Les moniteurs de ski suisses bannis des pistes françaises?

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

[quote=« Valmag, id: 1103299, post:40, topic:105903 »]@ Intergriski, Je maintiens : l’ENSA n’a ni l’autorité, ni le pouvoir de décider et de faire appliquer une réglementation de ce genre qui n’est tout simplement pas de son ressort. Tu confonds vraiment tout, l’ENSA est une école dépendant du ministère des sports. L’ENSA n’est pas à elle toute seule le gouvernement, le ministère des sports, la gendarmerie. Les premiers sont les décideurs, la dernière s’assure du respect de la réglementation. Au sens où tu l’entends tu aurais aussi bien pu qualifier la gendarmerie de ‹ protectionniste ›. L’ENSA au milieu reste dans sa mission en formant et validant les niveaux dans une politique décidée à un niveau supérieur. Désolé, mais elle peut faire un mauvais boulot dans son domaine et on peut la critiquer dans l’exécution de ses missions, je ne sais pas, mais lui donner un rôle politique, c’est taper à côté de la plaque et c’est effectivement digne d’un troll. Il faudrait que dans ta démarche, tu montes d’un cran et que tu t’adresses au niveau supérieur, c’est-à-dire au niveau du gouvernement, sur l’existence même de ce test, qui au passage ne s’applique pas qu’aux suisses.

Pour en revenir au fond du sujet, tu as dû noter qu’un questionnement était apparu dans la discussion à propos du cursus de formation des moniteurs suisses. Il en ressort que s’ils suivent un cursus analogue aux moniteurs français, cette situation n’a pas lieu d’être, mais que si ce n’est pas le cas, il n’y a rien d’incohérent à ce que leur niveau soit validé pour exercer en France. Tu devrais vraiment lire les autres réponses que je t’ai recommandées pour élargir ta réflexion, ça m’apparaît indispensable au lieu de t’enfermer dans une querelle anti-ENSA qui n’aboutira à rien mais qui occulte le sujet de fond.

Quand j’ai lu ton titre initial, j’ai pensé que L’ENSA avait recalé des candidats pour des raisons discutables, alors que le titre de l’article de la Tribune de Genève est beaucoup plus explicite et plus accrocheur. Il donne plus de visibilité au sujet qui te préoccupe. Si c’est l’ENSA qui te gêne, ce thème n’est pas forcément le meilleur pour lui chercher des noises car elle ne fait que son boulot, si c’est la nécessité de passer l’eurotest pour travailler en France, alors c’est ce sujet qu’il te faut aborder et pas un sujet annexe.[/quote]

Ok alors dis nous qui détermine quel diplôme de ski est équivalent au diplôme français? Certainement pas le ministère qui ne connaît rien au ski! Ni la gendarmerie qui ne fait qu’appliquer des réglements, le gouvernement encore moins probable.

Merci de ta réponse Valmag.

Valmag:
A moins que tu bosses à l’ENSA, il me semble que le contrôle des diplômes guides et moniteurs dépendent bien de l’ENSA sous directives du Gt français, non ?

Posté en tant qu’invité par fred mazieres:

l eurotest c est pas un slalom mais un geant, les suisses n’ont cas le passer, ca dure entre 45 et 50 secondes suivant leur niveau et coute 25€ et on en parle plus…

L’ensa est un établissement public d’enseignement, pas une autorité administrative. L’autorité administrative et politique compétente est le ministre charge des Sports. Le service de contrôle est jeunesse et sport (j’ai participe a leur formation) et ce sont les service JS des préfectures qui autorise ou pas un professionnel "établi " en France a exercer

Autrement je renvoie a la distinction clé entre l’exercice occasionnel par un profesionnel etranger, soumis a la règle étrangère et l’ouverture en France d’un « établissement », même saisonnier, soumis a la règle française.
Un établissement, ce peut être une structure d’accueil et d’hebergement stable … En Suisse, il faudrait un permis de travail, non ?

Posté en tant qu’invité par loretta:

[quote=« Intergriski, id: 1103226, post:31, topic:105903 »]Le titre du sujet était tout à fait approprié. Il est regrettable que le modérateur a jugé bon de le changer car il n’avait rien d’insultant et qu’il relève de la liberté d’expression.

