Les ferrailleurs du rêve

Posté en tant qu’invité par ZeBadGuy:

« - Catherine Destivelle (…) « Quand on va dans les Dolomites (…) après avoir pratiqué l’escalade sportive moderne, on s’aperçoit que l’on ne sait plus grimper ». »

L’escalade sportive moderne pour moi ce n’est pas des voies rocheuses en montagne, si ?

  • Un magazine de montagne sérieux mettant en couverture une photo permettant de croire qu’il est normal de se lancer dans de grandes voies au fin fond du Mali avec le seul équipement utilisé dans les moulinettes aseptisées de nos falaises proches (Vertical n°119, Juin 99)"

Ben si la voie est equipée entierement de spits on va pas prendre des friends pour le plaisir quand meme ? Tu aurais préféré une photo avec des beaux spits brillants et Arnaud Petit avec un jeu complet de friends au baudrier ? Il me semble bien que ces voies en question etaient plutot dures et qui plus est nouvelles donc où est le scandale dans leur équipement ?

Posté en tant qu’invité par Pascal:

ZeBadGuy a écrit:

« - Catherine Destivelle (…) « Quand on va dans les
Dolomites (…) après avoir pratiqué l’escalade sportive
moderne, on s’aperçoit que l’on ne sait plus grimper ». »

L’escalade sportive moderne pour moi ce n’est pas des voies
rocheuses en montagne, si ?

Evidemment non et justement : comment faire pour grimper en sécurité dans les Dolomites (qui ne sont pas des falaises, on est bien d’accord ?), sur un équipement des Dolomites alors qu’on a fait que de la falaise avec 1 clou tous les 2 mètres. Hier j’ai relevé une phrase dans une description de grande voie qui disait en gros : voie entièrement équipée mais attention il n’y a des spits que tous les 3-4m ! Argh tout de même, non ?

Posté en tant qu’invité par prof choron:

A quand les distributeurs de coca cola au pied des voies ?

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Pour les rêveurs sans ferraille…

Allez faire un tour dans les Aiguilles de Bavedda, ou les faces cachées du Cintu, de la Paglia Orba ou du Tafonatu…

Malgré les noms exotiques, c’est (pour l’instant) en France…

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

Et puis les arguments de "Oui heuu mais nous on veut pas que l’escalade soit réservé a une élite qui sache poser des coinceurs etc… " Ca se démonte dans tous les sens cet argument:
1/ on peut poser des coinceurs dans du 3 et du 4 sans problème (les autres pays font comment??)
2/ Avec tous les sites équipées deja en france vous avez de quoi grimpez toute une vie que vous n’aurez jamais fait toute les voies de votre niveau…
Alors faudrait p’tetre arreté l’hypocrisie…

Posté en tant qu’invité par Foué:

Un de mes chantiers d’équipement actuel se nomme « rêve de ferrailleur » …

C’est te dire !!!

La base c’est le respect mutuel de tous les types de pratique, il faut donc effectivement laisser de la place pour que chacun puisse s’exprimer …
Pour ce qui est du réequipement le plus souvent sauvage (c’est à dire sans concertation de la communauté grimpante) de voies classiques de TA, il est clair que c’est un problème. Des groupements alternatifs tel que ITa (initiative Terrain d’Aventure) essaient de secouer le cocotier (parfois dans l’hystérie de certains qui font de la récupèration). Ce ne sont heureusement pas les seuls et pour exemple, la commission équipement du CD FFME 38 a décidé de prendre en compte ces questions pour permettre une évolution concertée de l’équipement des classiques sur le département.

Comme quoi, les français ne sont pas tous pervertis par la secte du grand « tousspits » et envisage la grimpe sous l’angle « chacun sa barque mais tous dans le même bateau » …

Amis grimpeurs de tous poils
Salut !

Foué

Posté en tant qu’invité par Francois:

« Un de mes chantiers d’équipement actuel se nomme « rêve de ferrailleur » »

Et pourquoi pas « les rêvailleurs du fer »?

Sinon, que faut-il entendre par « une évolution concertée de l’équipement des classiques
sur le département »?

Posté en tant qu’invité par jkl:

Je te signale que la quantité de ferraille en Corse commence à rattrapper le continent.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Certes… mais essentiellement en Restonica (je ne parle que des grandes voies, bien sûr), et toujours sur des itinéraires nouveaux…

Il y a encore largement de quoi s’amuser sur l’île de Beauté…

J’ai pu faire cet été, dans un coin paumé, une voie en terrain complètement vierge (ce qui ne veut pas dire que personne n’y soit passé, mais en tout cas personne n’y avait laissé de trace). Sur coinceurs, plus quelques pitons posés et ôtés. Et il n’y a de nouveau plus de traces…

Je voulais juste dire que l’aventure, là-bas, est encore possible ! mais forcément, elle n’est pas sur les topos…

Posté en tant qu’invité par Foué:

« évolutions concertées » = concertation avant évolution = se poser la question ensemble de la nécessité ou non de faire évoluer l’équipement de certaines voies.

Le but est donc d’éviter les rééquipements sauvages et exagérés de certaines classiques qui sont très bien en l’état tout en permettant quand même de faire vivre les falaise = l’immobilisme aveugle tue et le modernisme forcené detruit tout …

Comme dirai maitre Yoda : trouver l’équilibre vous devez …

Foué

Posté en tant qu’invité par ZeBadGuy:

« comment faire pour grimper en sécurité dans les Dolomites (qui ne sont pas des falaises, on est bien d’accord ?), sur un équipement des Dolomites alors qu’on a fait que de la falaise avec 1 clou tous les 2 mètres »

On peut grimper en sécurité dans les Dolos ? :wink:
Plus sérieusement je dirais et alors ? Beaucoup de grimpeurs ne veulent pas entendre parler des Dolomites ça les regarde non ? S’ils sont assez cons pour aller faire la voie du poisson sans avoir jamais fait de grande voie c’est un autre problème.

