Posté en tant qu’invité par Bubu:
âlex :
Au bout d’un moment la technique ne suffit plus. Il faut le
mental, la chance et l’expérience pour choisir le bon moment.
J’ai fait un abus de langage: je mets tout ça dans la « technique ». C’est pour insister sur le fait que je considère que son niveau en ski (technique pure, expérience, mental…) n’est qu’un outil permettant de faire de belles choses, mais surtout pas un but en soi (qui amène à des réflexions du genre « une fois que j’ai fais un 5.5, j’arrête le ski », moult fois entendues au sujet de nombreuses disciplines sportives ou non).
Charles :
il y a la même difference entre le ski de rando et le ski de
pente raide que entre la rando et l’alpinisme .
Et non !
En rando pédestre, tu suis le plus souvent un chemin balisé, toute sortie du sentier est susceptible de t’emmener dans des terrains où tu devras employer des techniques alpinistique (mettre les mains et testés les prises, ça arrive vite quand on coupe des lacets sur certains itinéraires, surtout quand c’est dans des terrains à chamoix bien foireux). Les randos alpines où il faut suivre une crête sans sentier ou une vire avec sentier mais bien expo sont déjà un peu de l’alpinisme (avec un peu de neige ou de pluie là dessus, on y est souvent moins à l’aise que dans un pilier en IV au soleil).
En rando à ski, il faut choisir son itinéraire mètre par mètre selon les conditions rencontrées (même s’il y a déjà une trace, car la trace n’est pas forcément jusdicieuse, surtout si elle date d’une semaine), comme en alpi, quelque soit la difficulté de l’itinéraire. La différence entre du ski de rando cool et du ski de pente raide n’est que la pente et rien d’autre. Et c’est un peu lèger à mon gout de considérer que ce sont 2 activités différentes. Je trouve plutôt que la différence est semblable à celle entre une course alpi F ou PD et un course D ou TD: ça tombe bien, les randos cool sont plutôt F ou PD en cotation ski, et les pentes raides D ou TD (c’est bien organisé, hein ?).