Il faut savoir que ce si la préfecture et la DDJS refuse l’équivalence du diplôme suisse c’est précisément parce que l’ENSA considère les qualifications comme n’étant pas équivalente. La notion d’équivalence est très subjective dans ce domaine et comment demander à un moniteur de 50 ans de passer l’Eurotest.

Cette situation est particulièrement inacceptable lorsque l’on sait avec quelle facilité la suisse accorde la reconnaissance des diplômes français dans le domaine de la médicale et de l’éducation et autres professions réglementés. Que ce passerait-il si la Suisse appliquait avec la même rigueur la reconnaissance des diplômes français aux travailleurs frontaliers??

L’ENSA agit en représailles au fait que la Suisse refuse d’adhérer à l’UE car il faut savoir qu’entre Paris (ministère) et Chamonix (ENSA) il existe une certaine animosité à l’égard des voisins helvétiques sur ce thème.

L’ENSA doit respecter le choix du peuple suisse et appliquer la réciprocité en matière de reconnaissance de diplôme indépendamment du fait qu’elle refuse d’adhérer à l’UE.

J’invite le modérateur à rétablir le titre de la discussion.[/quote]
du fair play

Posté en tant qu’invité par Jean Lapierre:

En Suisse, l’OFSPO, c’est-à-dire l’Office Fédéral du Sport, défini les conditions de formation des moniteurs Jeunesse et Sport de ski. Par ailleurs, le diplôme fédéral de maître d’éducation physique et de sport est délivré par l’Université. Cette formation, qui se déroule dans le cadre de la faculté de médecine, englobe également l’enseignement du ski. La question n’est pas de savoir quelle formation de moniteur, française ou suisse, est la meilleure. Jusqu’à présent, il existait une relation de confiance entre la France et la Suisse. Les clubs de ski, et notamment l’AGCS, Association Genevoise des Clubs de Ski, se rendaient sur les pistes de la Haute-Savoie pour y exercer leurs activités, pour des raisons évidentes de proximité. De même, les écoles genevoises organisaient des journées ou des camps de ski en Haute-Savoie. Pour les premiers, il s’agit d’un encadrement bénévole, et pour les autres, il s’agit d’enseignants qui, dans l’exercice de leur fonction, rémunérés en Suisse, se rendent sur les pistes françaises.
La question que pose cet article de la Tribune de Genève est de savoir si cette relation de confiance perdure. La question qui se pose est la suivante : les activités des clubs de ski et écoles suisses en France voisine sont-elles toujours légales ? Quelqu’un peut-il nous apporter un avis éclairé ?

[quote=« Jean Lapierre, id: 1103505, post:46, topic:105903 »][/quote]
La direction departentale de Jeunesse et Sports de Haute Savoie saura vous renseigner utilement
En ce qui me concerne j’aime. bien montagner par chez vous et vous êtes les bienvenus chez nous !!!

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

La Suisse les donne les autorisations de travail pas la DDJS à en croire l’article.

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

[quote=« Jean Lapierre, id: 1103505, post:46, topic:105903 »]En Suisse, l’OFSPO, c’est-à-dire l’Office Fédéral du Sport, défini les conditions de formation des moniteurs Jeunesse et Sport de ski. Par ailleurs, le diplôme fédéral de maître d’éducation physique et de sport est délivré par l’Université. Cette formation, qui se déroule dans le cadre de la faculté de médecine, englobe également l’enseignement du ski. La question n’est pas de savoir quelle formation de moniteur, française ou suisse, est la meilleure. Jusqu’à présent, il existait une relation de confiance entre la France et la Suisse. Les clubs de ski, et notamment l’AGCS, Association Genevoise des Clubs de Ski, se rendaient sur les pistes de la Haute-Savoie pour y exercer leurs activités, pour des raisons évidentes de proximité. De même, les écoles genevoises organisaient des journées ou des camps de ski en Haute-Savoie. Pour les premiers, il s’agit d’un encadrement bénévole, et pour les autres, il s’agit d’enseignants qui, dans l’exercice de leur fonction, rémunérés en Suisse, se rendent sur les pistes françaises.
La question que pose cet article de la Tribune de Genève est de savoir si cette relation de confiance perdure. La question qui se pose est la suivante : les activités des clubs de ski et écoles suisses en France voisine sont-elles toujours légales ? Quelqu’un peut-il nous apporter un avis éclairé ?[/quote]

Pour éviter toute confusion, je propose que l’on parle uniquement des moniteurs patentés en Suisse qui sont autorisés à exercer professionnellement le métier de moniteur, pas des pseudo diplômes que distribuent les associations de ski, ni des diplômes jeunesse et sports suisse.

