Les mythes du ski de rando?

#1

Posté en tant qu’invité par Roland:

Bonjour,

Le foot a ses stades mythiques, ses joueurs de légendes ; le cyclisme a Fausto Coppi, l’Alpe d’Huez, les pavés du nord ; l’alpinisme a ses 8000, Ricardo Cassin, Terray, Doug Scott…

En ski de rando, il me semble que nous n’avons pas de figures emblématiques de notre « sport », pas de passé commun, pas de légende à raconter. C’est tout juste si j’arrive à distinguer quelques lieux que l’on pourrait qualifier de majeurs.

Bien sur on pense à la Pierra Menta ou à la Patrouille des Glaciers, à Chamonix-Zermatt…

Alors d’après vous, quels sont les mythes et les légendes du ski de randonnée ? Quels lieux retiendriez-vous ? Quels personnages ? Quels événements ? Quelle Histoire avec un grand H ?

Bref qu’est-ce qui nous lie entre nous et qu’est-ce qui nous lie à ceux qui ont tracé avant nous ?

Roland

#2

Posté en tant qu’invité par Ivan:

C’est l’avantage de la rando, la Legende c’est toi!
Les Histoires, c’est les tiennes!
Pas de comparaison avec des superheros, juste toi, tes compagnons et les montagnes…

J’espere que ta Legende va profiter de toute cette neige!

Ciao

#3

Posté en tant qu’invité par grosmoërell:

En vrac: les grands précurseurs (Anselme Baud, Chauchefoin, et j’ai la cervelle ramollie ce matin j’arrive pas à remettre les noms), certains itinéraires/sommets, soit particulièrement beaux, techniques, classiques ou ce qu’on voudra (c’est assez subjectif mais je citerais la Grande Casse, l’aiguille des Glaciers, mais bon c’est vrai que « mythique » est pas forcément le terme; sinon bien sur la nord est des courtes ou le gervasutti à la tour ronde).

#4

Posté en tant qu’invité par Régis:

Il y’a Léon Zwingelstein dont l’histoire (traversée des alpes à ski en 1933) est raconté dans un livre « Le Chemineau de la montagne » écrit par Jacques Dieterlen en 1938.

#5

Posté en tant qu’invité par mp2:

grosmoërell a écrit:

En vrac: les grands précurseurs (Anselme Baud, Chauchefoin, et
j’ai la cervelle ramollie ce matin j’arrive pas à remettre les
noms), certains itinéraires/sommets, soit particulièrement
beaux, techniques, classiques ou ce qu’on voudra (c’est assez
subjectif mais je citerais la Grande Casse, l’aiguille des
Glaciers, mais bon c’est vrai que « mythique » est pas forcément
le terme; sinon bien sur la nord est des courtes ou le
gervasutti à la tour ronde).

Eh ben y en a qui confondent ski de rando et ski de pentes raides, ski balade ou raid à skis et ski « extrème » , même si il y a ski dans tout les cas, en tout cas le mythe est bien loin depuis la première traversée Cham-Zermatt au début du 20° siècle (en janvier !)

#6

Posté en tant qu’invité par yoyo:

l y a un héros vivant (et médiatique) en ski de randonnée ,qui hante les montagnes, les revues de montagne ,les locales de M6 et de FR3,qui fait des topo depuis plus de 40 ans ,il a meme un site internet C’est Shasha ,Mr Volodia Shashahani

#7

Posté en tant qu’invité par Tintin:

yoyo a écrit:

il a meme un site internet C’est Shasha ,Mr Volodia Shashahani

tu rajoutes un h et ce sera parfait : Shahshahani :wink:

#8

Posté en tant qu’invité par fabrice:

ben le ski de rando, ça iinclue tout ça, pente raide, balade, raid…

#9

Posté en tant qu’invité par Charles:

comme Régis , je trouve que « le chemineau de la montagne » , symbolise bien l’idée que je me fais du ski de rando . Pour moi , Shahashani ce n’est plus du ski de rando mais du ski de pente raide .
Je crois que Zwingelstein était d’ailleurs un skieur médiocre . J’ai pour lui d’autant plus d’admiration pour ce qu’il a réalisé .

#10

Posté en tant qu’invité par âlex:

Charles a écrit:

symbolise bien l’idée que je me fais du ski de rando . Pour moi
, Shahashani ce n’est plus du ski de rando mais du ski de pente
raide .

Ouais en même temps il est surtout connu pour ses Toponeige qui ne sont pas que des recueils de pente raide.

