Posté en tant qu’invité par gruyere:
Et oui, pour preuve, je part avec deux guides.
Un jeune +30, enorme technicien, ouvreur de nouvelles voies surtout quand c’est au dessus de 90° ( la voie, pas la gnole !!! bandes de soiffard), avec qui à chaque fois on s’eclate comme des oufs.
Un " ancien " +50, là c’est la sagesse ( de plus une experience enorme ), c’est pareille c’est les larrons en foire !!!
Bien oui, à chaque fois c’est du bohneur,
Merci à eux deux.
Eric
Posté en tant qu’invité par guido:
à quel prix ?? … la course, ou la journée de guide « sympa » ?
Posté en tant qu’invité par gruyere:
Partager,
Quand tu es en montagne avec un guide, ton ( ta ) partenaire, ou seul tu galere, t’as mal, tu ris, tu pleure, tu te fait plaisir, tu fait plaisir, tu recoit, tu donnes, tu partage, et redescendu, tu vas au bistrot et que coule la biere !!!
Remets en une tavernier, c’est la mienne.
Et toi mon cher Guido tu vient parler de Fric. T’as pas tout compris, on t’expliquera !!!
Toutes mes amities
Eric
Posté en tant qu’invité par Marie B:
gruyere a écrit:
Quand tu es en montagne avec un guide, ton ( ta ) partenaire,
ou seul tu galere, t’as mal, tu ris, tu pleure, tu te fait
plaisir, tu fait plaisir, tu recoit, tu donnes, tu partage, et
redescendu, tu vas au bistrot et que coule la biere !!!Remets en une tavernier, c’est la mienne.
Et toi mon cher Guido tu vient parler de Fric. T’as pas tout
compris, on t’expliquera !!!
Belle remarque 
Posté en tant qu’invité par guido:
Tu veux dire quoi là avec ta pub « gratuite » pour des guides « payants » ?
Explique-toi un peu …
… car si je te comprends bien non seulement tu payes ton guide mais en plus tu lui offres une bière voire deux pour le remercier de t’avoir plumé !?
NB : relevé sur SNGM.fr
« Pour la saison 2006, le SNGM propose une fourchette de prix allant de 250 à 340 € la journée. »
Sinon pour une course à l’engagement, le Mont Blanc Voie normale est à 700 € ???..
Posté en tant qu’invité par Tifred:
Ben oui, moi ça m’est arrivé de payer une bière à un guide que j’ai engagé (la réciproque peu être vraie également), et ça ne me dérange même pas!!
Seul truc: Je ne considère pas qu’il m’ait plumé. Mais manifestement, on n’a pas la même conception de ce pourquoi on engage un guide!!
Tifred
Posté en tant qu’invité par K’ascade:
Tifred, tu dis ça pour que je te paye uune bière quand on va en montagne ?? Lol !
Au fait t’as fait quoi finalement la semaine dernière ? Et tu fais quoi ce WE ?
Posté en tant qu’invité par dalle en pente:
Réfléchis bien au bilan sur l’année…
Si tu te fais 700€ NET par jour pendant toute l’année, t’es Crésus ca c’est clair -
mais ca a rien a voir avec la réalité (enfin avec la réalite de guide…)
Il y a les mois qui sont pas l’été (m’est avis qu’en octobre, ils remplissent pas leurs agendas, je me trompe?..)
Y’a les jours qu’il fait pas beau
Y’a les jours de repos (ben oui quand meme ils doivent bien se reposer de temps en temps non?)
y’a les journées de montées en refuge et déplacements
y’a les assurances
y’a les charges (sociales et autres) diverses et variées
y’a le matos
et je suis pas guide, j’en oublie surement la moitié
(et pis y’a les risques aussi, de grimper tout le temps avec n’importe qui je suis pas sûr que j’aimerais beaucoup)
Alors je pense que ca doit être passionnant comme boulot, vivre à l’air, faire découvrir la montagne aux gens ca c’est le gros panard (si les gens sont cool); mais une arnaque facile pour s’enrichir, là je crois vraiment pas.
PS : Peut-être qu’un vrai guide pourrait compléter et corriger?..
Posté en tant qu’invité par Paul G:
Ordre de grandeur :
Pour savoir ce que gagne le guide, enlever le cout des assurances, de tous les frais annexes, des impots (un guide à son compte, c’est une entreprise), diviser par deux, multiplier par le nombre de jour D’ACTIVITE (pas payé pendant ses congés), et voilà. Et là dessus, il paye des impôts sur le revenu, comme tout le monde.
Par curiosité, j’ai essayé d’estimer : je dirai qu’un guide doit avoir à peu près un salaire de prof, avec qd-même + d’incertitudes, et une difficulté à aller jusqu’à l’âge de la retraite (faut des genoux solides !)