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

Les commissions qui décident de l’équivalence des diplômes, le fait que les suisses doivent passer l’Eurostest ne se font pas à cette adresse???

ENSA
35 rte Bouchet BP 24
74401 CHAMONIX MONT BLANC

Avec mon respect, la DDJS n’est qu’un contrôleur administratif sans pouvoir décisionnel, merci de me corriger si je me trompe!

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

Je regrette que le modérateur de camptocamp valmag ne revienne pas pour me donner des explications, certainement parce qu’il n’en a pas. Il a certainement déplacé le sujet qui trouvait sa place légitimement dans les discussions sérieuses, ceci certainement pour éviter que cette discussion n’apparaisse dans l’écho du forum. Elle est belle la démocratie française!!

Je vois qu’il est bien loin le temps où camptocamp était géré par des polytechniciens suisse éclairé pour passer dans les mains les mains de fonctionnaires français!!! :lol: :lol: :lol:

@ Intergriski, Je ne suis pas modo et je suis intervenu sur 2 points :

(i) Sur la nuance entre transformer une information mise dans les Actualités, qui est une question d’honnêteté intellectuelle, et ouvrir un sujet libre de discussion sérieuse dans le Forum approprié (ce que tu n’as pas fait). Par contre, tu n’a pas commis la même erreur sur Skitour, tu ne l’a pas mise en Actu mais tu as tout de suite lancé le débat dans le Forum de discussions.

(ii) Sur l’aspect politique que tu as voulu donner au sujet et sur ta croisade anti-ENSA qui va à l’encontre de ce que je suppose être ton objectif de départ, à savoir la remise en cause de la non équivalence de diplôme.

Je note que tu as déjà restreint le champ de la discussion en enlevant les pseudo-diplômes et les diplômes J et S suisses. On va ainsi peut-être arriver au sujet que tu souhaitais aborder : l’équivalence ou non des diplômes entre les moniteurs patentés suisses (définition à fournir) et les moniteurs français.
Si tu places la question sous l’angle politique (ou polémique comme dans ton dernier message), tu vas au casse-pipe ; si tu te lances dans une croisade anti-ENSA, tu n’iras pas bien loin et tu pourrais même figer voire durcir les positions.

Par contre, si tu abordes le sujet de l’équivalence entre les moniteurs français et les vrais moniteurs suisses, en laissant de côté les pseudo-moniteurs, le débat peut être beaucoup plus constructif. Tu auras noté que si cette équivalence est établie, le consensus va plutôt dans ton sens. Alors, vas-y … ;).

Je regrette ton dernier message qui est un dérapage très maladroit.

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

On parle évidemment du diplôme reconnu pour exercer une activité professionnellement, pas de pseudo diplôme. Cela dit je ne vois pas le problème de voir des pseudo-diplômés donner des cours de ski sur les pistes de ski françaises pour autant que le « client » connaisse le degré de qualification de l’instructeur qui le font généralement presque sans rémunération. Il y a une certaine tolérance à avoir également dans ce cas de figure.

Je suis peut-être un petit con, mais n’empêche que personne n’a été capable de répondre aux questions ou de contredire ce petit con!!

Et pour finir sur une note d’humour, il est normal de faire du dérapage pour un moniteur :wink:

Quand on voit le nombre de français qui viennent bosser en Suisse (avec beaucoup de motivation et de compétence la plupart du temps!) pour fuir le système français qui est un modèle du genre en matière de protectionnisme et qui tient compte bien plus tes talents de compétiteur que tes talents de moniteur de ski, on se pose quand-même des questions!

Juste un exemple, l’Eurotest, quel rapport avec le métier de prof de ski? Il y a plein de profs super compétents qui ne passeraient jamais l’Eurotest, et plein de compétiteurs super forts en géants qui le passent les doigts dans le nez mais qui sont des brêles en enseignement!
(celà-dit le même problème existe avec le test ISIA, concernant le reste du monde qui est aussi un géant).