" Hier j’ai relevé une phrase dans une description de grande voie qui disait en gros : voie entièrement équipée mais attention il n’y a des spits que tous les 3-4m ! Argh tout de même, non ?"

Ouais bon c’est un peu abusé. Va à Saint-Léger, Céüse, dans le verdon il n’y a pas en moyenne un spit tous les 2 metres.

Posté en tant qu’invité par Pascal:

ZeBadGuy a écrit:

On peut grimper en sécurité dans les Dolos ? :wink:
Plus sérieusement je dirais et alors ? Beaucoup de grimpeurs
ne veulent pas entendre parler des Dolomites ça les regarde
non ? S’ils sont assez cons pour aller faire la voie du
poisson sans avoir jamais fait de grande voie c’est un autre
problème.

Attend, faudrait tout de même pas sortir les phrases de leur contexte ! Ma première réponse concernait le fait que tu parlais d’escalade sportive en gueulant sur le texte d’Amy et sur les posts précédents alors que nous ne parlions que de grandes voies. Tu me réponds en citant Destivelle et j’en fait de même en te disant que oui effectivement il s’agit de parler de l’équipement en grande voie montagne et pas en falaise puisqu’elle parle des Dolomites. Rien à voir avec le fait que des grimpeurs sportifs en est ou non quelque chose à faire des Dolomites.

Ce qui est dit par contre, c’est qu’avec un équipement partout sportif (y compris dans nos montagnes), quelqu’un qui voudrait aller grimper ailleurs va se trouver mal très rapidement. Si tu n’as l’habitude de grimper qu’avec un spit tous les 2m quel que soit le terrain, comment veux-tu voir dans un terrain où il n’y en a pas, le becquet qui te permet de passer une sangle, la fissure piège à coinceurs, comment veux-tu deviner l’itinéraire ? Tu n’as plus aucune référence à ces niveaux là. Ta seule référence c’est le prochain spit.

Ouais bon c’est un peu abusé. Va à Saint-Léger, Céüse, dans
le verdon il n’y a pas en moyenne un spit tous les 2 metres.

Bien sur et alors cela empêche-t-il de grimper ? En 1978 (ou 1980, ma mémoire flanche :wink: LunaBong, Mangoustine scatophage, le pilier des Ecureuils, Necronomicon, Pichenibule, La Demande et bien d’autres se faisaient déjà. Mais effectivement, on y allait plus dans un esprit « montagne » que dans un esprit « falaise ».

Posté en tant qu’invité par Louis:

Etes vous sûr que Bernard Amy cautionne la diffusion de ces textes déjà anciens ?
Qui lui a demandé l’autorisation de publication ?
Etes vous sur que Bernard Amy n’a pas changé depuis la publication de ces textes ?
Quand Bernard Amy a-t-il publié ces textes ? Dans quel contexte ?
Romain a fait du copier/coller sans indiquer la source ni l’auteur… ces textes ne sont ils pas sorti d’un contexte ?

Posté en tant qu’invité par Charles:

En l’occurence , c’est l’hopital qui se fout de la charité … quand un certain Louis recopie un texte d’un certain François pour le publier sur son site sans lui en demander l’autorisation … amusant non? Idem quand tu parles de sortir un écrit de son contexte …

Charles

Posté en tant qu’invité par Louis:

Charles écrit :
En l’occurrence, c’est l’hopital qui se fout de la charité … quand un certain Louis recopie un texte d’un certain François pour le publier sur son site sans lui en demander l’autorisation … amusant non? Idem quand tu parles de sortir un écrit de son contexte …

Louis :
Excellente observation.
Tu dois parles des textes visibles depuis cette adresse : http://www.pyrenees-pireneus.com/RANDO_vuescurieusement.htm

Ma réponse à l’observation de Charles :
1/ Pour ne pas sortir les textes de leur contexte, il est mentionné la date, le texte intégrale et le contexte de l’époque est relaté alors qu’il est omis dans les textes cités.
2/ L’Article L113-1 du Code de la propriété intellectuelle stipule : «La qualité d’auteur appartient, sauf preuve contraire, à celui ou à ceux sous le nom de qui l’œuvre est divulguée.». Or, le texte d’origine n’indiquait qu’un prénom d’expéditeur, sans adresse, aucun nom, aucune signature… donc anonyme. Difficile de nommer l’auteur et de déterminer le propriétaire de « l’œuvre ».
3/ L’affaire a fait suffisamment de bruit pour que l’auteur potentiel et présumé puisse se manifester en privé étant entendu que je ne suis pas du genre à me cacher et que mon adresse et mon nom sont parfaitement identifiables. Sauf erreur de ma part, personne ne s’est manifesté (du moins clairement identifié) sous une forme ou une autre.
4/ Les textes ont été cités pour permettre un commentaire et éviter toute mauvaise interprétation.

Le contexte est donc très différent des textes de Bernard Amy où l’auteur des post ne mentionne pas l’auteur ni la date de parution ou de rédaction.
Mais cette affaire concerne Bernard Amy :slight_smile:

Quelques infos ici : http://www.pyrenees-pireneus.com/AUTEUR_index.htm

Louis

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Louis : tu as raison, il ne s’agit pas de la même chose.

La récupération et diffusion que tu avais faite du texte de François visait à salir sa réputation.

La reproduction par Romain du texte de Bernard Amy semble plutôt faire honneur à ce dernier.

Et moi je dis que ton intervention ne te fais pas honneur du tout.