Les courses les plus nulles

Posté en tant qu’invité par Aquafresh:

Des courses nulles dans les Ecrins j’ai beau cherché j’en ai pas encore trouvé. En dehors de la voie des biquettes dans les Cerces dont je ne connaissais pas l’existence après dix ans de parcours du massif, je crois que les Ecrins reste le terrain privilégié des amateurs de solitude, de grandes courses dans des vallées très diverses.

Un cousin de JM Cambon

Posté en tant qu’invité par olivier:

merci pour les infos.

Sans aucune rancune.

Posté en tant qu’invité par olivier:

Merci, je vais y jetter un oeil.

Posté en tant qu’invité par pierre-olivier:

Bonjour olivier,

Les forums ne sont que ce qu’ils sont. On cause souvent haut et fort un peu comme dans un bistrot. Sur le terrain, la réalité est parfois différente. Il y a par ici du plus pur crack au débutant plus ou mojns débrouillé. L’avis de chacun est respectable. Faut pas que les moins forts soient intimidés.

En outre, si tu avais l’idée de faire l’arête des Cosmiques, alors vas-y si c’est en condition et dans tes moyens (financiers ou techniques). C’est tes envies qui doivent parler et pas les souvenirs plus ou moins sympathiques des autres (cf différence entre Michel C et Catherine). La course nulle d’untel est parfois le rêve de tel autre. La montagne à cela de bien qu’elle réserve des tresors à chacun. c’est avant tout une question de regard

La VN du Gioberney qu’Aquafresh a trouvée ininterressante restera un de mes meilleurs souvenirs: ma première course en autonomie encordé avec ma chère et tendre. On ne l’a pourtant pas faite dans des conditions merveilleuses (juillet dernier)

PO

Posté en tant qu’invité par Aquafresh:

« La VN du Gioberney qu’Aquafresh a trouvée ininterressante restera un de mes meilleurs souvenirs: ma première course en autonomie encordé avec ma chère et tendre. »

J’étais également très bien accompagné, comme quoi au Gioberney l’intérêt n’est peut être pas dans la course :wink:

Posté en tant qu’invité par Michel C:

J’aimerais rectifier certains propos qu’on semble me prêter : la question initiale était d’indiquer les courses qu’on a trouvé nulles.
Aucune course n’est nulle en soit, elle l’est uniquement par rapport à ce qu’on y recherche. J’ai bien pris soins de préciser quels étaient les reproches que je faisais à chacune des courses que j’ai citées. Si une personne n’est pas sensible aux points qui m’ont déçus, elle n’a qu’à concidérer que mes propos ne la concerne pas ; elle va peut-être s’éclater là où je me suis ennuié.
Mais je trouve complètement stérile de placer la discussion sur le thème « cette course est super » « non elle est nulle » « si elle est fantastique ». C’est aussi intelligent que de cherhcer à savoir si le rouge est plus beau que le vert!

Posté en tant qu’invité par Rozenn:

Ah la petite verte en autonomie pour la première fois avec mon chéri… J’en avais pas dormi la veille. Pourtant je l’avais faites gamine encordée à mon papa… Tout un symbole…
Rozenn

Posté en tant qu’invité par Aquafresh:

D’accord avec Michel. L’objectif initial était de mentionner des courses qui selon certains critères paraissent nulles.

Ces critères peuvent être une combinaison de:
la qualité du rocher,
la marche d’approche,
la vue,
la descente,
l’intérêt technique …

Je fais surtout de la grimpe en montagne et je suis parfois tombé sur des voies peuplées de vires herbeuses ou de blocs instables ou de rappels hasardeux (j’ai rarement eu les trois à la fois)… Au mieux cela manque un peu d’intérêt au pire on se retrouve en mille mordeaux dans une caisse en sapin.

Posté en tant qu’invité par Bebos:

Dans ce cas, je signale une course qui fut rentrée il y a peu dans la base et que j’ai réalisée le vendredi 15 août dernier : le dièdre nord du Fort. L’éclairage est plutôt positif dans la base, pour ma part j’ai trouvé le dièdre inintéressant, plein d’herbe et de blocs branlants et très difficilement protégeable, voire même un poil dangereux (on a fait partir de jolis morceaux, pourtant c’est en Savoie et pas dans les Ecrins, j’avoue, snif…). J’en ai déjà discuté par mail avec Claude et Bubu qui l’ont fait le lendemain, Claude est d’accord avec moi, Bubu moins, tout ça reste une question d’appréciations…
En clair, je déconseille fortement… par contre la course d’arête qui suit jusqu’aux Grands Moulins via les Trois Dames est fort sympathique dans un excellent rocher.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Ca tient à peu de choses, qu’une course devienne la plus nulle ou pas.