Alors perso oui, je dis clairement que le système français c’est de la daube! Et c’est hyper dommage quand on voit le nombre de gens qui seraient des très bons profs en france qui sont obligés de venir chez nous (on est super contents de les avoir avec nous, mais j’imagine que certains aimeraient exercer en France).

Quant à ce que vous appelez des pseudo-diplômes, il s’agit soit de diplômes Jeunesse et Sports s’adressant à des moniteurs amateurs (au sens noble du terme, ils sont le plus souvent bénévoles, chapeau à eux!), soit de diplômes intermédiaires entre le non-moniteur et le moniteur patenté, c’est des étapes obligatoires (je suis en plein dedans et désolé pour vous je n’ai pas l’impression d’être un pseudo moniteur quand j’enseigne… Simplement l’école de ski confie les cours aux moniteurs selon leur degré de formation, ce qui est totalement normal et complétement transparent vis-à-vis du client. A quoi bon être une brute en géant pour enseigner le chasse-neige, par contre avoir un bon feeling avec les gens je pense que c’est important, contrairement aux hautes instances du ski français :smiley: )

Voilà, je sors :wink:

[quote=« Intergriski, id: 1103648, post:50, topic:105903 »]

Les commissions qui décident de l’équivalence des diplômes, le fait que les suisses doivent passer l’Eurostest ne se font pas à cette adresse???

ENSA
35 rte Bouchet BP 24
74401 CHAMONIX MONT BLANC

Avec mon respect, la DDJS n’est qu’un contrôleur administratif sans pouvoir décisionnel, merci de me corriger si je me trompe![/quote]
L’ENSA fait passer éventuellement les examens, mais c’est le Directeur Départemental de JS qui signe les cartes professionnelles par délégation du préfet, la carte professionnelle étant en fait le récépissé de la déclaration que doit faire celui qui « s’établit » en France.

De même s’il y a un test à passer pour l’exercice occasionnel ou en « établissement » même provisoire je ne sais pas si les moniteurs suisses sont diplômés « pro » c’est à dire par une institution publique sinon ils sont soumis à l’eurotest comme les anglais, les danois, les néerlandais, etc. par l’effet de la législation européenne, personne ne semble avoir répondu à cette question clé c’est sans doute l’ENSA qui le fait passer mais c’est le préfet qui le valide administrativement, ou plus souvent son délégué. Le directeur de l’ENSA ne dirigeant qu’un établissement public d’enseignement ne peut être ce délégué, il valide probablement la note d’examen, mais pas la suite administrative de cet examen. OK ?

Il y a plein de moniteur de ski dans les stations qui exercent sans l’eurotest .

[i]Valmag n’est pas modérateur. Liste complète dans la page Crédits.

Selon la Charte des forums, le changement de pseudo au cours d’une même discussion n’est pas autorisé.

La discussion a été déplacée dans le forum jugé le plus adéquat à son sujet, et est toujours visible sur la page d’accueil du site dans « échos du forum ».

Le titre de la discussion a été modifié de façon à favoriser l’argumentation construite.

Et si vous souhaitez débattre plus amplement de cette modération avec nous, vous pouvez le faire par mail à forum@camptocamp.org[/i]

Posté en tant qu’invité par seb cazo:

Bonjour à toutes et à tous

Je suis médusé de voir que ce sujet ait autant de succès. pour ce sujet pointu, il faudrait avoir des Be ski pour avoir un éclairage de l’intérieur, me semble t il… voir des guides puisque vous les mêlez allégrement à ce dossier.

Vous rater dans ce débat, les plus gros arguments, a mon avis…

Ces arguments sont :
-apparition de l’Eurotest, raison de sa mise en place, raison de la volonté d’équivalence/reconnaissance européenne, moyen de pression,
-personne ne connait le conseil de la montagne, mais cet organe joue un rôle majeur dans le traitement de ce sujet
-rôle/puissance du syndicat national français des moniteurs de ski (syndicat des ‹ rouges ›, de l’ESF)

