des lipides doit être optimisée par l’entrainement sur la zone du FAT BURNING ( et pas forcément à jeun !!) est une des bases de la préparation sur des épreuves d’ultra longue distance

Sur cette zone du FAT BURNING quelques pistes ici pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus …
http://www.diet-sport-coach.com/rubrique,entrainement-a-jeun,711994.html

Les pâtes complètes (bio évidemment…) sont un bien meilleur choix que les patates (bio évidemment là aussi, si on les mange avec la peau). La patate, c’est délicieux mais avec un index glycémique catastrophique. Hypoglycémie quasi assurée, au moins pour les plus sensibles…

Sur quoi te bases-tu pour avancer dans l’absolu un tel avis sur les pommes de terre ?

Attention à ne pas véhiculer des idées généralistes qui déforment la réalité !!!

Dire que la pomme de terre a de manière généraliste un IG catastrophique est plutôt osée !!

Tout va dépendre de son mode de cuisson … et il me semble que jusqu’à preuve du contraire que l’on ne mange pas fréquemment des pommes de terre crues !!

… hors la pomme de terre cuite dans sa peau en vapeur douce est à 65 …
Bof pas de quoi jouer la carte du catastrophisme en matière d’IG quand on sait que le pain complert est à 50
D’autant que celui-ci va encore baisser si on y ajoute aux pommes de terre une cuillère à café d’huile d’olive …

A tire d’exemple la patate douce ou les topinambours en cuisson à la vapeur douce avec la peau ont un indice de 50… c’est à dire le même que le pain complet !!!

Autres infos sur la notion de bio :
Même je suis un consommateur de produits bio pour des raisons qui vont au delà de la qualité du produit , je n’irai pas jusqu’à affirmer très franchement qu’avec 1kg de pomme de terre non bio on a entre nos mains des pommes de terres en sucre !!
Bourrés de pesticide et autres fongicides anti-germinatifs peut-être… mais surement pas plus chargées en saccharose que leurs copines bio !!

Posté en tant qu’invité par Leonardo DV:

Allez on oublie les pâtes et on se lance dans le no gluten comme ça on est pénard et on évite les discours interminables qui prennent la tête
« Novak Djokovic says his unbeaten run is due to his special, gluten-free diet »

Euh le « no gluten » ne retire rien à la complexité de la problématique de la nutrition…enfin pour ceux et celles qui se passionnent pour le sujet

Je te l’accorde la passion pour les uns … peut devenir une infernale prise de tête pour les autres …

C’est tout l’intérêt d’un forum où chacun peut s’arrêter , lire … ou passer son chemin …
Démarche assez facile pour un montagnard au demeurant :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par robr:

Ya aussi la fondue.

[quote=« mai, id: 1236313, post:12, topic:114633 »]

Bonjour fred,

je ne veux pas t’embêter mais pour moi c’est du charabia, on n’est pas sur un forum de spécialistes, j’ai l’impression d’assister à un combat de coq.

merci[/quote]
Bonjour Mai,
Au contraire, merci à Fred de rentrer dans les détails. Les forums sont ouverts à toutes les discussions, même et surtout aux discussions techniques avec des arguments d’un bon niveau.

Bonjour,

J’interviens juste pour préciser que ce qui est vrai pour un effort d’endurance en plaine ne l’est peut être pas pour un effort d’endurance en altitude.

  • premier point : les bicarbonates et autres tampons alcalinisants qui en période d’acclimatation vont aggraver l’alcalose ventilatoire,

  • deuxième point : l’accent mis sur les glucides. il semblerait qu’il y ait en altitude des changements dans le métabolisme avec utilisation préférentielle des graisses (http://alpen.sac-cas.ch/fr/archiv/2011/201103/af_2011_03_07.pdf).