Et toi, tu fais quoi, guido ?
Posté en tant qu’invité par marmotton:
Change de pseudo mec !!!
Si il y en a qui ont les moyens ils se payent un guide et c’est tant mieux !
Les autres ils font comme ils peuvent mais faut pas critiquer ce métier notamment au niveau de l’aspect financier car les risques sont bien là et sont pas chers payer ! il y a plein d’explication très claires dans les autres messages ! et si tu commence comme ça tout le monde s’enrichit sur le dos des autres : les remontées mécaniques, le taxi, le boulanger, … il n’y a que ceux qui n’ont pas d’activité lucrative qui ne font pas payer les autres ! c’est lemode de fonctionnement de notre société capitaliste !!! mais c’est un autre débat (bien long celui là…)
Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:
dalle en pente a écrit:
Réfléchis bien au bilan sur l’année…
Si tu te fais 700€ NET par jour pendant toute l’année, t’es
Crésus ca c’est clair -
mais ca a rien a voir avec la réalité (enfin avec la réalite de
guide…)
Il y a les mois qui sont pas l’été (m’est avis qu’en
octobre, ils remplissent pas leurs agendas, je me trompe?..)Y’a les jours qu’il fait pas beau
Y’a les jours de repos (ben oui quand meme ils doivent bien
se reposer de temps en temps non?)y’a les journées de montées en refuge et déplacements
y’a les assurances
y’a les charges (sociales et autres) diverses et variées
y’a le matos
et je suis pas guide, j’en oublie surement la moitié
(et pis y’a les risques aussi, de grimper tout le temps avec
n’importe qui je suis pas sûr que j’aimerais beaucoup)Alors je pense que ca doit être passionnant comme boulot, vivre
à l’air, faire découvrir la montagne aux gens ca c’est le gros
panard (si les gens sont cool); mais une arnaque facile pour
s’enrichir, là je crois vraiment pas.PS : Peut-être qu’un vrai guide pourrait compléter et
corriger?..
Guide, pain quotidien
En tant qu’indépendant, chaque guide organise ses activités en fonction de ses goûts, de ses points forts, de son âge, de son lieu de domicile, des aléas de la météorologie et des possibilités du marché.
A l’ordinaire, il ne vit pas d’exploits olympiques sans cesse renouvelés.
Ses journées de travail débutent bien avant que le soleil ne commence à réchauffer l’atmosphère et se prolongent souvent fort tard, de temps à autre jusqu’à la nuit. La répétition des efforts, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, sans aucune interruption parfois, qu’il fasse soleil ou par temps de neige et de fort vent, usent son organisme. Il crapahute, trace le chemin, à grands coups de piolet taille des marches dans la glace vive, escalade des rochers pas forcément difficiles mais souvent enduits de verglas, cherche les passages les plus sûrs conduisant au sommet, assure son client et l’encourage, enseigne les diverses techniques de l’escalade, de l’alpinisme, du ski, du sauvetage, de l’orientation… De retour au refuge, il prend soin du matériel qu’il faut sécher, occasionnellement remettre en état, organise la journée suivante, fait la conversation. Des fois, il arrive qu’après avoir pris congé de son client, le guide doive, dans ce qui reste de jour et dans la nuit, rallier un autre refuge qu’il atteindra à l’heure où son nouveau compagnon d’ascension s’attaquera à son petit déjeuner. Sans prendre de repos, le guide enchaînera alors deux journées et une nuit de travail.
Bien sûr, étant indépendant, il ne connaît ni les jours fériés payés, ni les vacances rémunérées, ni les heures supplémentaires rétribuées, ni les assurances sociales… caisse de retraite et compagnie. Il se débrouille.
Une chose est certaine, pour s’en sortir, il doit bosser.
« Le métier est dur, pour commencer, il faut se lever ! » dit volontiers un de mes collègues.
L’exercice est parfois poussé jusqu’à la frénésie, et constants sont les déplacements pour changements de lieux de travail d’un massif montagneux à un autre.
Une fois, arrivé au terme d’un enchaînement de plusieurs mois sans un seul jour de repos, les traits tirés, amaigri au point de pouvoir, comme une lettre, être glissé sous une porte fermée, je croisai un de mes voisins (pendant ses loisirs, il pratique l’escalade ‘plaisir’). Avisant mon teint hâlé, cet indomptable fonctionnaire me lança fort aimablement : « Nous on bosse ! »
(Autrement dit : « Y’en a qu’ont de la chance, toujours à ne rien foutre d’autre que de se promener en montagne ! »)
Sur un point, un seul, je lui donne raison : avoir du travail, un métier (que ce soit boulanger, dentiste, enseignant, facteur, cantonnier, avocat, médecin, paysan, guide de montagne ou autre…), le pratiquer, bosser, c’est une chance fantastique.
