Les moniteurs de ski suisses bannis des pistes françaises?

On a déjà vu Pïerre moins démagogique et s’abstenant de faire le troll

Qu’est-ce qu’on en à f… de ce qui se passe dans les stations, de qui a le droit d’y aller ou non, C2C est un site d’alpinisme et de ski de rando, non ? M’étonne un peu que l’on s’intéresse (et se passionne) au devenir du planter de bâton suisse ou français…

+1

pour moi comme si on parle des brevets pour les profs de natation.

Désolé mais faut m’expliquer cette réaction agressive… En quoi c’est démago ou trollesque ?

Cet eurotest semble relativement nouveau et comme on nous dit que c’est obligatoire pour enseigner en France je pose la question logique il me semble du cas d’un prof ESF de 55 ans qui a passé son monitorat il y a 30 ans. A-t-il l’eurotest, doit-il le passer ?

Les brevets Jeunesse et Sport ne sont reconnu que pour encadrer de manière bénévole, à des jeunes de 5 à 20 ans et c’est tout. Après c’est au bon vouloir des fédérations sportives, des écoles, des clubs, de reconnaître ces brevets dans d’autres cadres!
P.ex. dans le cadre du CAS, les brevets de chef de groupe (ex JS1) et chef de cours (ex JS2) sont reconnus au même titre que les brevets des cours de chefs de courses donnés par le CAS.

Ben comme ça concerne l’enseignement du ski, ça a quand même un lien avec le ski de rando. Maintenant de là à dire que je me passionne pour ça…

Heu … les moniteurs de ski au moins en France ont le droit d’emmener leurs élèves non seulement en hors-pistes, mais aussi en ski de rando et en raquette, sauf sur glacier

[quote=« Pïerre*, id: 1103192, post:24, topic:105903 »]

Désolé mais faut m’expliquer cette réaction agressive… En quoi c’est démago ou trollesque ?

Cet eurotest semble relativement nouveau et comme on nous dit que c’est obligatoire pour enseigner en France je pose la question logique il me semble du cas d’un prof ESF de 55 ans qui a passé son monitorat il y a 30 ans. A-t-il l’eurotest, doit-il le passer ?[/quote]

Sans vouloir comparer ce qui ne l’est pas, un médecin ou un kiné, ou une informière ne voit pas son diplôme remis en cause par des changement dans la formation.
Un vieil ingénieur ne voit pas son diplôme remis en cause par le changement d’outils ( de la règle à calcul à exel)
C’est à eux de s’adapter.
Quand un diplôme est obtenu, il n’est pas remis en cause par de nouvelles formations. C’est démagogique et trollesque de poser la question.

[quote=« Chti nain, id: 1103193, post:25, topic:105903 »]

Les brevets Jeunesse et Sport ne sont reconnu que pour encadrer de manière bénévole, à des jeunes de 5 à 20 ans et c’est tout. Après c’est au bon vouloir des fédérations sportives, des écoles, des clubs, de reconnaître ces brevets dans d’autres cadres!
P.ex. dans le cadre du CAS, les brevets de chef de groupe (ex JS1) et chef de cours (ex JS2) sont reconnus au même titre que les brevets des cours de chefs de courses donnés par le CAS.[/quote]
Oui tout à fait exact ( les ages changent selon les sports) et en plus ils ne sont pas obligatoires, mais conseillés et les prescriptions concernant les activités ont souvent valeur de jurisprudence en l’absence d’autres textes

[quote=« jeanpaulpeyrot, id: 1103217, post:28, topic:105903 »]Sans vouloir comparer ce qui ne l’est pas, un médecin ou un kiné, ou une informière ne voit pas son diplôme remis en cause par des changement dans la formation.
Un vieil ingénieur ne voit pas son diplôme remis en cause par le changement d’outils ( de la règle à calcul à exel)
C’est à eux de s’adapter.
Quand un diplôme est obtenu, il n’est pas remis en cause par de nouvelles formations. C’est démagogique et trollesque de poser la question.[/quote]

C’est pas du tout trollesque et c’est exactement ce à quoi je voulais en venir. Il me semble (si j’ai bien compris) qu’on veut exclure des moniteurs étrangers qui exerçaient jusque là en France au prétexte qu’ils n’ont pas cet eurotest dorénavant nécessaire. Donc clairement un changement de formation remet en cause le droit d’exercer de gens qui l’avaient auparavant. Et le problème c’est que cette exigence ne semble pas s’appliquer aux profs ESF mais uniquement aux profs étrangers. Si c’est pas de la discrimination je ne m’y connais pas.

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

Le titre du sujet était tout à fait approprié. Il est regrettable que le modérateur a jugé bon de le changer car il n’avait rien d’insultant et qu’il relève de la liberté d’expression.

