Les femmes et le MAM

Posté en tant qu’invité par l’Abbé Davin:

Suite à un voyage en Bolivie, j’ai pu constater que nous n’étions pas égaux devant le mal aiguë des montagnes. J’ai eu également l’impression que les femmes supportaient bcp mieux la chute de pression que les hommes.

Réalité scientifique ou simple concours de circonstances ?

Posté en tant qu’invité par cecile:

Juste ma petite expérience en la matière. Quand nous sommes allés en Bolivie en 99, c’est ce qu’on a pu constater. Qques jours après être arrivés nous allons faire une bouse de 5500m au dessus de la Paz : un truc caillouteux, paumatoire et interminable. Je me traîne toute la journée et je me demande comment je vais pouvoir le surlendemain faire le Huayna Potosi (6000m et des cm)qui est en face… le lendemain nous montons au bivouac non pas des argentins qui est sur le glacier mais 400m plus bas à la limite de celui-ci. Sacs lourds, montée dure et pourtant courte (500m). A ce bivouac nous discutons avec 3 gars jeunes et costauds qui reviennent du sommet : ils ont mis 5h pour la montée (1000m de D+)… je flippe tablant sur au moins 6h. La nuit est peu reposante car bruyante (ça bavasse toute la nuit dans la tente à côté) et courte (lever 2H). Résultat : 3h30 de montée, une caillante pas possible au sommet(le jour se lève à peine), nous avons rattrapé et doublé toute les cordées parties du camp des argentins et je « traîne » mon copain pendant toute la montée (…). En prime une petite variante plus raide pour arriver au sommet dans laquelle nous doublons allégrement un guide et son client. Et rebelote quasi similaire sur les 2 autres sommets, le Sajama où les guides boliviens qui trainent leurs groupes nous félicitent…et l’Illimani. C’est bon…

Posté en tant qu’invité par l’Abbé Davin:

Merci Cécile ce n’est pas très scientifique mais je crois que les femmes devraient tenter plus svt les 8000 !!

Posté en tant qu’invité par Encyclopedia Universalis:

Réalité scientifique, hélas: quand le monsieur il a une chute de pression, eh bien il ne peut plus grimper, alors que la madame elle peut au moins faire semblant.

C’est pô juste :frowning:

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Ah ok ok. D’où l’expression MAM: Madame A Mimé.

Chute de pression? Eh Etienne: essaye le Viagra plutôt que l’air comprimé…

Posté en tant qu’invité par cecile:

Y a une tite différence entre 6500 et 8000…non?

Posté en tant qu’invité par nico:

si peu, si peu…
Puis pour une fille de ta trempe, c’est pas d’être à 2000 ou 6000 voire 8000 mètres qu’il va y avoir une difference. (tant qu’il y a de la pente, on monte…) ;o)

Moi je pense que la différence réside surtout dans cette question majeure :
T’as des sous pour « payer » ton 8000?

Posté en tant qu’invité par cecile:

C’est gentil « fille de ta trempe », je vais avoir les chevilles qui vont péter les baskets… mais chuis pas superwowan, loin de là. y bcp, bcp plus fortes… mais c’est vrai ça me déplairait pas remarque de monter un peu + haut, c’est sûr, si j’avais les sous, une opportunité, je sais pas… (à ski bien entendu…).

Posté en tant qu’invité par Pascal:

hello et si c etait lie surtout au poids ?

Experience personnelle il y a quelques annees au dessus de 4000m.
On etait 6 a s etre un peu acclimates. 2 poids plumes 50/60kg 2 poids moyens 65/75kg et deux poids lourds 85/95kg

Jusqu a 3000m le groupe etait homogene. Passes les 3500/3800 les reactions ont ete differentes et la difficulte semblait plus accrue pour ceux qui etaient plus lourds. Symptomes, essouflements plus marques.

Donc le poids y est peut etre aussi pour qq chose.

Ca peut se justifier de maniere assez naive (mais est ce exact) en considerant que la puissance a fournir a chaque pas est liee a la masse a faire monter. Plus on est lourd plus il faut fournir de puissance. Et le carburant c est l oxygene et il y en a moins en altitude. Donc un gars plus lourd doit fournir plus de puissance avec moins de carburant d’ou le probleme …

Posté en tant qu’invité par l’Abbé Davin:

Moi pour monter plus haut je prendrai l’avion.

Posté en tant qu’invité par l’Abbé Davin:

Je ne pense pas que ce soit lié au poids car le problème ce n’est pas tellement la baisse d’oxygène mais surtout la chute de pression. Le poids joue mais il y a de grosses différences d’acclimatation entre deux personnes du même poids.

Posté en tant qu’invité par cecile:

t’es drôle… non sans déc.

Posté en tant qu’invité par cecile:

là c’est drôle.
chute de pression. c’est vrai il a raison EU comme les gonzesses n’ont rien dans le citron, pression ou pas ça change rien.

Posté en tant qu’invité par cecile:

t’avais du mal à déplacer ta (sur) charge pondérale. fais un petit régime. à moins que tu sois un bouclettes bis

Posté en tant qu’invité par nico:

Lorsque tu regardes Messner… Tu dis que ça peut pas être le poids… ;o)
Je suis jamais allé au dessus de 4000m mais je pense que c’est aussi un problème de volonté. Plus on monte, plus le cerveau régresse. (cf les témoignages des « grands ») Or là aussi il y a un avantage certain pour les filles qui renoncent moins facilement que nous lorsqu’elles ont une idée fixe… (cf problèmes de couples… ;o) )

Posté en tant qu’invité par Kalimero:

Oui, je crois que c’est parce que elles ont une couche de graisse plus importante que les hommes

Posté en tant qu’invité par Clémence:

Hello!
Bon, j’aimerai bien avoir les données scientifiques mais …non!
je pense que c’est pas lié au poids, peut être à la physiologie?
Aprés la motivation, je sais pas.
les femmes sont peut etre plus zen dans leur montée…?
Sans « pression ».
J’ai vu des hommes virés total bizarres à 5500m, trouble de l’humeur, on va dire…;o)
Et des nanas boirent du whisky à 4500m.

Bon…elles sont où les données scientifiques?

Posté en tant qu’invité par l’Abbé Davin:

Je les attends toujours.

Pour le whisky à 4500m c’est encore ok avec modération. Ma limite avec acclimatation de deux jours à 2500m est à 4900m. Au delà j’ai le cerveau qui cogne, le coeur qui s’emballe et les sensations d’une bonne grippe. Je n’ai pas pu tester les vomissements.

Posté en tant qu’invité par Clémence:

Ah! apres quelques recherches infructueuses mais cependant interessantes, je lis sur Mal aigu des montagnes au Thorong Pass (Népal) : que le sexe feminin serait un facteur propice au MAM.
ben alors?
Elle est où l’egalité?
je dors super bien à 5200m, et à 6000m, j’ai eu une legere impression d’etre saoule! marrant mais pas facile sur les cailloux ;o)

Posté en tant qu’invité par l’Abbé Davin:

Chapeau, Clémence, ce lien c’est vraiment la classe !!

Je n’y comprends plus rien. Mes observations en Bolivie me prouvaient le contraire.

Je crois que je vais entamer une thèse sur le sujet …