Les guides de montagne ‘professionnels à plein temps’ (id est : ceux qui gagnent leur vie en pratiquant le métier à l’exclusion de tout autre) qui font fortune sont rares. Au moins autant que l’abominable homme des neiges. Beaucoup, à force de vaillance, supportent de longues années la rudesse de leur existence, puis, trépassent sans crier gare sur le flanc décharné d’un pic rébarbatif, frappés par une pierre ou par un bloc de glace, ensevelis sous une avalanche, engloutis par une crevasse, ou encore, éparpillés en plusieurs morceaux après être tombés. Quelques-uns, à leur immense stupéfaction, quittent ce monde précaire dans leur lit, entourés de considération et de chaleur.
(Extrait de mon ouvrage : L’appel de la montagne, 2003.)
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par gruyere:
C’est cool c’est Tifred qui regale les bieres.
Merci K’ascade de m’offrir ta mousse.
A la tienne Etienne, euh non pardon Marcel
Posté en tant qu’invité par fred:
De bonnes paroles, bien écrit. Mais la chance du guide contrairement à l’ouvrier c’est quand même de respirer du bon air. Dans chaque métier il faut relativiser je pense pour y trouver son bonheur car c’est par le travail que la société vie.
Posté en tant qu’invité par Sylv@in:
Deja, les 700 euros c’est pour 2 jours … ca change un peu !
Sois un peu objectif quand tu donnes ce genre d’infos.
Posté en tant qu’invité par guido:
Marmotton a écrit :
« Change de pseudo mec !!! »
désolé mais mon nom de famille c’est Lammer : comprenne qui pourra !
Pour le reste la provocation est dans le titre du message de départ, non !!
Posté en tant qu’invité par hiatus:
Que fais tu comme métier ou de quelle planète viens tu pour croire que 700€, c’est net dans la poche? La sécu, etc… et les gens qui sont sensés faire tourner le pays (services publics, ils appelene ça…), avec quels sous ils vivent??? Sinon celui des cotisants; dont font parties les professions libérales, entre autres; dont font parties les guides. J’ai la chance de pouvoir m’en passer, mais ne suis pas envieux de celui qui se régale avec… Et la généralisation du bon ou du mauvais, de l’honnète ou de l’escroc, vaut bien souvent autant pour le guide que pour le client ou que pour le pratiquant lambda. Il est vrai qu’en france il y a une certaine tendance à penser que celui qui gagne de l’argent, il faut bien qu’il le prenne à quelqu’un!
Posté en tant qu’invité par hiatus:
Excuse;
Mauvais adressage.
Les concernés se reconnaitrons
Posté en tant qu’invité par mush69:
guido a écrit:
Tu veux dire quoi là avec ta pub « gratuite » pour des guides
« payants » ?
Explique-toi un peu …
… car si je te comprends bien non seulement tu payes ton
guide mais en plus tu lui offres une bière voire deux pour le
remercier de t’avoir plumé !?NB : relevé sur SNGM.fr
« Pour la saison 2006, le SNGM propose une fourchette de prix
allant de 250 à 340 € la journée. »
Sinon pour une course à l’engagement, le Mont Blanc Voie
normale est à 700 € ???..
quel métier fait-tu guido ?
si tu es a ton compte combien facture tu tes heures ?
si tu es salarié combien pense - tu que ton employeur facture tes heures
si tu es fontionnaire regarde ce que coutent les impots
connais-tu le cout horaire du dépannage d’1 vulgaire photocopieur ?
quand tu sera renseigné , tu deviendra peut-être plus modéré dans tes propos .
Posté en tant qu’invité par Marie B:
mush69 a écrit:
connais-tu le cout horaire du dépannage d’1 vulgaire
photocopieur ?
Dans le même registre, je viens de dépenser 55 euros pour une intervention de Darty (forfait) pour dépanner mon lave-linge. L’intervention a pris une demi-heure. Au delà de cette demi-heure, le forfait augmente. Donc, si je compte bien, j’aurai peu de prestations de mon guide si il me facturait le même tarif. Ce qui te gêne Guido c’est que certains puissent dépenser 265 euros pour une journée de montagne, pas le prix horaire de cette prestation. Et alors, si certains peuvent et ont besoin d’un guide !!! Le mien aussi je lui paie un verre le soir et en plus, il vient dîner à la maison.
Posté en tant qu’invité par Marie B:
En fait, Guido, le but de mon post et celui d’autres est juste de vouloir t’expliquer que ta vision des choses est faussée par ton manque de connaissances du sujet et peut-être par un manque de recul 
?