Il faut savoir que ce si la préfecture et la DDJS refuse l’équivalence du diplôme suisse c’est précisément parce que l’ENSA considère les qualifications comme n’étant pas équivalente. La notion d’équivalence est très subjective dans ce domaine et comment demander à un moniteur de 50 ans de passer l’Eurotest.

Cette situation est particulièrement inacceptable lorsque l’on sait avec quelle facilité la suisse accorde la reconnaissance des diplômes français dans le domaine de la médicale et de l’éducation et autres professions réglementés. Que ce passerait-il si la Suisse appliquait avec la même rigueur la reconnaissance des diplômes français aux travailleurs frontaliers??

L’ENSA agit en représailles au fait que la Suisse refuse d’adhérer à l’UE car il faut savoir qu’entre Paris (ministère) et Chamonix (ENSA) il existe une certaine animosité à l’égard des voisins helvétiques sur ce thème.

L’ENSA doit respecter le choix du peuple suisse et appliquer la réciprocité en matière de reconnaissance de diplôme indépendamment du fait qu’elle refuse d’adhérer à l’UE.

J’invite le modérateur à rétablir le titre de la discussion.

Alors autant on peut trouver cette décision inappropriée et y voir du protectionnisme déguisé, autant on peut accuser l’ENSA de vouloir protéger « ses » profs, mais alors ces considérations sur des représailles de l’ENSA contre la Suisse c’est du gros n’importe quoi. Je doute fortement que l’ENSA ait une quelconque opinion sur l’adhésion de la Suisse à l’UE.

[quote=« Pïerre*, id: 1103221, post:30, topic:105903 »]

[quote=« jeanpaulpeyrot, id: 1103217, post:28, topic:105903 »]Sans vouloir comparer ce qui ne l’est pas, un médecin ou un kiné, ou une informière ne voit pas son diplôme remis en cause par des changement dans la formation.
Un vieil ingénieur ne voit pas son diplôme remis en cause par le changement d’outils ( de la règle à calcul à exel)
C’est à eux de s’adapter.
Quand un diplôme est obtenu, il n’est pas remis en cause par de nouvelles formations. C’est démagogique et trollesque de poser la question.[/quote]

C’est pas du tout trollesque et c’est exactement ce à quoi je voulais en venir. Il me semble (si j’ai bien compris) qu’on veut exclure des moniteurs étrangers qui exerçaient jusque là en France au prétexte qu’ils n’ont pas cet eurotest dorénavant nécessaire. Donc clairement un changement de formation remet en cause le droit d’exercer de gens qui l’avaient auparavant. Et le problème c’est que cette exigence ne semble pas s’appliquer aux profs ESF mais uniquement aux profs étrangers. Si c’est pas de la discrimination je ne m’y connais pas.[/quote]

J’aurais tendance à répondre oui à ta dernière phrase:

Pour éviter de dire des trolleries, il faut être précis:
Prenons la plus grosse:
Il n’y a pas de prof ESF. Il y a des moniteurs diplômés ou en formation, qui exercent au sein de l’ESF ( pour la majorité d’entre eux) mais aussi au sein d’autres groupements , ou même comme indépendants ou comme salariés dans des clubs, des associations, des entreprises diverses. Le titre de professeur de ski a pu être donné aux premiers diplômés mais mien des chutes de neige et des réformes sont passées là dessus.

Le reste est un peu à l’avenant mais je préfère en rester là, ce serait trop long et fastidieux pour tout le monde de le démonter.
Bonnes sorties cet hiver et bon noel à tous.

Non, non, non. Ce qui ne va pas, c’est le planter de bâton.

[quote=« jeanpaulpeyrot, id: 1103238, post:33, topic:105903 »]J’aurais tendance à répondre oui à ta dernière phrase:

Pour éviter de dire des trolleries, il faut être précis:
Prenons la plus grosse:
Il n’y a pas de prof ESF. Il y a des moniteurs diplômés ou en formation, qui exercent au sein de l’ESF ( pour la majorité d’entre eux) mais aussi au sein d’autres groupements , ou même comme indépendants ou comme salariés dans des clubs, des associations, des entreprises diverses. Le titre de professeur de ski a pu être donné aux premiers diplômés mais mien des chutes de neige et des réformes sont passées là dessus.

Le reste est un peu à l’avenant mais je préfère en rester là, ce serait trop long et fastidieux pour tout le monde de le démonter.
Bonnes sorties cet hiver et bon noel à tous.[/quote]

OK méa culpa pour « prof de l’ESF » et merci du correctif.

Mais trop facile et très incorrect de décider de s’arrêter là. La moindre des choses étant quand on accuse quelqu’un de démagogie d’avancer quelques arguments dans ce sens mais évidemment ça prend plus de temps que de balancer…

Je préfère mettre cette attitude désagréable sur la frustration dues aux conditions ski actuelles.