L’Eurotest est un slalom géant (si si, cela s’appelle comme ça), qui fut créer pour tout les pays Européens est une point de comparaison, un convergence de compétence commune. Puis furent créer l’Eurosécurité1 et l’Eurosécurité 2, qui sont des UF intermédiaires du passage du Brevet d’Etat de ski alpin 1°.
Lorsque, en 2000, pour résoudre ces problèmes de compatibilité de diplôme entre les pays d’Europe, furent créer ces Euro-UF (Unités de Formation), les pays qui voulaient se voir délivrer l’équivalence, et avoir un libre accès au droit du travail à l’étranger, avaient à souscrire la mise en place dans leurs réglementation de diplômes des Euro-UF.
En ce qui concerne la mise en place de l’Eurotest, le système pour que l’équivalence européenne fonctionne fut très compliqué :
chaque pays qui voulait adopter un diplôme à reconnaissance Européenne devait :
-fournir des ouvreurs (chrono) ‹ agrées ›, faisant partie d’un liste officielle par pays,
-ces ouvreurs devraient faire chaque année une course les un contre les autres, pour étalonner leur handicap, qui s’applique au temps de référence de chaque slalom géant tracé pour l’obtention de l’Eurotest dans les examens nationaux.
-Les pays d’Europe furent alors : Autriche, Italie, Espagne, France, Angleterre, Allemagne.

De même, les pays sus nommés, s’engageait à harmoniser leur contenu de formation, notamment en ce qui concerne les savoirs hors-piste.

LE CONSEIL DE LA MONTAGNE est un organisme centrale dans la proposition, la reflexion et la mise en place de toute les legislations française concernant les diplômes ayant un lien avec les activités de montagne.
Ce conseil est composé de membres permanents, provenant du ministère de la jeunesse et des sports, de l’ENSA et des Fédérations (ski, alpi, parapente). Ce collège propose des réglementation, des lois, commente des décisions de justice.

PAR EXEMPLE, les changements dans le déroulement du passage du probatoire de l’Aspirant guide, ou les changements dans le déroulement des examens du guides sont:
DU FAIT DE CE CONSEIL
CLAIREMENT FAIT POUR QUE LES GUIDES FRANCAIS SOIENT PLUS EN PHASES AVEC NOS VOISINS SUISSES.

ll semble que la France désire s’adapter à nos voisins dans le contenu de formation, dans la forme des examens, dans le rythme, etc…

La Suisse pouvaient s’aligner sur ces voisins de l’arc alpin au niveau du contenu de son diplôme de ski, en adoptant l’Eurotest.
Pourquoi la Suisse se serait adaptée, et pas la France?
Parce que les voisins sérieux de l’arc alpin, telle Suisse, Italie le firent!

Que certain taxent le syndicat national des moniteur de ski (ESF, ou ‹ rouges ›) de protectionniste est une évidence absolue. Dans une certaine mesure, c’est bien là le rôle de ce syndicat. Réunir et protéger ces adhérents sont bien évidement les deux premiers onjectifs d’un syndicat (Je ne suis pas syndiqué chez eux…).
Les syndicat des rouges est extrement puissant, normal, puisqu’il fut le premier, et qu’il compte l’immense majorité des moniteurs nationaux (be) français. Celui ci guette les irrégularités commisent sur le sol français, par des moniteurs français ou non. Souvent, il porte plainte contre ceux, dont il pense qu’ils sont contrevenant à la législation sport ou montagne.

Il ne s’agit, en vérité, pas de porté un jugement de valeur sur qui des Suisses ou des Français sont les plus forts, les plus surs, les plus rapides… Mais juste de la volonté des ces pays de vouloir harmoniser ou pas les contenues de leur législation propres, de leur diplôme, etc…
Ce qui apparait normal, de mon point de vue, c’est que le diplôme le plus dur, et le plus long, est un accès privilégié dans le pays du diplôme possédant les caractéristiques inférieurs…

Posté en tant qu’invité par alex.kuhn:

Premier point important de ce débat.
A l’évidence, on constate dans la démarche française une forme de protectionisme que l’on peut comprendre, même si il y a certaineement de la place pour tous d’un côté ou de l’autre des portes du soleil, bon exemple de coopération transfrontalière.