C’était ma première course. C’est un heureux souvenir.

Nous étions partis de Bessans la veille au soir. Nous avions bivouaqué dans un pré constellé de lys orangés, au pied d’un emplilement de barre rocheuses.
Partis de nuit, nous arrivons au lever du soleil sur le glacier. Ce sont déjà deux premières: mon premier glacé foulé aux crampons, et ma première arrivée à 3000m. Ce que je ressens vite, la migraine s’installe…
Le glacier monte doucement, heureusement, j’ai le souffle court et la nausée au ras de la luette. Petit à petit, nous gagnons une impressionnante arête effilée ( pas plus de dix mètres de large…). Je me découvre d’insoupçonnables talents techniques pour escalader la pente d’éboulis qui la compose. Je suis vraiment malade. Il y a quelques semaines, des Français ont pour la première fois atteint le sommet de l’Everest. Enfin, je compatis. Je connais leurs souffrances.
Au prix d’un effort intense, je surmonte le ressaut Il-a-ri - quelques mètres encore plus glissants que le reste, pas de I inf., non équipé.
La pente redescend soudain. Le ciel est là, immense. Pas un coin de terre qui soit plus élevé que moi à un kilomètre à la ronde! Victoire!
Une vision me glace soudain. De l’autre côté du sommet, quelques familles se prélassent au soleil. Certains ont monté chaises pliantes, radio et même parasol! J’apprendrai plus tard que le versant italien possède une route (piste?) qui permet de monter très haut, et que le reste est à vaches…

C’était ma première course. C’est un heureux souvenir. Aurait-ce été seulement la deuxième, vous aviez le récit de ma course la plus nulle.

Ca tient à peu de choses, qu’une course devienne la plus nulle ou pas.

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Sinon, je trouve certains bien durs avec l’arête des Cosmiques.
A chaque fois que je devais remonter au téléphérique et que j’en avais encore le temps et l’énergie, j’ai préféré faire le tour par l’arête des cosmiques plutôt que remonter l’infâme arête ouest.

Il faut dire que j’y ai des souvenirs marquants. A ma première traversée, nous avions été rejoints peu avant le rappel par une collective de cordées. Leur meneur, par pure charité envers nous certainement, ou alors pour se débarrasser (définitivement ?) de nous, m’explique que mon topo est erroné et qu’après le rappel il faut tout de suite passer versant nord. Jeune alpiniste inexpérimenté et impressionné par le bronzage professionnel du Maître, j’obtempère…
Croyez bien que l’ambiance a été infiniment moins débonnaire que celle de la voie normale!
Sans crampons, nous avons réussi à grattonner sur les cailloux enchassés dans la glace, à éviter ceux qui ne tenaient à rien, à progresser sans points d’assurance, à apprivoiser le vide qui alourdissait nos sacs, et finalement nous sommes tout de même arrivés avant les autres au sommet. Il faut dire que la glace tenait infiniment mieux que la neige pourrie de la face sud. Et voilà pourquoi je reste reconnaissant à ce %€%!!! pour ses §#@@ù* de conseils avinés…

Posté en tant qu’invité par Rozenn:

c’est très joli ce qu’écrit Etienne!

Posté en tant qu’invité par céréalclimber:

La voie des lyonnais aux Grandes Rousses. Approche bien physique dans un pierrier, première longueur détrempée 5c sur vieux pitons tous rouillés; longueur d’artif, puis 5c où l’on remonte la cime d’un arbre. jusqu’au bout avec les jambes qui font l’accordéon quand on approche du sommet. tout ça au dessus d’une vire improtégeable, génial. Ensuite… benh j’ai pas trouvé l’itinérarire. Du coup on est redescendu, et là j’ai pas aimé les relais foireux avec les pitons qui bougent quand tu te mets en tension sur eux. Bon benh la Chartreue, j’ai vraiment trouvé ça moisi…
Sinon je me dis qu’une bonen galère est toujours très pédagogique, apprend à bidouiller pour sortir les voies

Posté en tant qu’invité par Bebos:

Une voie de lyonnais quoi :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Mitch’:

aucune vue au sommet

p’têt que c’étaient les montagnes qui t’ bouchaient l’horizon!!!
:-o