Pas d’accord, ton titre initial modifiait l’information donnée par la Tribune de Genève en impliquant l’ENSA ce que n’avait pas fait l’auteur de l’article. Une Actualité ne doit pas être transformée ou déformée. Cela n’a rien à voir avec la liberté d’expression, c’est une simple question d’honnêteté intellectuelle.

Concernant l’ENSA, celle-ci n’a ni l’autorité, ni le pouvoir de décider et de faire appliquer une réglementation de ce genre qui n’est tout simplement pas de son ressort. Il ne faut pas tout mélanger.

[quote=« Intergriski, id: 1103226, post:31, topic:105903 »]L’ENSA agit en représailles au fait que la Suisse refuse d’adhérer à l’UE car il faut savoir qu’entre Paris (ministère) et Chamonix (ENSA) il existe une certaine animosité à l’égard des voisins helvétiques sur ce thème.

L’ENSA doit respecter le choix du peuple suisse et appliquer la réciprocité en matière de reconnaissance de diplôme indépendamment du fait qu’elle refuse d’adhérer à l’UE.[/quote]

Ces affirmations reviennent à accorder une compétence et un pouvoir à l’ENSA qu’elle n’a pas, mais qui sont du ressort de l’État. Elles transforment ce sujet pourtant sérieux en troll.

Reporte toi au message de Freenours et d’autres pour une analyse plus réfléchie de la situation.

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

FAUX la reconnaissance de qualification dépend à 100% de la décision de l’ENSA. L’Eurotest a également été mis en place par l’ENSA. Elle a le droit d’imposer ses règles dans son pays, mais j’ai le droit de le dénoncer!

Posté en tant qu’invité par Intergriski:

Par analogie l’ENSA pourrait aussi faire passer le probatoire à tous les guides suisses qui viennent travailler en France, mais là elle s’abstint car elle n’aimerait pas l’idée que les guides français doivent passer un examen pour gravir le Cervin ou faire une haute route.

Je ne pense pas que la pertinence de ces propos font du sujet un troll!!

Alors svp modérateur rétablissez le titre!!!

Posté en tant qu’invité par Calamity Jane:

Dieu créa les hommes…Monsieur Colt les rendis égaux :cool:

@ Intergriski, Je maintiens : l’ENSA n’a ni l’autorité, ni le pouvoir de décider et de faire appliquer une réglementation de ce genre qui n’est tout simplement pas de son ressort. Tu confonds vraiment tout, l’ENSA est une école dépendant du ministère des sports. L’ENSA n’est pas à elle toute seule le gouvernement, le ministère des sports, la gendarmerie. Les premiers sont les décideurs, la dernière s’assure du respect de la réglementation. Au sens où tu l’entends tu aurais aussi bien pu qualifier la gendarmerie de ‹ protectionniste ›. L’ENSA au milieu reste dans sa mission en formant et validant les niveaux dans une politique décidée à un niveau supérieur. Désolé, mais elle peut faire un mauvais boulot dans son domaine et on peut la critiquer dans l’exécution de ses missions, je ne sais pas, mais lui donner un rôle politique, c’est taper à côté de la plaque et c’est effectivement digne d’un troll. Il faudrait que dans ta démarche, tu montes d’un cran et que tu t’adresses au niveau supérieur, c’est-à-dire au niveau du gouvernement, sur l’existence même de ce test, qui au passage ne s’applique pas qu’aux suisses.

Pour en revenir au fond du sujet, tu as dû noter qu’un questionnement était apparu dans la discussion à propos du cursus de formation des moniteurs suisses. Il en ressort que s’ils suivent un cursus analogue aux moniteurs français, cette situation n’a pas lieu d’être, mais que si ce n’est pas le cas, il n’y a rien d’incohérent à ce que leur niveau soit validé pour exercer en France. Tu devrais vraiment lire les autres réponses que je t’ai recommandées pour élargir ta réflexion, ça m’apparaît indispensable au lieu de t’enfermer dans une querelle anti-ENSA qui n’aboutira à rien mais qui occulte le sujet de fond.

Quand j’ai lu ton titre initial, j’ai pensé que L’ENSA avait recalé des candidats pour des raisons discutables, alors que le titre de l’article de la Tribune de Genève est beaucoup plus explicite et plus accrocheur. Il donne plus de visibilité au sujet qui te préoccupe. Si c’est l’ENSA qui te gêne, ce thème n’est pas forcément le meilleur pour lui chercher des noises car elle ne fait que son boulot, si c’est la nécessité de passer l’eurotest pour travailler en France, alors c’est ce sujet qu’il te faut aborder et pas un sujet annexe.