En revanche, il faudrait faire la distinction entre l’enseignement du ski sur sol français et l’accompagnement d’élèves.
La majorité des déplacements de Suisse en France avec des OJ ou des écoles se fait avec des moniteurs JS suisses et ont pour but d’encadrer les jeunes. C’est una activité bénévole qui ne devrait pas être banie ou régulée, car le risque est que les clubs, écoles et autres organismes se rendent exclusivement en Suisse, ce qui serait dommage pour nos voinsins français…
La formation JS en Suisse est complète solide et évolutive. En outre, une formation continue est imposée chaque 2 ans pour tous les nivaux de moniteurs JS 1,2,3, et quel que soit leur âge. Si elle n’est pas suivie, le moniteur perd ses droits!
La formation de porf.de ski offerte dans le cadre de Swissnowsports est une formation prof. de l’enseignement du ski. Elle est à mon avis l’éqivalent des brevets d’état français.
Cette formation devrait être reconnue sans équivalence car elle correspond certainement à la qualité de la formation française avec bien éivdemment de part et d’autre des frontières certaines spécificités. (maîtrise des langues étrangères, conn.para-médicales, modules de pédagogie) etc… varient d’un pays à l’autre.
Dans le contexte de reconnaissance des diplômes et d’accords bi-latéraux pour un enjeu qui reste l’enseignement du ski, l’imposition d’une épreuve de vitesse slalom géant via l’Eurotest me semble totalement inapproprié. Si nous devions arriver à des équivalences, elles devraient être plus axées sur l’enseignement du ski, la méthodologie, les langues, le côté comportement des skieurs etc… On aurait à ce moment certainement à apprendre les uns des autres pour la satisfaction finale du client et on imposerait pas des équivalences sélectives par pur protectionisme.
Enfin, dans un domaine franco-suisse tel que celui des portes du soleil ou je suis, on se doit de continuer de tolérer le passage d’un pays à l’autre avec des moniteurs Suisses et ou français sans avoir à faire la police…pour le bien de tous moniteurs et CLIENTS!!

Posté en tant qu’invité par seb cazo:

Bonsoir,

Il y a, à mon avis, deux solutions possibles pour continuer ce post : soit aborder les côtés subjectifs de la comparaison entre Be Français, ou Glisseur Suisse. Ou bien traité des côtés objectifs des formations.

Le Be ski se présente comme tel en 2011 :

1° soin
test technique
préformation technique
Eurotest
Tronc commun (6 semaines d’écrits, législation, 1° soins, péda, histoire, anatomie…)

              I  Technique               (ré-éxamination technique en ski et snowboard)

1° cycles I Péda 1 (pédagogie de base)
(4semaines) I Snowboard

Publique particulier (enfants, handicapé)
Langue (1 semaine d’examen)

              I cartographie, orientation, sécurité

2° Cycle I Péda 2 (entreinement, cours de plus haut niveau)
(4semaines) I Euro sécurité1 (glisse hors piste, rech arva…)

Final I Euro sécurité2 (conduite de groupe hors piste)
I technique et péda avancé
(3 semaines)

5 ans en moyenne, 20 000 Euros… comparons ce qui est comparable!

Voila le cursus actuel des moniteurs Brevet d’Etat français.

ALEX KHUN ne veut parler dans un premier temps que de protectionisme. C’est d’ailleurs un point que j’ai mis en avant.
Cependant, parlons de compétence intrinsèque : à l’évidence, de degré de maîtrise technique n’est pas équivalent, ni en snow, ni en surf.
De plus, en france, on accompagne pas ses élèves. La tradition et l’apprentissage. l’apprentissage, l’entreinement, provenant d’un PROFESSIONNEL : c’est à dire une personne qui passe son temps temps A FAIRE CELA.

Sans faire de protectionnisme; admetons que certain métier sont technique, et ne peuvent souffrir d’amateurisme pour des raisons diverses : sécurité, vitesse de progression, constance et professionnalisme des rapports sportif, culture et motivation dans la transmission des actes péda…

L’on ne peux pas se cacher derrière une excuse de protectionnisme pour justifier un refus d’accès : la compétence et les savoir faire sont tout à fait différents entre les moniteurs d’Etat Français, et les Bénévoles Suisses…

Quand à Intégriski, ne vois pas le problème de voir un non BE donnéer des cours de ski payant sur les pistes française. Un beatnick. Il en faut.
S’il se moque d’avoir un médecin sans diplôme qui s’occupe de lui… no problem!