Posté en tant qu’invité par Xavier:
1-
Les communautés de grimpeurs, c’est sur, il y en a eu dans certains coins et à certaines époques : Bleau à l’époque Pierre Allain, les années 80 dans le Sud avec Edlinger et Bérhault, des communautés de grimpeurs / alpinistes à Cham, dans les Calanques (pour les plus connues).
A parler de communauté entre tous les grimpeurs, je crois pas. Par contre il y a une certaine sympathie entre grimpeurs, et une solidarité. La grimpe est un sport de pleine nature, ce qui implique d’être ouvert d’esprit un minimum. La grimpe a aussi un passé « marginal » qui contribue à ça sans doute.
Il n’est pas rare d’échanger les sensations, les conseils, et de passer une corde ou de récupérer les dégaines pour une cordée voisine quand on peut. Ca c’est surement le côté responsable de la grimpe (tu tiens la vie de ton pote dans les mains, donc tu vas conserver un peu de cette responsabilité pour les autres aussi).
Je le remarque tant qu’il n’y a pas surpopulation. Les choses changent à mon avis lorsqu’il y a beaucoup de monde : l’ambiance se dégrade alors nettement. Je sais pas ce qu’en pensent les autres…
2-
Pour les vêtements, spécialement, c’est quelque chose qui me fait un peu chier, de dépenser 400 balles dans un bermuda, même dans un Präna… alors je chope ou je recycle des fringues costauds et pratiques…
Pour l’habillement montagne et pour le matériel, je recherche le côté pratique et performant, le côté design ne m’intéressant vraiment pas. Le bouche à oreille et les échanges de conseil marchent pas mal… ainsi que les tests dans les journaux (vestes, cordes, casques, baudards…).
Je me méfie en général des gadgets : des bons trucs finissent toujours par sortir du lot, mais en général ça se sait. En montagne et en grimpe, la base reste du matos simple et costaud.