Dans la meme veine je citerai François Labande.

#11

Posté en tant qu’invité par Francois:

Dans le ski de rando, il n’y a pas de mythes, tout au plus des thermythes…mais depuis que les skis ne sont plus en bois…

#12

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Pour moi, Shahashani ce n’est plus du ski de rando mais du ski de pente raide .

C’est quoi la différence ?
Le ski de rando, c’est parcourir la montagne enneigée avec des skis.
Des fois c’est plat, des fois c’est plus pentu, des fois c’est raide, ben ouais, la montagne ça monte et ça descend !
Pour moi le vrai skieur de rando peut passer partout où il y a de la neige, il n’est jamais pris au dépourvu tant qu’il y a du blanc en continu. Savoir descendre une pente raide est une technique, pas un but en soi: c’est comme le cramponnage en alpi, ou l’évolution en corde tendue sur arête. Ensuite on sait faire ou non, comme le niveau en escalade, tout le monde à un moment donné n’a pas le même niveau, mais on ne peut pas séparer ski de rando et pente raide !

#13

Posté en tant qu’invité par âlex:

Bubu a écrit:

Pour moi le vrai skieur de rando peut passer partout où il y a
de la neige, il n’est jamais pris au dépourvu tant qu’il y a du
blanc en continu.

Hum… il n’y a pas beaucoup de « vrais » skieurs de rando alors…

#14

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

c’est marrant comme les gens ont besoins de héros à aduler ou à detester. Jetter un coup d’oeil au thread sur Lafaille sur le site alpinisme, c’est assez révélateur, je trouve.
Etant peu adepte au culte de la personnalité, j’préfère faire ma trace à moi, vivre mes aventures à moi si misérables soient-elles! ;o)

#15

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Hum… il n’y a pas beaucoup de « vrais » skieurs de rando alors…

Ben non.
Mais c’est le but à atteindre en terme de technique.
Tant que l’on ne l’a pas atteint, on aura toujours qqch à apprendre en technique, et on peut être quand même satisfait de s’être amélioré un peu lors d’un fourvoyage dans des barres ou autres ruisseaux mal comblés…

#16

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Oui si c’est le grand intérêt du ski de rando, c’est que c’est beaucoup plus accessible que l’alpinisme (je parle du grand alpinisme des Terray, Desmaison, Berhault et Cie), donc pas besoin de mythe.
Par contre le ski extrême (qui pour moi est à part du ski de rando) du fait de son caractère…extrême est bien une dicipline qui a ses grandes figures: Tardivel bien sûr et les précurseurs tels Anselme Baud, Patrick Vallençant. Mon préféré étant le regretté Gérard Chantriaux.

#17

Posté en tant qu’invité par Charles:

Bubu a écrit:

C’est quoi la différence ?

Pour moi , (c’est qqch de tout à fait personnel j’en conviens) il y a la même difference entre le ski de rando et le ski de pente raide que entre la rando et l’alpinisme .
L’un est d’ordre contemplatif et l’autre d’ordre technique . La difficulté n’est pas du même ordre . Une traversée au long cours me fait plus rèver que la descente d’une pente à 120°

#18

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Une traversée au long

cours me fait plus rèver que la descente d’une pente à 120°

tiens j’ai en projet d’essayer de traverser les pyrénées vers le mois de septembre. Je peux faire un détour par la Rhune :o)

#19

Posté en tant qu’invité par âlex:

Charles a écrit:

il y a la même difference entre le ski de rando et le ski de
pente raide que entre la rando et l’alpinisme .

Je suis à la fois d’accord et pas pas d’accord :

Effectivement le ski rando classique s’apparente pas mal à la rando pédestre (ski de randonnée) et à partir d’un moment on touche aux techniques alpines etc. (ski-alpinisme) mais ca me semble tout de même relever de la même activité : on monte en haut d’une montagne et on en descend à ski ! D’ailleurs le matos de base est le même. Eventuellement en pente raide on ajoute le piolet, les crampons etc mais idéalement on ne s’en sert pas pour descendre.

#20

Posté en tant qu’invité par âlex:

Bubu a écrit:

Mais c’est le but à atteindre en terme de technique.
Tant que l’on ne l’a pas atteint, on aura toujours qqch à
apprendre en technique, et on peut être quand même satisfait de
s’être amélioré un peu lors d’un fourvoyage dans des barres ou
autres ruisseaux mal comblés…

Au bout d’un moment la technique ne suffit plus. Il faut le mental, la chance et l’expérience pour choisir le bon moment.